The Creeps (1997)

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THE CREEPS

(USA, 1997)

 

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Réalisation: Charles Band
Scénario: Benjamin Carr
Musique: Carle Dante
Avec: Rhonda Griffin, Justin Lauer, Phil Fondacaro, Bill Moyniham

 

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Un savant fou vole les classiques de la littérature Fantastique (Dracula, Frankenstein, Le Loup-Garou de Paris, La Momie) et veut faire venir dans la réalité les créatures de ces oeuvres. Mais l’expérience ne marche pas comme prévue et les Monstres Sacrés reviennent sous forme de nains…

 

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Réalisée par Charles Band lui-même, cette production Full Moon n’est pas un film d’horreur mais une comédie. En effet, pas de victimes et pas d’effets gores. Pas même de séquences visant à faire peur. Mais de l’humour, ça oui. Dès le début, un message intervient pour nous dire que le film est différent de sa version originale afin qu’il pisse être à la taille de notre téléviseur !
Malgré un manque évident de budget (très peu de lieux de tournage et d’acteurs), le film est impeccable. L’idée est complètement folle, tout comme les personnages. On y trouve une jeune bibliothécaire qui n’arrête pas de lancer des moqueries frappant sous la ceinture, un savant fou n’arrêtant pas de bégayer et de s’excuser (et il veut se venger de “la femme de l’auto-école”), une chef de bibliothèque lesbienne qui se transforme en guerrière viking, un détective privé minable et gérant (tout aussi minable) d’un vidéoclub, sans parler des monstres eux-même, ne comprenant rien à ce qui leur arrive (“Films cultes ?”, “C’est qui ce Coppola ?” demande le pauvre Dracula, visiblement très dépassé par les évènements). Quand aux situations, on a le droit à la chef bibliothécaire qui se caresse avec le livre Jane Eyre (de Charlotte Bronte), au savant qui s’excuse auprès de sa prisonnière inconsciente, à l’une des poursuites les plus lentes de l’Histoire du cinéma Fantastique (avec la momie et la créature de Frankenstein, qui reprend le look de Boris Karloff dans le film de James Whale, avançant à deux à l’heure), la caméra se pose au ras du sol pour filmer les nains en contre-plongé…
On pourra saluer la performance de Fondacaro, très crédible en Dracula. Band fait de l’auto-référence à la Full Moon dans son vidéoclub (on peut voir furtivement l’affiche de Glutors) et le tout se termine sur une belle déclaration d’amour à la littérature Fantastique et à leurs monstres. Un film vraiment sympathique.

 

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LA SCÈNE: Afin de retrouver leur taille normale, les nains kidnappent la chef bibliothécaire pour la sacrifier. Le savant a beau leur dire qu’elle est trop âgée et plus désirable, Dracula répond “Comment ça, pas désirable ? Mes amis ôtez-lui ses frusques !” (le loup-garou ira même jusqu’à lui baver dessus, la caméra prenant un instant un plan subjectif de la victime). Et lorsque le vampire lui demande si elle est encore vierge (ce qui est nécessaire pour l’expérience), celle-ci lui demande sa définition du mot. Dracula, n’ayant aucune idée de l’existence de l’homosexualité féminine, la considère comme telle puisque n’ayant eu aucune relation avec un homme. L’expérience rate et la femme se retrouve transformée en Valkyrie sauvage.

 

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