Category Cinéma

Santa Jaws (2018)

Santa Jaws

(2018)

See you in jingle hell

De nos jours les films de requins se suivent et se ressemblent tous malgré des gimmicks sans cesse plus extravagants pour attirer le public: Noah’s Shark, Sharkula, Sharks of the Corn… Difficile du coup de s’intéresser à ce Santa Jaws qui nous balance des attaques de squales en plein pendant les fêtes de Noël, d’autant que le projet a été torché par Active Entertainment pour la chaine Syfy – même pas pour une sortie en fin d’année, pensez-vous, mais en plein mois de Juillet dans le cadre d’une Sharknado Week ciblant principalement les fans de (faux) nanars en les aspergeant de DTV moisis pleins de CGI volontairement mal branlés...

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To All a Goodnight (1980)

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To All a Goodnight

(1980)

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Il est intéressant de constater que si To All a Goodnight sort relativement tôt durant le grand boom du slasher, et s’il précède de quatre ans Silent Night, Deadly Night dans l’utilisation d’un costume de Père Noël, le film est loin d’être aussi connu que celui-ci ou que ses nombreux cousins (Christmas Evil, Don’t Open Till Christmas). La raison tient évidemment dans la qualité du machin, clairement pas très bonne, et dans un manque d’originalité assez surprenant malgré la rareté du sujet d’alors. Car outre le proto slasher Silent Night, Bloody Night en 1972 et le grand classique Black Christmas en 1974, la christmasploitation horrifique était encore un grand terrain vierge à explorer qui permettait beaucoup d’innovations...

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Art LaFleur (1943-2021)

C’est pas des préservatifs qu’il lui faut. C’est une muselière.

Ce mois de Novembre s’achève et avec lui disparaît ce bon vieux Art LaFleur, dont nous étions sans nouvelles depuis son départ à la retraite en 2017. Acteur méconnu du grand public pour la simple raison qu’il n’a pratiquement jamais eu le moindre grand rôle malgré sa participation à quelques grosses productions, mais il aura su s’imposer auprès des cinéphages et des fans de séries B grâce à un physique imposant et un charisme indéniable lui permettant de se faire remarquer. Spécialisé dans les personnages secondaires, voir même tertiaires, il fit évidemment son pain sur de nombreuses séries télé à la mode depuis le début des années 1980 et on l’y retrouve un peu partout: Alerte à Malib...

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Cyclops (1987)

Cyclops

(1987)

Moyen métrage d’une cinquantaine de minutes, Cyclops (キクロプス) nous vient de l’artiste pluridisciplinaire Jôji “George” Iida, qui est à la fois écrivain, mangaka, réalisateur et scénariste, et qui a roulé sa bosse à travers toutes sortes de média, que ce soit l’anime (Night Head 2041), le cinéma (l’adaptation live action de Dragon Head), le roman (Night Head), le jeu vidéo (Iida Joji Nightmare Interactive: Moon Cradle) et la télévision (la série Ring, qui précède le film de Hideo Nakata). Découvert en 1980 grâce au court-métrage Intermission, qui fut diffusé lors du PIA Film Festival en compagnie du Vertigo College de Kiyoshi Kurosawa, le jeune artiste entra dans l’industrie et se retrouva à la fois assistant réalisateur sur des produc...

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Cyber Tracker (1994)

Cyber Tracker

(1994)

I’ll give you a lead enema !

Cyber Tracker, on le connait tous. Si vous ne l’avez pas subi personnellement, vous l’avez forcément croisé quelque part, le film étant une sorte de mauvaise herbe de cash converter ou de bac à soldes: quoilqu’il arrive, vous en croiserez toujours un ou deux sur votre chemin. Ceux qui en on fait l’expérience en viennent généralement à la même conclusion: ce truc est chiant comme la mort. Ce qui est probablement l’un des pires crimes qu’un DTV peut commettre à l’encontre de son public, puisque le manque d’originalité ou de talent peut être pardonné si le résultat reste fun ou si mauvais qu’il provoque le rire...

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Cyst (2020)

Cyst

(2020)

A première vue Cyst semble être un énième rejeton de la mode du so bad it’s good volontaire engendrée par The Room, Birdemic et The Incredible Bulk. Le film engage justement quelques têtes bien connues du genre comme Greg Sestero de The Room et George Hardy, le père de famille de Troll 2 qui a doit être à la retraite de son métier de dentiste et a fini par rejoindre la communauté qu’il méprisait pourtant dans le documentaire Best Worst Movie. Samurai Cop 2, Wolf Cop et Zombeavers l’ont confirmé: peu importe la qualité du machin, Internet force le hype en prétendant avoir trouver le nouveau pire film du monde, faisant abstraction du fait que la production remplit un cahier des charges de nullités factices...

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Django, Prepare a Coffin ! (1968)

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Django, Prepare a Coffin !

(1968)

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Au royaume de Django, ce Django, Prépare ton Cercueil ! est roi, puisqu’il trouve le moyen d’être une suite semi-officielle de l’original. Écrit par Franco Rossetti qui avait scénarisé l’original en collaboration avec le réalisateur Sergio Corbucci, le film devait supposément ramener Franco Nero dans le rôle avant que celui-ci ne décide de s’envoler pour Hollywood et jouer dans Camelot, le Chevalier de la Reine aux côtés de Richard Harris. Il fut donc remplacé par un jeune Terrence Hill qui n’était pas encore cette figure du western comique, qu’il parodia à n’en plus finir avec ses Trinita et Lucky Luke...

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Escape From Death Block 13 (2021)

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Escape From Death Block 13

(2021)

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Enfin ça y est, Rene Perez n’a plus la mainmise sur Robert Bronzi, ce sosie hongrois de Charles Bronson que l’on a pu voir dans Death Kiss et quelques autres zéderies ces dernières années (From Hell to the Wild West, Once Upon a Time in Deadwood). C’est le revenant Gary Jones, dont on avait plus entendu parler depuis Axe Giant en 2013, qui l’utilise ici, même s’il convient de souligner le lien qui unit les deux réalisateurs: Jones fut responsable des effets visuels sur plusieurs productions de Perez et il reçu un crédit de producteur exécutif dans Death Kiss. L’acteur demeure ainsi toujours sous la coupe du metteur en scène des Playing With Dolls dans ce film qui aura peiné à trouver un distributeur, puisque finalisé depuis début 2019...

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D.I.D. – Larmina El Akmar Betouche (OSS 117, 2006)

Lost (and found) in the 5th Dimension

Épisode 36

Damsel In Distress

LARMINA EL AKMAR BETOUCHE

Bérénice Bejo – OSS 117: Le Caire, Nid d’Espions (2006)

Si tous les hommes avaient des formes aussi prodigieuses que les vôtres, je virerais sûrement ma cuti. Si tous les hommes avaient ses seins rebondis. Ce sillon mammaire impeccablement dessiné. Ces tétons qui pointent à la moindre émotion, à la moindre brise. Ces tétons que l’on a envie de mordiller. Ces mamelons roses de vie, gorgés d’envie…
– Hubert Bonisseur de La Bath

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Comment est votre blanquette ? Elle est bonne. Surtout si le morceau ressemble à la jolie Bérénice Bejo dans OSS 117: Le Caire, Nid d’Espions, une adaptation / parodie des romans d’espionnage de Jean Bruce...

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Disciples of the Crow (1983)

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Disciples of the Crow

(1983)

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En 1977, Stephen King jouissait déjà d’une grande popularité grâce au succès de ses best-sellers et à l’adaptation de Carrie sur le grand écran par Brian De Palma. Mais si d’autres projets conséquents suivirent bientôt, comme le Shining de Stanley Kubrick, le binoclard du Maine découvrit qu’Hollywood n’était pas le seul à le courtiser, de nombreux apprenti-réalisateurs le contactant dans l’espoir de pouvoir eux aussi tourner des films d’après ses textes. Des étudiants en cinéma pour la plupart, évidemment sans le sou. Il créa alors le programme Dollar Deal, désormais plus connu sous le nom de Dollar Babies, afin d’aider leur cause à moindre frais: en échange d’un dollar symbolique les cinéastes en herbe reçoivent la permission de mett...

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