Water Bondage
Wolf Lotus and Faith Leon
(2004)
Meet Faith – naturally pretty, only 19 years old and fairly new to bondage. She thinks she’s pretty tough and says she loves the loss of control that come with tight ropes on her skin. She likes to struggle and act as if she doesn’t like it, but her powerful orgasms tell a different story. The fishtank is a challenge, being forcefully dunked is always hard but when it’s all over she’s all smiles and can’t wait to come back and do it again !
Tourné en Août 2004 et publié sur le conglomérat Kink.com quelques jours plus tard, ce nouvel épisode de Water Bondage représente rien de moins que la première immersion (héhé) de Faith Leon dans le BDSM. Faisant partie d’une nouvelle génération de pornstars plus naturelles que la traditionnelle bimbo californienne aux seins siliconées, la jeune femme n’est pas nécessairement la plus connue au moment du tournage puisqu’elle débute tout juste sa carrière à l’âge de 19 ans. Après ses débuts sous le pseudonyme de Sarah dans Her First Big Cock, Vol. 2, elle enchaina tout un tas de productions tant sur le marché vidéo que le digital, alors naissant. C’est ainsi qu’elle participe à l’une des filiales de Kink, à l’époque en pleine expansion et sur le point de s’imposer en force sur le Net avec la disparition imminente du concurrent Insex. La compagnie n’a cependant pas encore achetée la fameuse Armurerie de San Francisco pour en faire son studio et n’est donc pas non plus le nouveau symbole du hard, devant encore faire ses preuves au sein du milieu.
De son vrai nom Melissa Martinez, l’actrice se retrouve sous la direction de Chanta Rose, une régulière de la boite et performeuse un peu plus expérimentée, qui va réaliser ses scènes avec Wolf Lotus comme partenaire dominant. Pas de sexe à proprement parler ici, l’homme étant surtout là pour jouer le macho de service venant martyriser l’ingénue par le biais du bondage pur et simple, et de l’eau. Si pénétration il y a, ce n’est que par le biais de sex toys ou de ses doigts et la séance n’est de toute manière pas particulièrement centrée là-dessus, préférant porter son attention sur le corps de la jeune modèle en général et ses réactions apeurées. Et surprise, contrairement à bien des vidéos du label, Faith Leon ne s’y montre par particulièrement soumise mais plutôt endurante et rebelle. Oh elle fini par craquer bien sûr, via des échanges joués qui sonnent parfois un peu faux comme c’est souvent le cas, mais il n’empêche que le résultat est un peu plus intéressant que la routine habituelle grâce à cette attitude.
Les choses commencent calmement avec une petite interview de la demoiselle conduite par un Wolf apparemment pas très rompu à l’exercice tant il semble hésitant dans ses questions. Quelle âge a-t-elle, aime-t-elle être soumise ou attachée, peut-elle accepter la perte de contrôle ?, etc. Calme, Faith répond du tac-au-tac, semblant accepter n’importe quoi et se considérant comme assez forte pour le supporter. Et il y a de quoi sourire devant ces réponses si naturelles, bien en phase avec sa tenue (un tube top blanc, une petite jupe, des sandales lui donnant une allure très casual, et une paire de lunettes la rendant si “normale” qu’on se demande presque ce qu’elle fait là) mais pas du tout avec le décors, sorte de gigantesque donjon avec murs en pierre et porte en bois médiévale. Le plus drôle vient lorsqu’on lui demande si elle aime être forcée à jouir: “Oh gosh yes” balance-t-elle sans même réfléchir ! On y apprendra tout de même que sa première expérience en ligotage remonte à ses 16 ans.
Les choses s’enchainent vite et le geôlier va se coller à elle aussitôt qu’il tombe à court de questions. Kink.com oblige, il y va avec force et sans la moindre hésitation. Il plonge son nez dans ses cheveux pour la sentir et pose ses mains sur elle pour la caresser, massant vigoureusement ses seins tandis que la belle fait de son mieux garder sa posture, faisant la mou mais se forçant à ne pas réagir. Dans l’agitation son haut finira par laisser entrevoir un téton… S’engage ainsi le premier segment, avec Faith attachée sur une chaise de manière classique mais efficace façon shibari. Bras derrière le dos, jambes écartées en grand et sécurisées au niveau des cuisses, elle dévoile maintenant une petite culotte blanche tandis que son top a été baissé pour révéler sa superbe poitrine. On pourra regretter que les lunettes furent retirée hors-champ plutôt que perdues dans l’action, mais la voir se débattre en grognant rattrape amplement cet détail. Et puis Wolf ne s’embarrasse pas vraiment de subtilités.
Il découpe sa culotte au ciseau pour un peu de “pussy torture” (“Go ahead” réplique Faith qui ne se laisse pas intimider) à base de pinces à lèvres pour écarter son sexe et d’une petite pompe à vide pour aspirer son clitoris. Il laisse en place la cloche transparente d’où l’on peut voir le gonflement des chairs avant de s’occuper de ses seins, fouettant l’un avec un martinet tout en tripotant l’autre de sa main libre. Là encore il se montre peu délicat, s’énervant même après sa proie lorsque celle-ci a du répondant et trouve une manière de l’insulter. Derrière la caméra Chanta Rose use du jet d’eau pour intensifier un peu les choses et vise la poitrine, le visage mais surtout le vagin, la pression étant censée être douloureuse. Cependant, Faith étant une débutante, il a sans doute été décidé de ne pas forcer le trait et la pression parait assez faible. On remarquera aussi que le tube à clitoris a disparu entre deux plans, nous privant de la réaction de la jeune femme lorsque l’eau vient frapper et faire bouger l’objet. Dommage, même si la résistance de Faith suffit amplement en l’état.
L’actrice se débat, gémit de plus en plus et grimace de douleur sans pour autant hurler, comme si elle cherchait à supporter le sévice ou garder sa contenance. C’est bien elle qui est le centre d’intérêt de la séquence, plus que la débauche d’accessoires et tout le reste, et la voir les yeux rivés sur les gestes de Wolf lorsqu’il s’affaire sur son sexe provoque bien plus d’émotions que les actions du hardeur ou les dialogues artificiels, comme lorsqu’il la force à dire “I’m a dirty little slut” dans son tourment. Cela dit on ne regrettera pas l’impressionnant ballgag qu’il fini par forcer dans sa bouche, la boule rouge étant prolongée par une large baguette en bois et de grosses lanières de cuir. La fille pleurniche, gesticule sur ses fesses sans pouvoir fermer les jambes ou protéger ses seins, et lorsqu’enfin le supplice s’arrête, elle continue de montrer sa souffrance alors que l’on retire les pinces de ses lèvres. Tout cela se conclut par un moment de plaisir forcé, le tortionnaire utilisant ses doigts pour doucement la masturber tout en ajoutant un vibrateur à clitoris.
Dans ce qui est sans doute le passage le plus “faux” de la vidéo, l’homme s’arrête juste avant que sa proie ne puisse atteindre l’orgasme, l’abandonnant en pleine frustration tandis qu’elle articule un petit “help me” à travers son bâillon. Très bon sur le papier, mais comme dans beaucoup de porno l’exécution ne fonctionne pas vraiment. Embrayons sur la seconde partie qui déshabille un peu plus son actrice, ne lui laissant que sa jupe autour de la taille. Elle est ligotée via un jeu de corde et de gros poids sur un énorme baril couché sur le sol, en position levrette. Cela permet une jolie vue sur sa poitrine lorsque la caméra lui fait face, et le détail des cheveux eux-mêmes attachés à une corde pour exposer son visage et lui maintenir la tête haute est plaisant. Beaucoup de claques sur les fesses ici, et comment s’en plaindre ? Le tortionnaire y revient sans cesse, les prenant à pleines mains pour les pincer fortement, laissant parfois une emprunte pour un court instant. Toujours aussi rough, il la violente un peu, l’humilie et se montre plus entreprenant avec elle cette fois.
La vulnérabilité de ce derrière lui permet de doucement caresser le sexe offert et de le pénétrer avec ses doigts, en alternance avec quelques gifles sur le cul pour faire bonne mesure. De quoi la préparer à l’impressionnant dildo-rod avec lequel il va l’empaler (“Oh god” lâche Faith en le voyant). Gros plans à l’appuie, il va la baiser, effectuant des mouvements de va et vient qu’il va intensifier après un moment. Tout ça en continuant de la fesser, bien sûr. La pauvre fille alterne gémissements de douleur et de plaisir même si son visage est plus grimaçant qu’autre chose. Elle gigote et halète sous les coups de butoir, puis Wolf s’arrête et cale le bâton en place, partie gode toujours plantée en elle. La victime va être ensuite tiraillée par deux sensations contradictoire: le hardeur place un vibrateur entre ses jambes pour l’exciter tandis que Chanta utilise le jet d’eau sur son visage. Avec la tête maintenue à la fois par les cheveux et par une corde placée autour du cou et sécurisée au sol, la belle se retrouve incapable de débattre et montre bien son mécontentement.
Elle n’apprécie ni d’être aspergée, ni de nouvelles claques, mais finira pourtant par en jouir. Supposément en tout cas, ce genre de tournage usant autant de la simulation que le vieux film porno d’autrefois. Mais ceci est rendu d’autant plus spectaculaire que Faith porte cette fois un gros ring gag autour de la bouche, une punition pour avoir refusé d’embrasser son maitre et une fois de plus essayé de lui tenir tête. La chose est large, et si elle glisse plusieurs fois faute d’avoir été solidement attachée, cela passe très bien si l’on est pas trop regardant, d’autant que le duo nous offre un vrai petit numéro avec l’accessoire. Plusieurs fois l’homme lève le visage de sa prisonnière, manquant de peu de l’embrasser de force tandis qu’elle se détourne pour l’éviter. Il plonge ses doigts dans la bouche sans défense, jouant avec la langue jusqu’à ce que s’écoule un long filet de bave qu’il va essuyer sur le joli visage afin de l’humilier. Il y frotte même son entrejambe, déclarant être bien dur.
Mais la cerise sur le gâteau reste sans doute le fort gémissement que pousse Faith lorsque son partenaire retire enfin le bâton-gode, donnant sincèrement l’impression que supporter l’objet était une épreuve pour elle. Les choses se terminent là, Wolf abandonnant la jeune fille dégoulinante d’eau pour la caméra tandis qu’elle gigote pour se libérer, suppliant à travers son bâillon. disons-le franchement: il s’agit probablement là du meilleur segment de la vidéo, le plus sexuel aussi, et il sera difficile de le critiquer si ce n’est pour les cordes un peu lâches qui retiennent le modèle, donnant l’impression qu’il suffirait de tirer un peu pour se libérer. Mais sécurité avant tout bien sûr, et l’acte suivant vient justement réaffirmer le sérieux du bondage à travers une épreuve plus réaliste pour l’actrice. La voici complètement nue et attachée bras au-dessus de la tête à une barre de suspension sur poulie. Ses pieds ne touchent pas le sol et elle tient en équilibre sur de petites cales en bois. Un sacré spectacle avec ce décors de donjon en arrière-plan !
Les choses vont rester très simple, le tortionnaire ne s’attardant qu’un bref instant sur le corps la captive. Il la caresse partout et met ses seins à la bouche, lui mordillant un téton, sa victime pouvant à peine se débattre. Tout repose ici sur le jeu de suspension, Wolf retirant les blocs pour la faire tomber. La scène mise sur la tension et la réaction effrayée de la jeune femme qui va déraper lorsqu’elle perd l’un de ses appuies et doit poser les deux pieds sur la cale restante. Elle gémit et supplie mais se retrouve bientôt suspendue à la force de ses bras, ses doigts de pieds effleurant à peine la surface. Un jet d’eau vient évidemment empirer les choses, mais la torture ne dure que quelques instants seulement et le vibrateur revient vite lui imposer du plaisir. On notera un jump cut discret dans le montage, peut-être parce que la pauvre fille est un peu longue à venir, mais tout se termine avec son orgasme qui lui fait gagner une petite cale pour sa peine.
Ainsi s’achève ce troisième sketch, le maitre abandonnant l’esclave après une dernière claque sur les fesses. “Oh please, kill me now” dit-elle en en tenant à peine sur son petit support… A noter que durant toute la session la demoiselle porte de petites pinces à tétons, un accessoires ici plus décoratif qu’autre chose mais qui lui va bien. La dernière partie de cet épisode de Water Bondage fait alors plein usage du gimmick du label et plonge Faith Leon dans un caisson d’eau en un exercice de breathplay. La voilà agenouillée dans une sorte de gros aquarium steampunk doté de lumières à l’intérieur afin de nous permettre de mieux en voir le contenu. La jeune femme y est agenouillée et attachée avec quelques liens lui maintenant les mains dans le dos et les jambes closes de telle manière qu’elle ne peut se mettre debout. Visuellement ça en jette pas mal, et c’est justement l’idée puisque le principe est d’observer l’immersion totale de la prisonnière dans le bassin, Wolf ne s’embêtant pas de préambule, ni de menace.
Il fait mine de l’embrasser avant de la plonger entièrement, jouant au yo-yo en laissant à la fille juste de quoi prendre sa respiration. Pas de comptage ou de difficulté progressive: le temps que la belle passe dans ou hors de l’eau est totalement variable selon l’envie du tortionnaire qui va l’insulter tout le long du jeu. Faith reste d’ailleurs plutôt concentrée, n’ayant pas le temps de se plaindre, et cela nous vaut quelques jolis plans aquatique où l’actrice immobilisée fait face à la caméra tandis que des bulles d’air s’échappe de son nez. Elle tente bien de se soustraire à son emprise mais il la rattrape aisément grâce aux cordes et, pour la punir, va lui mettre un pince-nez afin de rajouter un peu de suspense à la situation, même si tout cela n’est qu’apparence (Faith prend clairement sa respiration avec la bouche comme on a dû lui conseiller). N’empêche, la jeune femme semble un peu flippée malgré tout, et trop épuisée ou essoufflée pour jouer la comédie. Wolf va ensuite la laisser tomber doucement en arrière comme pour un baptême et s’amuser à la chronométrer.
Après avoir testé un peu ses limites, la gardant au fond un peu plus longtemps que les autres fois, il va reprendre sa routine depuis le début, reprenant les immersions courtes et longues sans le pince-nez, jusqu’à ce que Faith se soumette entièrement cette fois, le suppliant d’arrêter. La session ne se termine pas sans une petite pause pour permettre à la modèle de reprendre son souffle, et le hardeur fini par l’embrasser pleinement cette fois, la maintenant par les cheveux. Totalement vaincue et incapable de se soustraire à lui, elle sera contrainte de lui donner ce qu’il veut malgré sa réticence. Cela fait il va l’abandonner une dernière fois, haletante, avant d’enchainer sur l’habituelle interview de fin. Une conclusion sur les chapeaux de roues qui donne bien l’impression que le tournage fut éprouvant pour la demoiselle, et on pourra être content pour elle que la température du bain ait l’air d’avoir été supportable vu l’absence de tremblements, de chair de poule et de tétons durcis. De ses propres aveux, c’est justement ce qu’elle aura le moins aimé du shoot.
“This water, oh my goodness” soupire-t-elle durant l’entretien, expliquant avoir été un peu terrifiée par l’expérience. Ses autres propos se veulent plus positif, la demoiselle déclarant que le tournage était sympathique, que tout cela fut bien excitant et qu’elle a notamment aimée être suspendue par les poignets (“Yeah, that was fun”). Questionnée à propos d’un retour éventuel pour une autre session, elle répond par l’affirmative même si jamais elle ne tourna un autre Water Bondage. A la place elle continua de travailler avec Kink.com sur ses autres filiales, comme Hogtied et l’électrisant Wired Pussy. Une belle petite collection de films BDSM qui l’aidèrent sans doute à se faire connaitre du grand public hard et qui reposent sur le même principe de la compilation de supplices, certains étant plus corsés que d’autres. Si le résultat est toujours aussi efficace des années plus tard (la preuve, Kink fonctionne encore sur cette formule), force est de constater que la qualité technique a un peu vieillie en revanche.
Et oui, pas de HD, pas de format widescreen, une résolution inférieure à 720p, et dans le cas présent un confort audio catastrophique en raison de prises de son directes et de la compression numérique. Les bruitages sont ainsi beaucoup trop fort, obligeant parfois à user de la télécommande en fonction des cris perçants de la victime et des dialogues chuchotés par son partenaire. La prise de photos en parallèle du tournage provoque aussi le cliquetis constant de l’appareil, ce qui ne distrait pas nécessairement mais brise l’ambiance puisque venant nous rappeler qu’il y a constamment quelqu’un auprès de Faith à tout moment. Mais enfin, qui ira s’en plaindre ? Pour une vidéo de trente minutes, ce Bondage Water édition Faith Leon est un véritable must combinant des visuels intéressants avec une actrice adorable que l’on pourrait regarder se faire martyriser pendant des heures (y a pas, sur le coup Wolf Lotus est un sacré veinard). Si vous cherchiez une raison de vous lancer – au choix – dans le BDSM, Faith Leon ou les productions Kink.com, la voici !
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