Savant fou tagged posts

Cyclops (1987)

Cyclops

(1987)

Moyen métrage d’une cinquantaine de minutes, Cyclops (キクロプス) nous vient de l’artiste pluridisciplinaire Jôji “George” Iida, qui est à la fois écrivain, mangaka, réalisateur et scénariste, et qui a roulé sa bosse à travers toutes sortes de média, que ce soit l’anime (Night Head 2041), le cinéma (l’adaptation live action de Dragon Head), le roman (Night Head), le jeu vidéo (Iida Joji Nightmare Interactive: Moon Cradle) et la télévision (la série Ring, qui précède le film de Hideo Nakata). Découvert en 1980 grâce au court-métrage Intermission, qui fut diffusé lors du PIA Film Festival en compagnie du Vertigo College de Kiyoshi Kurosawa, le jeune artiste entra dans l’industrie et se retrouva à la fois assistant réalisateur sur des produc...

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Cyst (2020)

Cyst

(2020)

A première vue Cyst semble être un énième rejeton de la mode du so bad it’s good volontaire engendrée par The Room, Birdemic et The Incredible Bulk. Le film engage justement quelques têtes bien connues du genre comme Greg Sestero de The Room et George Hardy, le père de famille de Troll 2 qui a doit être à la retraite de son métier de dentiste et a fini par rejoindre la communauté qu’il méprisait pourtant dans le documentaire Best Worst Movie. Samurai Cop 2, Wolf Cop et Zombeavers l’ont confirmé: peu importe la qualité du machin, Internet force le hype en prétendant avoir trouver le nouveau pire film du monde, faisant abstraction du fait que la production remplit un cahier des charges de nullités factices...

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The Chilling (1989)

ROAD TO HALLOWEEN VIII

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The Chilling

(1989)

Die, you green bag of snot !

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Sorti en 1989, The Chilling est un film d’horreur où Linda Blair et Dan Haggerty se battent contre des zombies congelés et enveloppés dans du papier d’allu. Pas de doute, nous sommes bien à la fin d’une époque, tant celle de la mode du zombies sous l’ère Romero que d’un type de cinéma festif et coloré que les décades suivantes ne parviendront jamais à imiter. Le genre a prit un coup dans l’aile, perdant aussi bien en budget qu’en créativité, et la baisse de qualité se fait fortement ressentir à chaque nouvelle sortie, les œuvres délaissant les salles de cinéma pour s’installer directement sur les chaînes cablées et les vidéoclubs...

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La Tour de Frankenstein (1957) | Angoisse N°30

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Angoisse N°30

La Tour de Frankenstein

(1957)

Ce n’est désormais un secret pour personne, Benoit Becker n’existe pas. C’était l’un des nombreux pseudonymes pour écrivains utilisé par l’éditeur Fleuve Noir, distribué à non pas une personne mais plusieurs, pratique très fréquente dans la littérature populaire et d’ailleurs encore utilisée de nos jours. Quatre auteurs se seraient partagés l’identité de ce Becker à la consonance anglaise: Stéphan Jouravieff, José-André Lacour, Christiane Rochefort, et dans le cas qui nous intéresse ici Jean-Claude Carrière. Un grand bonhomme nominé de nombreuses fois aux Césars comme aux Oscars, acteur occasionnel, réalisateur d’une poignée de courts-métrages, mais surtout scénariste, à qui l’on doit les scripts de Cyrano de Berg...

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Beach Fever (1988)

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Beach Fever

(1988)

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S’il fallait résumer Beach Fever en deux mots, ce serait “chaotique” et “pathétique”, le film oscillant constamment entre les deux. A l’origine du projet il y a le producteur Alexander Tabrizi, un spécialiste de la série B à petit budget (Bloodsport II, Cyborg 3, The Lost Empire de Jim Wynorski) qui décida un jour de passer derrière la caméra. S’associant avec des scénaristes qui n’auront jamais rien fait d’autres et dont les noms sonnent faux – Francis X. Cornan et Larry W.W. Talbot, certainement des pseudonymes pour le cinéastes et l’un de ses associés, il livre là une comédie grasse à destination des adolescents, du genre à taper sous la ceinture et à jouer tant du slapstick cartoonesque que de l’érotisme à la Playboy...

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Brian Yuzna’s Tales of Blood Island

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Un peu oubliée de nos jours, la saga Blood Island représente pourtant un gros pan du cinéma d’exploitation philippin et de la carrière de son créateur, le cinéaste Eddie Romero. Réalisateur spécialisé dans la grosse série B (Beast of the Yellow Night, Black Mama, White Mama, Beyond Atlantis), il produisit la série avec plusieurs partenaires sous la bannière d’Hemisphere Pictures, une boite qui distribua aussi quelques titres d’Al Adamson en son temps. C’est au total quatre films qui virent le jour entre 1959 et 1970: Terror is a Man, Brides of Blood, The Mad Doctor of Blood Island et Beast of Blood, chacun se déroulant sur la même île tropicale surnommée l’Île de Sang...

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Doctor X (1932) | Version Technicolor

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Doctor X

(1932)

Professor Duke, don’t criticize Joanne for her state of undress !

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A l’origine de Doctor X, il y a une pièce de théâtre intitulée The Terror. Une petite “comedy mystery” en trois actes qui débuta à Broadway en Février 1931, pour un total d’environ 80 représentations. Lorsque les producteurs découvrirent qu’une autre pièce du même nom était déjà jouée en ville, craignant des poursuites judiciaires par ce concurrent, ils changèrent le titre de leur œuvre en Doctor X, d’après leur personnage principal, le Dr. Xavier (aucun rapport avec le Pr. Xavier, dit Professor X, des X-Men, mais impossible de ne pas faire le rapprochement)...

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Rats (2003) | Killer Rats

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Rats

(2003)

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Qu’ils soient gigantesques ou minuscules, les rats sont depuis toujours les plus fidèles compagnons du genre horrifique sous toutes ses formes. Qu’ils soient utilisés comme véritables personnages ou faisant juste parti du décors, ils sont toujours là, du vieux film d’épouvante gothique en noir et blanc à la super production hollywoodienne blindée d’images de synthèse. Pas surprenant du coup de voir Nu Image les utiliser pour sa collection de téléfilms d’attaque animales au début des années 2000. Succédant à une décevante seconde salve (Crocodile 2, Octopus 2, Shark Attack 2 et Spiders 2, tous bien moins réussis et soignés que leurs prédécesseurs), ce Rats bénéficie de la présence de Tibor Takács à la réalisation et se rapproche du coup de la première...

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The Dead Pit (1989) | Re-Animator Hospital

The Dead Pit

(1989)

“I’ve done Life. Now I’m doing Death.

Brett Leonard est un réalisateur à la carrière intéressante car tout en dents de scie, mêlant le bon avec le pire. Question grosses productions, il triomphe avec Programmé Pour Tuer et son Russell Crowe holographique et meurtrier, mais se plante royalement avec Le Cobaye, thriller virtuel efficace mais détesté par Stephen King et ses suiveurs pour n’avoir aucun rapport avec la nouvelle originale. Dans le petit budget son Souvenirs de l’Au-Delà avec Jeff Goldblum est plutôt bien reçu tandis que Man-Thing demeure dans l’obscurité même à l’époque où les adaptations Marvel sont à la mode. Enfin il a réalisé Highlander: The Source, probablement l’une des plus grandes catastrophes de l’Histoire du cinéma...

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The House of the Dead (1996, Arcade)

ROAD TO HALLOWEEN VI

Arcade

The House of the Dead

(1996)

Développé par Sega AM1 (désormais WOW Entertainment) pour la division “arcade” de la compagnie, The House of the Dead émerge a peu près au même moment où Resident Evil fait ses débuts sur consoles, faisant partie de ces premiers titres horrifiques durant la renaissance du genre au milieu des années 90. Mais contrairement à la franchise de Capcom ou au Silent Hill de Konami qui débarqua peu après, il se démarque du survival horror lent et atmosphérique par sa nature même de jeu en salle et de son appartenance au style rail shooter. Car l’idée était moins de provoquer la peur que de simplement dépoussiérer les vieilles bornes de Area 51 en proposant aux maniaques de la gâchette un univers plus gothique ...

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