Pin-Up – Ruby Baker (The Glass House, 2001)

Lost (and found) in the 5th Dimension

Épisode 62

 

Pin-Up

RUBY BAKER

Leelee Sobieski – The Glass House (2001)

 

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Plus personne ne se souviens de La Prison de Verre, et à vrai dire plus personne ne se souviens vraiment de Leelee Sobieski non plus. Elle aura quand même su retenir l’attention de certains grâce à son physique, chose que le département marketing des années 2000 avait bien compris en la présentant sous toutes les coutures dans les images promos et bandes-annonces de ses films. On pouvait ainsi la voir en petite culotte dans Une Virée en Enfer, et en bikini dans ce Glass House un rien mensonger puisque la-dites maison n’a rien d’un labyrinthe de glaces. Les graines du voyeurisme étaient posées là pourtant, avec l’idée que la demoiselle y serait épiée par un stalker utilisant à son avantage les nombreuses vitres de la demeure, mais le concept n’est utilisé qu’une fois ou deux en tant que fausse piste. Car voilà un thriller basique et prévisible qui grille ses cartouches des les premières minutes en dévoilant que l’héroïne et son petit frère sont les enfants de millionnaires: quand les parents meurent dans un accident et qu’ils se retrouvent adoptés par les Glass, voisins de longues dates et amis de confiance des défunts, on comprend aussitôt que ceux-là en ont après leur argent.

 

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Les rares scènes où Mr. Glass espionne l’adolescente ne sont là que pour gonfler artificiellement la tension et ne débouchent sur rien. Tant mieux pour les amateurs de jolies filles malgré tout, puisque cela fait au moins quelque chose à quoi se raccrocher faute d’un mystère intéressant. Et donc la fameuse scène de la piscine permet de se rincer les yeux lorsque la petite Ruby Baker, 16 ans (hého ne montez pas sur vos grands chevaux, à Hollywood les teenagers de cinéma sont l’équivalents de ces lolis majeurs qui peuplent les mangas), incapable de dormir en raison de cauchemars, décide de piquer une tête au beau milieu de la nuit. Elle enfile un superbe bikini et part faire quelques longueurs pour se relaxer, la caméra la serrant de prêt au point que la haute définition permet désormais d’apercevoir quelques détails anatomiques inattendus (camel toe). Les choses vont basculer lorsque la jeune fille réalise que son nouveau papa se tient au bord du bassin, l’observant silencieusement sans s’annoncer. S’il fini par détendre l’astmosphère et lui offrir une serviette, le malaise demeure et la nageuse se retrouve toute gênée en sa présence, se couvrant nerveusement avec ses bras.

 

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Au-delà du sex appeal de la comédienne, avec sa silhouette parfaite, ce moment laisse espérer l’utilisation de thèmes sombres et d’une atmosphère oppressante (une gamine sans repaires ni parents coincée “pour son bien” dans la demeure d’un tordu) qui donnerait à La Prison de Verre un accent horrifique appréciable. Cela aurait même permis une alternative au neo slasher alors à la mode et parodié d’entré de jeu lorsque Ruby va au cinéma pour regarder un Prom Nightmare ridicule avec ses copines. Cela n’arrive hélas jamais et le film préfère trainer des pieds et sombrer dans la facilité avec cette histoire d’héritage revendiqué par les tuteurs endettés. La seule exception est cet instant où l’adolescente veut se changer dans la chambre qu’elle partage avec son petit frère, se retrouvant contrainte de se déshabiller dans le couloir quand le sale môme lui refuse son intimité. Leelee retire son T-shirt et encore une fois le spectateur peut profiter de la haute définition qui laisse entrevoir un sein parfaitement dessiné, téton et auréole inclus, à travers l’un des bonnets du soutien-gorge. La jeune fille sent alors comme un regard sur elle et se retire en vitesse, le film ne révélant pas si voyeur il y avait réellement.

 

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C’est techniquement tout ce qu’il y a à relever de ce The Glass House, mais comme Ruby est l’héroïne et que les choses se déroulent de son point de vue, elle apparaît régulièrement dans de nouvelles tenues telles ces débardeurs moulants, T-shirts cours et pyjamas qui révèlent ici un décolleté pigeonnant, là un petit nombril. De quoi maintenir le public engagé, surtout quand le réalisateur cadre de très près ou quand la poitrine de Leelee se soulève par rebonds lorsqu’elle marche. C’est peut-être con mais cela reste plaisant à regarder, et puis ce n’est pas comme si le film avait autre chose à proposer.

 

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GALERIE

 

 

 

 

 

 

 

 

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