Nintendo Entertainement System
Castlevania II: Simon’s Quest
(1987)
Le succès de Vampire Killer a engendré la création de Castlevania en raison des différents support existant dans le monde des jeux-vidéos. Mais qu’est-ce qu’un succès multi adapté peut engendrer ? Une séquelle bien sûre ! Et Castlevania II: Simon’s Quest (Dracula II: Noroi no Fuiin, traduit par Dracula II: The Accursed Seal) est la première et seule “suite” directe, véritablement liée a l’original. L’histoire se déroule 7 ans après le premier opus, nous sommes donc en 1698. Nous apprenons que suite à sa victoire contre Dracula, Simon est désormais victime d’une malédiction lancée par le vampire: ses forces déclines avec le temps et il va vers une mort certaine. Son seul salut est de retrouver les os de Dracula, dispersés dans la région, de les réunir pour ressusciter le vampire puis de brûler celui-ci dans les ruines de Castlevania. Simon reprend donc son fouet et va devoir affronter des légions de monstres pour s’emparer de la dépouille de son ennemi…
Avec cette séquelle, Konami innove une nouvelle fois en changeant le gameplay du jeu, transformant le scrolling linéaire fonctionnant par une progression de level en level en un jeu d’aventure proche du RPG avec la possibilité d’explorer plusieurs fois les mêmes régions. A cela se rajoute également le principe des points d’expérience ainsi qu’une gestion du temps via le passage du jour à la nuit. Des trouvailles qui améliorent l’intérêt du jeu: en plus des power-up permanent, Simon peut donc gagner en level up grâce aux points d’XP. Quant à la nuit, elle empêche de visiter les magasins et rend les monstres plus puissant. Parmi les autres rajouts, il y a l’apparition du système de passwords ainsi que la possibilité d’obtenir des fins différentes. Elles sont ici au nombre de trois et changent selon le temps (nombre de jours dans le jeu) entamé pour parvenir au bout du jeu. Les musiques sont toujours aussi entraînantes et cette opus introduit cette fois le thème Bloody Tears qui reviendra dans la série par la suite.
Cependant Castlevania II possède de nombreux défauts très souvent soulignés par les joueurs: très peu de renseignements sur les directions à prendre, donnant l’impression de tourner en rond, ainsi que de fausses informations données par les villageois. Il n’y a pratiquement aucun boss (la Mort, un masque vivant et Dracula ressemblant lui-même trop à la Mort), sachant qu’il est même possible de passer outre les deux premiers. Et, élément perturbant, le château Casltevania n’est présent qu’en toute fin de jeu, en ruine et sans monstres ! Simon’s Quest n’est donc pas la révolution que fut le premier Castlevania, mais il permis toutefois à la série de perdurer. De nombreux systèmes liés à ce jeu seront ainsi repris plus tard, influençant notamment le gameplay du célèbre Castlevania: Symphony of the Night.
Aucun “remake” ni réadaptation du jeu ne fut produit si ce n’est sur une petite console de Tiger Electronics la même année. Attention cependant de ne pas confondre ce Castlevania II: Simon’s Quest, suite directe de Castlevania, avec Castlevania II: Belmont’s Revenge, qui lui est une suite du Castlevania: The Adventure sur Gameboy (ces deux derniers jeux se déroulant chronologiquement avant Castlevania et Simon’s Quest).
ahah je l’ai le jeu Tiger , je pensais que c’était comme une game boy mais avec un unique jeu.. Quelle tristesse, que cétait un petit jeu électronique mais sans aucun défilement, juste des bip bip et des sprites qui apparaissent, disparaissent..
Enfin, bon, j’étais content quand même au final. Car j’adorais ce Castlevania 2.
je le trouvais facile et je connaissais tous les trucs et astuces car c’était un petit voisin (Pascal si j’ai bonne mémoire), surdoué aux jeuxvidéos NES qui m’avait donné la soluce pour pas rester coincé.
Pascal était un fan absolu des jeux NES.. Qu’est il devenu ?? Enfin , bref, ce Castlevania 2 je le trouve beau, la musique très sympa. Je regrette juste les boss hyper faciles à tuer.
Je trouvais le boss du masque très inquiétant dans son look. J’ai toujours le jeu, je n’y joue plus mais ça reste un bon moment bien agréable,un très bon souvenir.
Ah les jeux électroniques oui, passé l’excitation de la première fois je pense qu’on a tous eu la même réaction en comprenant que ce n’était pas un vrai jeu vidéo. Perso je serais bien comptant d’en avoir encore un ou deux juste pour le fun et la nostalgie.
Pour les boss c’est bien normal va, Konami et les premiers Castlevania étaient quand même très dur par défaut. Mais comme tu dis le jeu est mémorable et la musique excellente. Y a un tip amusant pour buter Dracula facilement en revanche, puisqu’au lieu d’attendre qu’il apparaisse on pouvait balancer de l’eau bénite à répétition sur son petit autel et lui faire mal avant même qu’il commence à attaquer. Si tu spammais le bouton assez vite, il mourrait immédiatement.
Le voisin Pascal… Tu me dis quelque chose là, ôte-moi d’un doute. On s’est connu par le passé ?
Salut Adrien !
oh non , Le pascal en question, c’était un jeune surdoué en jeu vidéo. Dans les années 90 ! Il avait un peu moins de 15 ans, un surdoué de la NES..
C’était à Maubeuge. Il était très gentil. Après moi j’ai quitté la NES pour la Megadrive, j’adorais tellement cette console qui m’a fait redoublé ma terminale.. mais bon, c »est pâs plus mal ! 🙂
Par contre, en lisant ta bio j’ai vu que tu as participé à l’anthologie de la collection Gore !! J’adore David Didelot ! Le monde est petit et ça fait bien plaisir
Oh okay, désolé. Un moment j’ai cru que tu étais un Fabien que j’ai connu quand j’étais jeune. Et oui effectivement j’ai participé au livre de David. Pas le meilleur article du bouquin mais c’était une joie d’en être. J’ai aussi écris une ou deux fois pour Vidéotopsie 😉