Castlevania (1986, NES)

 

Nintendo Entertainment System

Castlevania

(1986)

 

 

La série des Castlevania est une valeur sûre et un grand nom des jeux vidéos. C’est en 1986 que sort le premier volet, et alors le nom “Castlevania” n’existe pas: le jeu se nomme Akumajô Dracula (littéralement Demon Castle Dracula ou Dracula’s Satanic Castle). L’histoire se déroule en 1691 (selon la chronologie établie par la suite, par Koji Iragashi). Après de nouveau 100 ans, Dracula revient à la vie et rassemble ses légions démoniaques dans son château “Castlevania”, préparant la fin de l’espèce humaine. La lignée des Belmont (prononcé Berumondo en japonais et alors chez eux écrit Belmondo, une orthographe réarrangée pour l’Europe et les États-Unis) doit une nouvelle fois se préparer à le combattre et c’est Simon, arrière petit-fils de Christopher, qui s’y colle. S’armant du fouet “Vampire Killer”, l’arme ancestrale des chasseurs de vampires de sa famille, il pénètre dans Castlevania pour y faire le ménage…

 

 

Le joueur incarne donc Simon pour 6 levels linéaires type beat’em up, où il va devoir frapper les multiples ennemis sur son chemin tout en récupérant divers items pour récupérer sa santé ou se procurer des armes secondaires. Évidemment chaque niveau se termine par l’apparition d’un Boss, parmi lesquels on peut croiser le Monstre de Frankenstein, Médusa ou encore La Mort elle-même.
Le jeu est d’une difficulté élevée mais c’est un succès immédiat. Avec Akumajô Dracula, Konami créée la toute première ambiance clairement horrifique pour un jeu vidéo, et déclenche un semblant de révolution (car vint ensuite Alone in the Dark, représenté comme l’ancêtre du Survival Horror). D’abord exploité sur FDS (Famicom Disk System) et MSX2 (comme pour Metal Gear), le jeu est adapté l’année suivante sur NES et fut distribué en Europe et aux États-Unis. Les américains nomme le jeu Vampire Killer (en rapport au fouet), tandis que le titre européen devient le fameux Castlevania.

 

 

D’une machine à l’autre peu de différences techniques. Tout au plus une amélioration graphique car la NES était plus performante. C’est surtout en termes de gameplay que Konami a révisé son jeu et rendu Castlevania moins difficile que sa version antérieur. Le jeu se trouve alors doté de continues et fut supprimé tout un système de clés a récupérer afin de traverser différent stades d’un même level, rendant les choses plus simplistes en supprimant la notion d’exploration. Le seul véritable changement a lieu durant la confrontation finale avec Dracula: en plus d’une section de niveau supplémentaire, si la version NES nous montre le comte se transformer en une énorme créature chauve-souris, l’autre montrait un portrait gigantesque du comte cracher des chauves-souris.
Désormais considéré comme “vieux”, le jeu a donné naissance à une véritable saga développant l’histoire avant et après (Castlevania ne s’inscrit chronologiquement pas en première place de la série). De cet opus demeure encore beaucoup de trouvailles, la première étant notamment les musiques absolument magnifique, mais également l’arme du fouet, ou encore les monstres issu du folklore ou de fictions…

 

 

Son succès lui a valu d’être réadapté moult et moult fois sur différentes plates-formes: PC IMB, Commodore 64 et Amiga, et plus récemment sur Gameboy Advance et en version téléphone mobile… Il existe également un remake pour la Super NES, titré Super Castlevania IV, et un autre nommé Castlevania Chronicles pour la Playstation. Une version arcade fut également proposée sous le titre de Haunted Caslte, avec là encore quelques différences…

 

2 comments to Castlevania (1986, NES)

  • Fabien Fabien  says:

    Y’a aussi une version megadrive !! J’y tiens car j’adore SEGA !!
    Ce Castlevania 1 je l’aime bien mais en même temps, je n’ai jamais réussi à tuer la mort..
    alors j’abandonnais le jeu.
    Quand je vois sur youtube des vidéos où le joueur y arrive hyper facilement et moi que je galérais pour la toucher..
    Le Castlevania 3 sur nes, est aussi très bon et ressemble pas mal à ce 1 mais avec des niveaux gigantesques et des choix multiples dans l’aventure.

    • Adrien Vaillant Adrien Vaillant  says:

      Castlevania sur Mega Drive c’était Bloodline, une suite exclusive. Elle était effectivement très cool et on pouvait incarner le descendant d’un perso du roman Dracula avec une lance à la place du fouet. Et bien d’accord avec Castlenania 3 qui était quasiment un action-RPG à sa manière. Ça me fait regretter de ne jamais avoir écrit une rétrospective complète de la saga, tiens…

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