BloodRayne: Skies Afire (2004)

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BloodRayne: Skies Afire

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Avec une pin-up digitale dans le magazine Plaboy et un webmanga exclusif au site japonais du jeu, la promotion de BloodRayne II fut étonnament excentrique pour une production d’un si petit calibre. Encore plus surprenant fut la longévité de son adaptation en bande-dessinée chez Digital Webbing, un label de l’obscur Echo 3 Worldwide, qui perdura jusqu’en 2009 malgré la stagnation de la franchise passé son second opus. Skies Afire fut le premier one-shot produit, débarquant tout juste un mois après la sortie du jeu sur console et ramènant la dhampire dans l’Allemagne Nazi pour une petite préquelle récréative. Informée par la Brimstone que les troupes d’Hitler se sont associés à quelques vampires pour une attaque sur le sol américain, Rayne infiltre le ballon dirigeable où ils se cachent afin de stopper leur opération et exterminer le responsable: l’un des fils de Kagan, son père vampire qui viola et tua sa mère humaine. Le script, qui cherche à humaniser un peu le personnage, montre la jolie rousse se lier d’amitier avec un couple âgé en voyage à bord du zeppelin, dont les bonnes manières ne sont pas sans l’affecter. Elle se les visualise même en parents de substitution le temps d’un mauvais rêve où elle redevient une petite fille vulnérable. Sans surprise ces pauvres gens sont sacrifié par l’intrigue, permettant de dévoiler la façade tragique de Rayne dont l’existence semble se résumer à une succession de batailles. Cliché mais néanmoins efficace pour planter le décors sur le long terme, même s’il faut reconnaître que le personnage s’éloigne un peu de l’attitude agressive et provocante que lui donnent les jeux vidéos.

 

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Le scénario développée par Jeffery Stevenson (Task Force One chez Image) et Steven O’Connell (président de Echo 3) n’oublie pas l’action et la violence avec ces forces vampiriques qui prennent les Nazis à revers, préférant conquérir les États-Unis pour leurs propres besoins. Décapitations, empalements, cœurs arrachés à main nue ; la BD n’est pas excessivement gore mais demeure fidèle à l’esprit des jeux avec l’héroïne buvant le sang de ses proies pour se regénérer et un pseudo boss de fin de niveau en la présence de cette chauve-souris garou à deux têtes – une monstrueuse, une humaine – qu’elle exécute dans les premières pages. L’illustrateur n’oublie pas non plus le fanservice avec une Rayne qui se balade sans pantalon le temps d’une case et cette petite nuisette qui révèle un joli dos cependant couvert d’hématomes. Reste qu’il ne se passe là rien de bien extraordinaire, Skies Afire évoquant un numéro 0 servant de simple introduction à l’univers, et la révélation finale à propos du dirigeable qui se trouve être l’Hidenburg est grillée d’entrée de jeu, sa destruction paraissant un peu forcée avec ce cadavre accidentellement balancé contre les réservoirs d’hydrogène qui trouvent le moyen d’exploser à l’impact. Mais bon, il faut bien commencer quelque part et les graphismes demeurent acceptable avec des crayonnés signés Romano Molenaar (Purgatori, The Tenth). Quelques planches pin-ups sont offertes en bonus à la fin de la revu et une version “special preview” offerte à ceux qui avaient pré-commandé BloodRayne II propose le comic-book en noir et blanc, sans encrage, avec quelques croquis supplémentaires.

 

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