Splatterpunk tagged posts

Canyon Rouge (1987) | Gore N°40

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Gore #40

Canyon Rouge

(1987)

Pour son premier Gore, Michel Honaker (la série du Commandeur, maintes fois réécrites, renumérotées et censurée selon ses éditeurs) s’inspire du splatterpunk anglophone et reprend à son compte la formule de Graham Masterton avec ses détournements de mythdes indiens à la sauce horreur. Ici ce sont les Kachinas qui sont exploités, personnifications de concepts (objets, lieux, éléments) qui représentent l’idée que la Vie se trouve dans chaque chose et qu’il est nécessaire de respecter tout ce qui existe. L’écrivain simplifie les choses et en fait des esprits des eaux, le folklore Zuni voulant que les Kachnias résident dans le Lac des Mort situé sous Spring Lake, à la jonction de Zuni River et Little Colorado...

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Taeter City (2012)

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Taeter City

(2012)

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Après Adam Chaplin, les italiens de Necrostorm poursuivent leur odyssée splatterpunk avec ce Taeter City qui expérimente un peu plus avec la fusion des genres et des techniques. Les CGI et retouches d’images sont plus nombreuses, les maquillages et effets mécaniques plus complexes, les décors plus ambitieux et le ton encore plus sombre et satirique. Des séquences d’animation et des miniatures sont utilisées à l’occasion et le chaos général monte d’un cran, prédisant le « gore épique » que le réalisateur cherchera à accomplir avec son projet suivant, Hotel Inferno. Cependant contrairement à son prédecesseur et à son successeur, cet opus est moins un film qu’une compilation de vignettes reliées entre-elles par quelques fils rouges...

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Night of the Living Dead: New York (2009)

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Night of the Living Dead: New York

(2009)

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Aux alentours de 2009, la série régulière Night of the Living Dead commence à être progressivement déphasée par Avatar Press, qui a récemment trouvé plus hardcore que les zombies. Crossed de Garth Ennis a prouvé être très populaire, et ses créatures – des contaminés devenus littéralement la lie de l’humanité – sont beaucoup plus permissives pour élaborer des scènes chocs: auto-mutilation, cannibalisme, inceste, torture, viol, zoophilie… Rien n’est tabou et les monstres peuvent parler, intéragir avec tous types d’objets et même évoluer, ce qui est très utile pour éviter la répétition au fil des épisodes...

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Neige d’Enfer (1988) | Gore N°64

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Gore N°64

Neige d’Enfer

(1988)

Norbert Moutier est depuis bien longtemps une véritable légende du Bis francophone, et s’il n’y a pas besoin de citer ses nombreux exploits (la boutique BD-Ciné, le zine Monster Bis, sa contribution à Fantastyka), il serait bon de rappeler qu’il souffre malgré tout d’une double-réputation. Car pour tout ce qu’il a accompli et dont il est félicité, il fut aussi moqué et rabroué pour d’autres travaux: ses films, des petits Z sans-le-sou généralement bricolés dans sa cave et shootés en 8 ou 16mm avec quelques copains en guise d’équipe...

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Cyclops (1987)

Cyclops

(1987)

Moyen métrage d’une cinquantaine de minutes, Cyclops (キクロプス) nous vient de l’artiste pluridisciplinaire Jôji “George” Iida, qui est à la fois écrivain, mangaka, réalisateur et scénariste, et qui a roulé sa bosse à travers toutes sortes de média, que ce soit l’anime (Night Head 2041), le cinéma (l’adaptation live action de Dragon Head), le roman (Night Head), le jeu vidéo (Iida Joji Nightmare Interactive: Moon Cradle) et la télévision (la série Ring, qui précède le film de Hideo Nakata). Découvert en 1980 grâce au court-métrage Intermission, qui fut diffusé lors du PIA Film Festival en compagnie du Vertigo College de Kiyoshi Kurosawa, le jeune artiste entra dans l’industrie et se retrouva à la fois assistant réalisateur sur des produc...

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Cauchemar à Staten Island (1986) | Gore N°36

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Gore N°36

Cauchemar à Staten Island

(1986)

Gilbert Gallerne et l’écriture, c’est une sacrée passion, et s’il choisit le métier de banquier, il se rattrapa en faisant à peu près tout ce qu’il est possible de faire avec sa plume: critique littéraire, romancier connu sous différents pseudonymes (Gilles Bergal, Gilbert Hudry, Milan), traducteur (Danse Avec les Loups de Michael Blake, Les Enfants du Rasoir de Joe R. Lansdale, la novélisation de Basic Instinct), écrivant aussi bien dans des ouvrages de criminologie que des fanzines ou des revues. C’est justement dans un magazine (Fiction #360, 1985) qu’il découvrit un jour l’existence de C.H.U.D., une série B à propos de clochards mutants vivant dans les égoûts de New York et faisant surface pour dévorer du passant...

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Sleepaway Camp (1983)

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Sleepaway Camp

(1983)

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AVERTISSEMENT: Qu’il est loin le temps où l’on pouvait faire l’expérience de ce Massacre au Camp d’Été sans connaître à l’avance sa surprenante conclusion. Désormais la moindre recherche Internet bombardera le curieux de spoilers et l’image finale est l’une des premières choses mise en avant par l’algorithme Google Il me paraît cependant peu intéressant de parler du film sans l’examiner en connaissance de cause, puisqu’il n’y aurait pas grand chose à en dire si ce n’est qu’il s’agit d’un énième slasher se déroulant dans un camp d’été. Que le lecteur soit prévenu, cette chronique se fait sous l’angle de la divulgation totale et je préfère renvoyer quiconque souhaite se garder la surprise à l’article de mon collègue Rigs Mordo de la Toxic Cr...

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Aquaslash (2019)

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Aquaslash

(2019)

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Aussi étrange que cela puisse paraître, le slasher n’a jamais exploité le milieu du parc aquatique ou de la pataugeoire malgré les possibilités que cela représente. Une occasion pourtant parfaite pour réunir du jeune, mettre les filles en bikini et inventer des meurtres créatifs en lien avec l’environnement. Seul l’allemand The Pool a vraiment tenté le coup, mais dans une piscine couverte et avec bien peu d’inventivité, à l’exception de cette machette traversant un toboggan et venant stopper brutalement la glissade d’une malheureuse en se fichant entre ses jambes. C’est peut-être justement cette scène qui inspira le québécois Renaud Gauthier, déjà auteur d’un slasher à thème avec Discopath, pour cet Aquaslash dont le titre est évidemment un jeu d...

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Horror Porn: La Fesse Cachée du Cinéma d’Exploitation (2021)

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Damien Granger

Horror Porn: La Fesse Cachée du Cinéma d’Exploitation

(2021)

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Quand on passe du temps à écrire à propos de cinéma d’exploitation et de série B, il arrive forcément le moment où l’on se pose la question: est-il possible de parler de pornographie ? Ou plus exactement, est-il possible d’évoquer sérieusement le sujet sans tomber dans l’humour ironique ou la vulgarité crasse ? Et si oui, peut-on traiter de la chose sans paraître ridicule dans la démarche, tel un pornocrate sophistiqué et vaniteux ? Damien Granger, lui, ne se pose pas de questions. Il fait. Et il fait à grande échelle puisque son ouvrage Horror Porn: La Fesse Cachée du Cinéma d’Exploitation représente un bond en terme de travail par rapport à ses précédents livres, les excellents B-Mo...

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Hotel Inferno II: The Cathedral of Pain (2017)

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Hotel Inferno II: The Cathedral of Pain

(2017)

Wait. I can’t process that much fuckin’ nonsense at once.

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La conclusion d’Hotel Inferno semblait appeler à une suite même si rien ne venait clairement l’affirmer. La faute à une fin abrupte et des éléments scénaristiques mis en place dans la dernière scène qui donnaient l’impression que les aventures de Frank Zimosa ne pouvaient s’arrêter là, malgré sa mort apparente. Il aura fallu attendre quatre ans pour en avoir la confirmation, ce qui est un peu long mais s’explique par le fait que la compagnie productrice, Necrostorm, n’a rien d’un grand studio hollywoodien, se concentrant sur un seul projet à la fois. S’adressant avant tout à un public niche mais fidèle, elle a fini par abandonner les moyens de financement tr...

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