Le Village des Vampires, Chapitre 2

LE VILLAGE DES VAMPIRES

 

Chapitre 2

 

Natasha n’écouta même pas les vampires négocier sont prix, tirant violemment sur ses chaînes pour les tester. Bien trop solide évidemment. De plus sa position était des plus inconfortable: on l’avait enchaînée contre un grand mur, les mains liées derrière la nuque et attachées à un lourd anneau de métal pour l’empêcher de quitter le mur. Elle ne pouvait pas baisser les bras et ceci était très dérangeant étant donné que le marchand avait eu la mauvaise idée de vouloir goûter sa chair. Sa langue passa sur ses aisselles, la chatouillant atrocement. La danseuse se mordit la lèvre et ferma les yeux. Il était hors de question de les laisser voir les sensations que celà lui provoquait. Mais c’était si horrible… Le marchand s’abaissa pour continuer à la lécher, s’attardant sur son nombril, palpant ses côtes et ses cuisses de ses mains rugueuses. Il y prenait un plaisir certains et faisait durer le plaisir.
– Effectivement… Une chair tendre et douce, agréable au palais. Un corps souple et délicat. Une danseuse, c’est ça ? Ca peut très bien se vendre en effet…
Il la dévisagea pensivement, caressant la peau de son ventre au passage.
– N’oubliez pas ses yeux. Ils sont très beau, je suis sûre que cela pourrait plaire à beaucoup de monde.
– Moui, peut-être…
– Je vous emmerde…
Le marchand possédait avec lui une cravache de cuir dur, se terminant par une petite boule d’acier. Il la frappa à la poitrine avec, laissant un sillon rouge sur la naissance des seins de l’esclave.
– Ferme-là ! Tu n’es pas autorisée à parler !
Natasha gémit de douleur et gigota comme elle le pu malgré le peu de mouvement qui lui était accordée. La femme vampire semblait prendre un grand plaisir à la voir dans cet état.
– Elle est très rebelle. Une forte tête qui nous déteste et se prend pour un être supérieur. Je pense que cela pourrait vous attirer quelques faveurs avec des maîtres stricts. Beaucoup adorent torturer une esclave rebelle plutôt que soumise.
– Il est vrai. Mais ça ne fait pas d’elle une humaine exceptionnelle, vous en demandez trop.
– Vous avez goûté sa chair. Goûtez son sang. Il est divin.
Puis elle scrupta le visage de Natasha qui s’emplit de terreur.
– Ou alors peut-être devriez-vous goûter à son corps tout entier. Je suis sûre qu’une fille pareille ne pourrait qu’être très satisfaisante. N’est-elle pas désirable ?
Le marchand contempla longuement la jeune danseuse qui se débattait violemment. Il hésitait, pesant le pour et le contre, mais dans ses yeux brillait une lueur lubrique. Cette humaine était désirable, oui.
– Très bien, ça sera le dernier test. Si elle me parait convenable je vous la prend.
–  Je vous regarde faire avec grande attention.
–  NON !! Laissez-moi ! Laissez-moi !!

Ils vont me violer ! Non ! Non !! Je veux pas ! Je veux pas !!

La cravache frappa plusieurs fois à son abdomen et sa poitrine, lui arrachant de petits cris de douleurs.
–  Ça suffit, tu es trop bavarde ! Une esclave se tait !
Le marchand alla récupérer un étrange objet, sorte de boule de golf garnie de trou avec deux lanières de cuir. Le compagnon de la femme vampire agrippa les machoires de Natasha, lui forçant à ouvrir la bouche, et le marchand lui enfonça la boule avant de refermer le fermoire derrière sa nuque.
–  Voilà. Dorénavant tout ce que je veux entendre de toi ce sont des halètements et des gémissements.
La jeune femme mordit le baillon dans le faible espoir de l’écraser entre ses dents. En vain. Et la vampire se délecta de la situation, s’approchant d’elle au point d’effleurer sa peau du bout des doigts en divers endroit.
–  Je te l’avais dis, petite chienne… Tu n’es rien.
Natasha détourna le regard pour voir le marchand s’agenouiller. Avec horreur, elle comprit ce qu’il allait faire lorsque sa tête disparu sous son pagne. La jeune danseuse tenta de débattre autant que possible, ne pouvant que légèrement onduler ses hanches. Entre ses jambes, elle sentit le souffle chaud du marchand d’esclave. Elle le sentit écarter les lèvres de son sexe de ses doigts et infiltrer sa langue au plus profond de son intimité. Des larmes coulèrent, des gémissements sortirent de sa gorge. Elle ne pu rien faire si ce n’est baver à travers la boule de son baillon et trembler de tout son corps. Le marchand s’appliqua à jouer de sa langue en elle tandis que la femme vampire se laissa aller à quelques caresses sur sa poitrine et son ventre.

N-non… P-pitié non… C’est pas vrai, c’est pas possible…. P-pitié…. Je… Je vous tuerais ! Je vous tuerais tous !!! Je le jure !! Ordures !!!

Puis une douleur aigüe la transperça. Le marchand, continuant son geste, avait ouvert la bouche pour planter ses canines dans le sexe de la prisonnière, enfonçant ses dents aussi loin que possible. Natasha hurla malgré le baillon tandis que le marchand bu son sang. Tout cela n’échappa pas au regard de la femme vampire, ravie, qui en ajouta à la situation à lui mordant durement la pointe de ses seins, buvant elle aussi quelques gouttes de son sang.

… S-salauds..

Le corps de Natasha s’affaisa. Tout cela dura encore une ou deux minutes puis le marchand d’esclave se releva d’un air satisfait.
– Son corps est onctueux, très agréable. Et alors ce sang… Un véritable délice ! Vous m’avez convaincu ! Elle fera notre fortune !
Les négociation reprirent sans que Natasha ne les écoutent. Elle restait là, meurtrie et violée, le corps douloureux de courbatures, coups et morsures. Elle eu vaguement conscience qu’on remit ses vêtements en ordre.
– 
Et bien voilà, te voilà devenue une véritable esclave maintenant. Et comme je te l’avais promis, tu seras réservés aux plus sévères des notres.
Elle éclata d’un rire en partant.
– Bonne servitude petite chienne ! J’espère que tu souffriras !
Les rires résonnèrent dans la tête de l’humaine et quelques larmes coulèrent encore. Elle resta prostrée, affaisée. Elle ne regardait pas les autres esclaves être amenés ou emportés. Elle ne regarda pas les vampires la regarder ou le marchand vendre ses mérites. On la toucha partout mais elle ne réagit pas. On la frappa et elle grogna vaguement.

… Vincent… Je voulais juste te venger…

Son coeur oppressé lui fit mal. Son amour lui manquait. Mais au fond d’elle, tout au fond, une petite voix lui parla. Une petite voix qui était celle d’une personnalité plus forte, plus dangereuse.

… Mais… Même si l’espoir me quitte, il me restera toujours la rage. J’étais une coquille qu’ils ont brisés, mais en faisant cela ils me libèrent. Je les tuerais tous… Je les tuerais tous… Je les tuerais tous…

Et la jeune danseuse se répéta se serment en boucle dans sa tête, attendant le moment où enfin elle sera libre de ses liens et qu’elle se révoltera enfin.

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