LE CERCLE DE FER
Circle of Iron
(USA, 1978)
Réalisation: Richard Moore
Scénario: Stirling Silliphant et Stanley Mann, et Stirling Silliphant et James Coburn d’après une histoire de Bruce Lee
Musique: Bruce Smeaton
Avec: Jeff Cooper, David Carradine, Christopher Lee, Eli Wallach
Vainqueur d’un tournois de combat, Cord par à la recherche de l’invincible Zetan, détenteur du Livre de la Sagesse. Il trouvera sur sa route un mystérieux aveugle jouant de la flûte, philosophe et virtuose du combat à mains nues…
De la série B par excellence. Si Bruce Lee est l’auteur de l’idée originale, le film aurait été bien différent s’il avait été réalisé par lui. Richard Moore nous donne de l’heroic fantasy très kitsch. Les décors et les costumes sont assez ringards et le scénario, malgré un bon point de départ, est quasi inexistant. Il y a peu à retenir de ce film si ce n’est que Jeff Cooper tente de rester concerné par ce qui se passe autour de lui en incarnant maladroitement la montagne de muscles ne supportant pas la philosophie.
Reste l’arrivée chez le seigneur du désert Changsa, entouré de belles filles en costumes de danse orientale, où Cord trouvera la très belle Tara qui lui fera manquer à son vœu de chasteté, ainsi que la très belle idée de ce qu’est en vérité le Livre de la Sagesse et quelques instants surprenant comme celui où le héros renonce à venger la mort de son amante. Les maquillages sont peu crédibles (voir les hommes-singes et l’homme-panthère) et seule la venue sur l’île de Zetan possède un minimum de beauté.
Malgré tout ces défauts le film reste sympathique, surtout grâce à David Carradine, incarnant plusieurs rôles, et Christopher Lee (on se demande ce qu’il fout là, lui). En tout cas qu’est-ce qu’on se marre (enfin ça dépend aussi le prix qu’on a payé pour le film). A voir entre potes.
LA SCÈNE: Si l’apparition de Tara crucifiée surprend, c’est surtout la vision de Christopher Lee, vêtu d’une longue toge et d’un bonnet de Schtroumpf, dans un rôle de non violent. Rôle par ailleurs assez rare pour cet acteur (Dracula quand même). En tout cas, ça surprend et ça fait rire. Encore plus que dans le très bon The Wicker Man où il était aussi habillé de façon… particulièrement, à la fin.
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