Crimson Comics
Blocked Exit
(2004)
Blocked Exit, de son véritable titre Fusagareta Deguchi (塞がれた出口), est l’un des nombreux doujinshi hentai du mangaka Carmine pour sa collection des célèbres Crimson Comics. Des manga basés sur des héroïnes de jeux vidéos, d’animes ou de séries populaires qui se retrouvent bien souvent victimes de viols, que cela soit avec des hommes, des femmes ou des monstres. Le bondage (façon réaliste ou tentaculaire) est constant et les scènes yuri (lesbiennes) assez fréquentes. De même l’auteur semble avoir un penchant pour soumettre ses pin-ups à des orgasmes involontaires sous l’effet de caresses forcées. On lui reproche souvent de recycler ces mêmes idées et de retravailler les mêmes scènes, ce qui n’est pas faux, cependant la beauté de son trait et la tension érotique qui se dégage des scènes même les plus extrêmes lui permet de rester au top et de ne pas sombrer dans la vulgarité comme beaucoup de ses confrères.
Celui-ci est l’un de ses one-shot, c’est-à-dire une oeuvre à un seul numéro, et même l’un des rares doujinshi à être l’unique représentant d’une série, Fullmetal Alchemist. Étrange pourtant puisque la saga comporte plusieurs personnages féminins, et celle ici sélectionnée avait le potentiel pour un bon nombre d’histoire: la belle Winry Rockbell, mécanicienne surdouée, est en effet très populaire et tape immédiatement dans l’oeil avec sa tenue vestimentaire sexy (une simple bande de tissu autour de la poitrine). Comme tous les doujin, il n’y a pas de sortie officielle hors Japon et la version qui permet cette chronique provient d’une fan translation, faite par un amateur. Il s’agit du très connu Sayo (ou Sadahou), qui est d’ailleur un grand fan de Carmine. Je ne sais pas si Blocked Exit est la traduction littérale de Fusagareta Deguchi mais elle tient très bien la route comme d’habitude et permet une meilleure compréhension de l’intrigue.
Le récit n’entre pas dans la chronologie officielle de la série (on s’en serait douté) – j’entends par là qu’il ne s’agit pas du détournement d’un passage établit mais d’une histoire à part qui pourrait se passer n’importe quand dans la vie de Winry. Cela peut faire effet fanfiction mais permet de donner un contexte inédit. Quoiqu’il en soit, tout débute avec l’enlèvement de l’héroïne par un groupe d’hommes inconnus, lesquels la séquestre dans leur base souterraine sans possibilité d’échappatoire. Le leader de cette bande veut confier une tâche bien particulière à la jeune femme: la construction d’un automail (prothèse mécanique) pour son corps. Une pièce artificielle qui devra avoir la forme d’un sexe masculin afin qu’il puisse s’en servir ! Une tâche à laquelle la mécanicienne va être contrainte, ne pouvant sortir d’ici sans avoir terminé. Elle se met ainsi à l’oeuvre, façonnant l’automail dans un atelier, et ce prologue nous amène donc au premier chapitre, où elle présente à son geôlier le résultat de son travail.
Finalisant la chose, l’adolescente l’apporte à son commanditaire et lui fixe au corps, la connectant même à ses testicules afin qu’il puisse jouir normalement ! Il n’en faut pas plus pour comprendre les véritables attentions du criminel, lequel a bien spécifié vouloir une verge mécanique qui lui permettrait ressentir les mêmes sensations qu’une vrai. Celui-ci compte naturellement tester l’automail et va utiliser le corps de la jeune femme pour cela. La débarrassant de son pantalon (lui laissant inexplicablement sa culotte qu’il va juste déplacer pour s’introduire), le chef installe sa captive sur ses genoux et lui applique une lotion lubrifiante entre les jambes avant de la pénétrer brutalement. Les sensations qu’il va ressentir alors sont, comme il le souhaitait, celle d’un véritable sexe humain. Satisfait, il se met alors à aller et venir à l’intérieur de sa jeune prisonnière.
L’adolescente ne partage pas du tout ce plaisir et semble même prise de douleurs. Il est évident que le design n’était absolument pas prévu pour une telle utilisation et le contact de la prothèse ravage son intérieur. Malheureusement pour elle cela n’arrête pas son tortionnaire qui va prendre un malin plaisir à poursuivre son viol, humiliant d’autant plus la mécanicienne en lui signifiant qu’un tel automail ne peut convenir et qu’elle devra en construire un nouveau qui devra faire gémir les femmes de plaisir et non de douleur. Appuyant sa demande d’un violent coup de reins, infligeant une grande souffrance à sa prisonnière. Une manière de bien faire passer le message: elle va devoir lui fabriquer le “pénis ultime” si elle veut sortir d’ici, et celui-ci a intérêt à être conforme à ses désirs si elle ne veut pas être de nouveau victime de terribles douleurs internes. Elle va devoir se remettre au travail mais cette fois, elle va perdre sa tranquillité…
Pour s’assurer que la jeune femme puisse savoir comment créer le membre parfait, adapté au plaisir féminin lors des pénétrations, la petite demoiselle va être soumise à de nombreux tests visant à lui faire étudier l’anatomie humaine. Évidemment pas consentante, elle n’a malheureusement pas le choix et se retrouve bien vite attachée tandis que deux larbins vont introduire un gode en elle. Ce premier chapitre s’achève donc avec cette longue session, un nouveau viol déguisé que les pratiquant vous pousser à fond jusqu’à ce que l’adolescente atteigne l’orgasme. Une pratique humiliante qui va perdurer jusqu’à ce qu’elle ne puisse se retenir plus longtemps et explose devant eux. Une thématique très fréquente chez Crimson Comics.
Commence alors un nouveau chapitre où une petite ellipse temporelle est effectuée. Depuis un temps inconnu (plusieurs jours) Winry a été abusée par tous les hommes de la base, toujours sous le couvert lui faire étudier la forme parfaite de l’automail. L’adolescente est en fait devenue l’esclave sexuelle du groupe qui ne se borne plus à utiliser de simples objets, effectuant sur elles des pénétrations aussi bien vaginale qu’orale. Pour en rajouter à sa honte les hommes ne se contentent pas de prendre leur propre plaisir et insistent bien pour que son propre corps finisse par succomber à l’orgasme, la violant jusqu’à l’épuisement… A se demander quand est-ce que la pauvre mécanicienne trouve le temps de travailler !
Portée par l’espoir de s’en sortir une fois son travail accompli, elle va tout de même finaliser la prothèse et la présenter au leader. Un objet au design de sex toy qu’elle va lui greffer, pensant naïvement qu’elle sera enfin libre. C’était pourtant évident mais la nouvelle invention va une fois de plus être testée sur elle et Winry est encore fois dévêtue devant tous et soumise au viol. Pressé d’essayer son nouveau sexe, le chef du groupe lui accorde un minimum de repos en évitant de jouer avec elle. Une déclaration qui tient surtout de la provocation puisqu’il fait semblant de ne pas comprendre les réticences de son esclave, la préparant avec ses doigts jusqu’à ce qu’elle soit suffisamment mouillée pour la pénétration. La dégradant jusqu’à lui demander si elle est prête, il entre en elle et l’interroge sur les sensations qu’elle ressent.
Ne se contentant plus du plaisir physique, il va avilir la jeune femme par ses paroles en lui faisant remarquer qu’elle prend un grand plaisir avec cette prothèse et en l’amenant jusqu’à l’orgasme. Une humiliation supplémentaire sur laquelle il insiste, comme pour mieux la torturer… Notre histoire s’achève ainsi, la captive maintenue par un garde pour faciliter la tâche à son violeur, jouissant malgré elle de l’automail qu’elle a fabriqué. Le doujinshi s’achève sur cette ultime image, comme c’est déjà le cas dans plusieurs autres oeuvres de Crimson Comics, mais nul doute qu’elle va demeurer captive de ces hommes qui continueront à profiter d’elle. Et pourquoi pas à la forcer à travailler sur une série d’automails pour tout le groupe ? Auquel cas il vaut peut-être mieux à la demoiselle de ressentir un plaisir non désiré plutôt que d’avoir le vagin déchiré par de mauvaises prothèses mécaniques. Un mal pour un bien en quelque sorte.
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