Science-Fiction tagged posts

Biotherapy (1986)

Biotherapy (1)

Biotherapy

(1986)

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Comme ConTon, Gakidama, Guzoo et quelques autres, Biotherapy est un moyen métrage produit essentiellement pour profiter du boom japonais de l’horreur et de la vidéo dans les années 80. Contrairement à ses pairs toutefois, il s’embarasse à peine d’un script ou même d’un genre, puisqu’il tape aussi bien dans le body horror que le slasher, la SF d’anticipation et le splatterpunk. L’intrigue tourne autour d’une formule révoltionnaire nommée GT, capable de mutliplier par dix la taille de certains organismes...

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Down on the Farm (1987)

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Down on the Farm

(1987)

Un extraterrestre décrit comme un croisement entre un centipède et un homard bien rouge s’écrase sur Terre en 1809, dans un coin de campagne du Michigan. Compréhensiblement épuisé, il creuse un trou dans le sol pour cacher son vaisseau et hiberne pendant près de deux cent ans, et à son réveil il découvre qu’une ferme s’est installée sur le lieu du crash et qu’une grange au sol bétonné l’empêche de ressortir. Il déploie alors des racines qui vont pousser au-dessus de la surface pour lui trouver de la nourriture, décimant les animaux du propriétaire: un filament pénètre analement un chat pour le dessécher comme une momie et un jeune bœuf est déchiqueté l’intérieur...

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Ice Spiders (2007)

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Ice Spiders

(2007)

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Réalisateur autrefois inspiré de The Gate et Lectures Diaboliques, ce pauvre Tibor Takács a depuis sombré dans l’enfer du creature feature DTV pour ne jamais vraiment en sortir. Les années 2000 furent relativement prolifiques pour lui avec des titres comme Kraken, Mansquito, Rats et autres Mega Snake auxquels il faut rajouter ce Ice Spiders. Un téléfilm Sci-Fi Channel à base d’araignées géantes qui s’attaquent à une station de ski. Une intrigue banale pour un résultat prévisible, sans surprises ni gros moments, et avec une conclusion qui se veut un poil plus pessimiste que d’habitude mais qui nous en touche une sans faire bouger l’autre...

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Red Letter Lost Media: Blunt Justice (1999)

Red Letter Lost Media

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Blunt Justice

(1999)

Space Midgets! Aliens! Evil Bounty Hunters! and a 15 minute beating scene! Blunt Justice has it all. A sci-fi schlock space epic unmatched in modern cinema, Blunt Justice tells the story of a falsely accused space midget named Mooshoo (played by a 3 foot doll) who crash lands on earth after a space prison explodes. He is being hunted by a type 6 Bounty Hunter known only as X-638. Can he prove his innocence before he is vaporized? Can he find out who framed him and why? Can he take multiple blows to the head? Find out this and more in this ultimate schlock epic that has been nominated best amateur film of the year by the prestigious Rewind Awards!

Ne cherchez pas ce Blunt Justice, vous ne le trouverez nulle part à moins d’avoir ac...

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Richard Edlund vs. His Sons (199X)

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Richard Edlund vs. His Sons

(199X)

Remember Vietnam ?! Remember my mother ?!

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Avant RLM, il y avait GMP, bannière sous laquelle les deux compères Mike Stoklasa et Rich Evans tournaient leurs petits films lorsqu’ils étaient adolescents. Et tel Sam Raimi qui passa sa vie à martyriser Bruce Campbell à travers sa caméra, la majorité de ces projets étaient simplement l’occasion pour Mike de déguiser Rich et le bousculer dans tous les sens pour rire un bon coup. Rien ne le prouve plus que ce Richard Edlund vs. His Sons, qui met en scène une bonne DOUZAINE de Rich(es) périssant tous de manière ridicule pour notre amusement. L’intrigue, pratiquement inexistante et clairement improvisée, s’intéresse à Richard Endlund, qui apprend que ses 14...

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What is Kaiju ? | Kaiju Big Battel

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Kaiju Big Battel (et oui, la faute est intentionnelle) est une promotion de comedy wrestling où les lutteurs sont déguisés en monstres ridicules et supposément géants, s’affrontant dans des arènes dotées de miniatures en forme de villes pour parodier les célèbres combats de kaijū japonais. Le concept est loufoque mais suffisament plaisant pour permettre à la compagnie de perdurer depuis plus de dix ans, et ce malgré un budget que l’on imagine minuscule. Un cas plutôt unique même sur la scène indie, laquelle ne manque pourtant pas de représentants délirants (au hasard le japonais Hustle), qui perdure encore de nos jours grâce à son mélange d’humour pachydermique et de performances physiques réussies. What is Kaiju ? est la première (ou presque) vidéo postée sur sa ch...

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21 ans | Un grimoire psychotronique ?

Après deux décénnies de bons et loyaux services, il est peut-être temps de se retirer. C’est du moins une idée qui résonne depuis un moment et que j’ai déjà maintes fois évoqué ces dernières années. Plusieurs raisons à cela, sur lesquelles je ne reviendrais pas, mais néanmoins l’une d’elles ne m’a pas lâché pendant un moment: l’exercice de chroniquer œuvres après œuvres est un peu vain puisqu’il est impossible de parler de tout. Un problème qui n’affecte pas l’amateur de base, qui se contente des choses connues et facilement accessibles, mais qui devient un calvaire pour celui qui aime creuser et dénicher, et se retrouve avec une mane infinie de sujets...

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Mutant (1984)

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Mutant

(1984)

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Voici un film de zombies responsable de la faillite de sa maison de production ainsi que de la disparition mystérieuse de son président, qui à ce jour n’a toujours pas été retrouvé. A l’origine titré The Pestilence et inspiré par Le Fléau de Stephen King, le script fut acheté par Edward L. Montoro pour les besoins de sa Film Ventures International, spécialisée dans la série B, qui réalisa quelques classiques en son genre (Grizzly,Vigilante) et distribua du Bis italien comme Le Sadique à la Tronçonneuse. Fonctionnant à l’économie et déjà plombé par une poursuite avec les studios Universal pour la sortie de La Mort au Large trop ressemblante à leurs Dents de la Mer, le producteur fit réécrire l’histoire pour la rendre plus simple et moins cher à to...

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Taeter City (2012)

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Taeter City

(2012)

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Après Adam Chaplin, les italiens de Necrostorm poursuivent leur odyssée splatterpunk avec ce Taeter City qui expérimente un peu plus avec la fusion des genres et des techniques. Les CGI et retouches d’images sont plus nombreuses, les maquillages et effets mécaniques plus complexes, les décors plus ambitieux et le ton encore plus sombre et satirique. Des séquences d’animation et des miniatures sont utilisées à l’occasion et le chaos général monte d’un cran, prédisant le “gore épique” que le réalisateur cherchera à accomplir avec son projet suivant, Hotel Inferno. Cependant contrairement à son prédecesseur et à son successeur, cet opus est moins un film qu’une compilation de vignettes reliées entre-elles par quelques fils rouges...

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Dragon Fury (1995)

Dragon Fury

(1995)

I’ll answer more questions after we rest and have sex

Le titre Dragon Fury se rapporte à plusieurs choses. Il y a un film de à la Asylum datant de 2021, la version française du Cry of the Winged Serpent de Jim Wynorski, un vieux truc de kung fu aussi appelé Duel at Forest, et puis il y a ce jeu nommé Dragon’s Fury sur Mega Drive. Mais c’est surtout le nom d’un gros Z distribué par la Troma au milieu des années 90, même s’il convient de préciser qu’elle ne l’a pas produit et s’est contentée de le récupérer pour gonfler son catalogue. Si la vue de ces acteurs aux biceps surgonflés laisse présager un actioner quelconque à base d’arts-martiaux, l’histoire pompe en fait Terminator en remplaçant les flingues et les robots par des épées et cette b...

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