ARACHNID
(Espagne, 2000)
Réalisation: Jack Sholder
Scénario: Marc Sevi
Musique: Fransex Gener
Avec: Alex Reid, Chris Potter, Neus Asensi, José Sancho
Un OVNI arrive sur Terre. Un avion de chasse le repère et le pilote est obligé de s’éjecter sur une île pour éviter la collision. Il trouve alors l’alien qui se transforme en araignée géante… Quelques années plus tard, alors qu’une personne revient de l’île, mal en point, une expédition médicale est organisée pour trouver l’origine du mal de la victime…
Les références au film Spiders, réalisé quelques temps plus tôt, sont nombreuses (l’héroïne porte pratiquement les mêmes habits, l’araignée géante, cette même araignée se cachant dans un corps humain, la manière dont elle en sort, etc…), mais le reste du film est totalement différent. Jack Sholder réussit une ambiance digne de Zombi 2 dans la jungle moite, introduit le comique (avec le personnage de l’ethnologue qui ne s’inquiète jamais, quelque soit la situation) et rend ses personnages crédibles: même si la plupart n’existe que pour mourir, ils s’inquiètent les uns des autres et les morts sont vécues de manière dramatique par les autres protagonistes (notamment une scène où l’un d’eux abrège les souffrances de son camarade).
Le gore est peu présent, ce qui est étonnant pour une production de Brian Yuzna, et avec Steve Johnson aux effets spéciaux (mais les scènes gore sont réussit, comme l’énucléation de l’intérieur par une tique). Le tournage a eu lieu en partit à Barcelone et aussi à Mexico, le budget fut de cinq millions de dollars (utilisés surtout pour les créatures du film). Il est dommage que dès le début du film, les personnages qui survivront sont immédiatement identifiable (en plus, le héros n’est pas le perso le plus intéressant), mais la plupart des protagonistes sont attachant. Cependant une scène est absurde et vraiment ridicule: le héros affronte l’araignée géante au corps à corps avec une machette et en ressort avec juste une blessure mineure.
LA SCÈNE: Celle où le héros et l’héroïne se retrouvent collés l’un à l’autre par leur T-shirt avec de la toile d’araignée. Ils sont obligés de se dévêtir et se retrouvent assez gênés. Cette scène se déroule entre deux moments sérieux du film (une agression et un blessé à l’agonie).
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