1985. Retour vers le Futur sort au cinéma, le film fait un carton et Michael J. Fox devient célèbre.
La même année, on le retrouve dans ce Teen Wolf, petite comédie fantastique où le pauvre garçon se voit cantonner au même rôle d’étudiant maladroit. Cette fois il ne voyage pas dans le temps mais se rend compte qu’il peut subitement se transformer en loup-garou.
D’abord très gêné, il comprend vite comment tirer le bon côté de la chose et en profite pour devenir la star de l’équipe de basket de son lycée, emballer la fille qui lui plaît malgré celle qui lui colle au train depuis toujours et faire le poirier sur le toit du van de son copain… Et c’est tout ! Une comédie fantastique très très légère donc, ne comportant pour ainsi dire pratiquement aucun gags et qui est terriblement daté de son époque.
Pour résumer le film, Teen Wolf c’est: la bonne tronche de Michael J. Fox, une musique ringarde typique eighties (et pareil pour les vêtements), des acteurs exécrables, un scénario bidon où il ne se passe rien et un maquillage tenant plus de Chewbacca que du lycanthrope… En effet, le “loup” n’est qu’un Michael J. Fox poilu de partout, sans museau et issue des vieux maquillages de loup-garou des années 50 (tendance I Was a Teenage Werewolf). Rigolo et dans le ton du film mais très cheap.
A défaut d’être un bon film, Teen Wolf se prend à la rigolade. Mort de rire devant le maquillage, devant le cabotinage des acteurs, devant le scénario qui essaye de nous y faire croire à mort (faut voir la dernière scène où l’équipe de basket du héros, une grosse bande de losers qui atteint la finale uniquement grâce au super-pouvoir du garou, se la jouer grands gagnants en renonçant à leur seul atout, marquer le point malgré tout au dernier moment) et qui éclipse même son argument fantastique dans le dernier quart d’heure.
Un bon gros nanar (dont voici la chronique par Nanarland) qui compte toutefois une adaptation en série animée, qui anima justement notre enfance à la télévision, ainsi qu’une suite/remake, Teen Wolf Too (Teen Wolf two), sans Michael J. Fox bien sûr. Quant au réalisateur il poursuivra dans la catégorie canine avec Chien de Flic puis Beethoven 2…
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