Preview: Big Bad Wolf

 

Dans le registre grosse série B, voilà qu’arrive Big Bad Wolf qui, comme son nom l’indique va nous offrir une histoire d’un grand méchant loup. Relecture du Petit Chaperon Rouge version monster movie ? Pas du tout, juste un énième film de loup-garou plutôt banal… Car franchement, en dehors de quelques titres (Hurlements, bien que je le trouve très mou, Le Loup-Garou de Londres, et pas celui de Paris, Dog Soldiers – j’assume, ou encore Bad Moon) les loups-garous sont les bêtes maudites du ciné fantastique. Assez rares à trouver et généralement très mal traités, les pauvres petits gloumoutes n’ont jamais vraiment pu s’imposer (même dans les Underworld ils sont bien souvent en retrait).

 

 

Ici pas d’innovation, c’est de la grosse tambouille déjà mille fois resservis: comme nous le montre la bande-annonce, nous avons un prologue avec quelques militaires à la Predator qui se font décimer, puis un groupe de jeunes se rend dans le coin avant de se faire attaquer. Un pitch classique mais à la rigueur on pourrait s’en moquer un peu si la forme était un minimum bien tenue. Le soucis c’est que rien qu’aux premières images, on voit le massacre: jeu d’acteurs ratés, donzelles dansant nombril à l’air au ralentis avant de hurler à en péter les vitres, héros au torse imberbe et un gros loup au visage plat qui… parle ! Ça choque toujours. Un trailer très mal monté par ailleurs, ce qui est assez hallucinant: mêmes plans repris plusieurs fois, identité du loup-garou dévoilée et même gravement surlignée, musique en complet décalage…

 

 

Bref ça doit voler plus haut que les derniers David DeCoteau mais bon… un gros nanar ça ne se refuse pas, non ? D’autant que Clint Howard et sa trogne adorable viennent cachetonner !

 

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