Lost (and found) in the 5th Dimension
Épisode 40
Pin-Up
TENLEY PARRISH
Jessica Biel – Summer Catch (2001)
Ça ne sera pas éventer un secret que de dire que les romances à l’eau de rose ne sont pas vraiment mon truc. Attention, rien contre le genre qui a tout à fait le droit d’exister et possède à l’occasion de quelques perles comme tout autre type de production, simplement ce n’est pas quelque chose qui me parle personnellement et ses nombreux représentants ont tendance à être tout aussi similaires et répétitifs que peuvent l’être les slashers aux yeux d’un profane. Maintenant casez-moi dedans une actrice séduisante, et comme tout le monde je peux lui donner sa chance un soir de déprime. Summer Catch ne réinvente par la roue et, débarquant en 2001, semble même sacrément obsolète niveau intrigue tant il répète la même formule sans rien y changer. Impressionnant presque, même si ce n’est pas vraiment son défaut. Non, son problème vient surtout de l’acteur principal, Freddie Prinze Jr, pas vraiment la personne la plus charismatique qui soit. Certes c’est un beau gosse comme le cinéma d’alors en présentait beaucoup, mais il n’inspire guère la sympathie et ainsi son personnage se retrouve avec du plomb dans l’aile, résonnant peu avec le spectateur qui trouvera difficile d’avoir la moindre empathie pour lui.
Tout l’inverse de sa collègue Jessica Biel, dont la carrière était en plein envol et qui n’a pas grand chose à faire pour gagner le cœur de tous. D’une part son physique extraordinaire tape dans l’oeil, mais elle sait aussi se montrer mignonne, amusante et tout simplement expressive, contrairement à son partenaire qui de tire la tronche du début à la fin de l’histoire, boudant comme un ado attardé. Et Dieu merci le réalisateur a bien compris qu’il avait tout intérêt à tirer parti de la demoiselle pour donner un peu de valeur à son énième relecture du thème de la Belle et du Clochard. La protagoniste, une jolie ado du nom de Tenley Parrish, fait donc sa première apparition en grande pompe, émergeant sans prévenir d’une piscine dans un minuscule bikini, et au ralenti s’il vous plait. Son camarade en perd aussitôt le contrôle de sa tondeuse à gazon, et on le comprend: outre un maillot de bain riquiqui soulignant ses formes à merveilles, la jeune femme déambulent en toute insouciance, essorant ses cheveux mouillée, remontant l’élastique de sa culotte. Ses seins balottent, ses fesses remues, et elle expose pratiquement tout de son corps pendant une vingtaine de secondes. On ne pourra que maudire les producteurs de ne pas avoir offert au DVD ce vieux bonus du multi-angles, car vous pouvez être sûr qu’il y a eu plusieurs prises de cette scène durant le tournage.
Cela se conclut adorablement, Tenley étant témoin de la collision et souriant, déjà charmée par bellâtre, avant de piquer une tête. Simple, (trop) court et parfait pour simuler le coup de foudre. D’ailleurs le film va revenir sur le sujet après-coup puisque l’héroïne va évoquer l’incident au maladroit, l’invitant à venir profiter du bassin avec elle un de ces jours. Et ce n’est pas une pluie forte qui va arrêter les deux tourteraux, l’adolescente va déshabillant sans complexe sous l’averse avant de plonger, provoquant presque son compagnon afin de le pousser à la suivre. N’écoutant que sa libido, celui-ci s’exécute et va pouvoir partager un bon moment… pendant environ une minute avant que leur boucan ne réveille monsieur Parrish, un papa américain typique qui va interrompre ce batifolage nocturne en pensant avoir affaire à des rôdeurs. Pas de regret pour le public cependant car on aura le temps de reluquer Miss Biel une nouvelle fois, toujours en petite culotte de bain et avec un T-shirt court si fin qu’il laisse apparaître des tétons durcis par le froid. Quelques plans sous-marins bienvenus insistent sur ses longues jambes qu’elle agite, faisant quelques brasses hypnotiques sous l’eau.
Altertée par les braillements de son paternel, et découvrant que son petit ami à courageusement prit la fuite avant elle, Tenley se cache un instant sous la surface – nous offrant un dernier instant d’érotisme aquatique avec une poitrine pratiquement visible par transparance, puis s’enfuit elle aussi, laissant aux plus pervers le soin de fixer ses seins rebondissants dans le mouvement. Quelques bisous après, Prinze Jr. l’abandonne à son sort et jamais le scénario ne nous raconte comment la jeune femme est retournée dans sa chambre pratiquement nue et totalement trempée sans alerter ses parents pourtant sur le qui-vive. Et Summer Catch va malheureusement ignorer la piscine pour se concentrer sur son intrigue et ses matches de baseball après ça, nous privant de toute autre séquence en maillot de bain. Heureusement le cinéaste continue quand même d’exploiter son actrice, comme dans ce moment où elle assiste le héros dans son entrainement, prétendant être une lanceuse. Jean moulant, débardeur court laissant voir un bout de ventre rose, elle présente là encore des bouts de seins durcis visibles et n’hésite pas à se pencher bien en avant face à la caméra pour nous le faire savoir.
Autrement elle ira passer la tondeuze chez lui pour se faire pardonner de l’attitude pète-sec de ses parents bourgeois et lui montrer qu’elle n’a rien contre le travail manuel. Si vous aviez voulu voir comment Jessica Biel aurait rendu dans les années 80, ce passage est pour vous, puisqu’elle aborde un short en jean, un T-shirt sans manches suffisamment échancré pour montrer son soutien-gorge, et là encore dénude son abdomen pour l’occasion, la caméra captant furtivement son petit nombril au détour de quelques cadrages. Cela ne dure que quelques secondes mais on peut déjà l’imaginer ainsi vêtue dans un bon vieux Vendredi 13. Enfin on pourra également apprécier quelques autres tenues plus anecdotiques mais néanmoins agréables à regarder, comme ce pyjama ordinaire mais aguicheur qui laisse entrevoir les cuisses de rêve de la jeune femme, cet ensemble noir très simple mais exhibant là encore un midriff alléchant (et à lécher), ou encore ces T-shirts bleus et verts tout à fait ordinaires mais soulignant à la perfection la poitrine surnaturelle de Jessica. Autant dire que le spectacle est assuré et cela peut amplement suffire pour pardonner tous les torts de l’oeuvre comme ce happy end caricatural qui n’aurait pas dépareillé dans la parodie Not Another Teen Movie.
Et puis bon, outre le corps splendide de Tenley, visez le casting: Matthew Lillard dans le rôle du meilleur pote, Fred Ward dans celui d’un gentil papa, et même Brian Dennehy, le vilain flic de Rambo, dans celui du coach. Non vraiment, le chick flick n’est pas mauvais par principe et on peut y trouver plein de bonnes choses si on veut. C’est juste que Freddie Prince Jr. n’en fait absolument pas partie.
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