LE PROVISEUR
The Principal
(USA, 1987)
Réalisation: Christopher Cain
Scénario: Frank Deese
Musique: Jay Gruska
Avec: James Belushi, Louis Gossett Jr., Rae Dawn Chong, Kelly Minter
Rick Latimer est un professeur au comportement agressif. Il est muté au collège Brandel en tant que principal, et se retrouve dans un lieu où règne la violence. Personne n’approuve sa façon de remettre les choses en ordre, ni ses élèves, ni les dealers, ni les professeurs. Il ne peut compter que sur lui-même et sur le surveillant principal. Sans parler du caïd du collège qui veut lui faire la peau…
Le sujet n’est évidemment pas original puisque l’on se rapproche de film comme Esprits Rebelles ou plus particulièrement de la série des Substistute. L’histoire, tout en restant sérieuse dans le fil directeur (d’école), se permet beaucoup d’escapades comiques. Le genre (lycée pour jeunes en difficultés) connait pourtant déjà son lot d’adaptations amusantes, entre autres avec Prof et Rebelle ou Sister Act 2. Ici, Cain réalise plutôt bien son film, n’exagérant pas dans les scènes violentes contrairement à The Substitute (sauf lors d’une scène où Belushi se balade dans le lycée en moto !) et ne tombant pas dans le drame social comme dans Esprits Rebelles. Les acteurs James Belushi et Louis Gossett Jr. assurent parfaitement leurs rôles et le duo fonctionne bien. Ce film est donc plutôt réussi, et n’a pas d’autres prétentions que d’être un divertissement pour son public.
LA SCÈNE: La séquence d’ouverture présentant le personnage de James Belushi. On le voit complètement bourré dans un bar, attendant le retour d’une femme. Lorsqu’il se rend compte que celle-ci est avec un autre homme, il reste sans réaction particulière, se disant que ce n’est finalement pas très grave. Son regard s’arrête vers le bar. La caméra nous montre une batte de baseball accrochée à un mur. Puis c’est l’explosion du personnage qui, totalement hystérique, se jette dessus pour aller cogner le nouveau type de la femme. Plus tard, on reverra Belushi se bourrer dans le bar. Un plan large montre alors (mais de façon assez discrète) le barman décrocher sa batte pour la ranger ailleurs.
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