Jeudi 5 Juin 2001
La nuit dernière, je n’ai pas dormi. D’étranges cris et battements d’ailes m’ont tenu éveillé.
Depuis hier la situation s’est dégradée et frise le chaos. On prétend qu’un virus s’est échappé de l’usine, on empêche les gens de quitter la ville. Par mesure de sécurité je me suis procuré une arme chez l’armurerie de Robert Kendo. C’est un simple pistolet mais d’une grande précision: un Beretta 9mm.
Des cadavres ont disparu du cimetière et les rues grouillent de vermines comme des rats ou des insectes de taille imposante. Les flics ne savent pas où donner de la tête, c’est la panique totale !
Maria est venue chez moi avec ses affaires, elle m’a dit que des types étranges rôdaient dans la ville, marchant bizarrement. L’hôpital est envahi par la population suite à une vieille affaire de meurtres dans les montagnes, aux limites de la ville…
Avant de rentre chez moi ce soir, j’ai aperçu plusieurs hommes tout en noir avec des masques à gaz et des mitraillettes. Ils n’avaient pas l’air de flics…
A l’heure où j’écris, Maria dors. Dehors on entend des bruits bizarres mais surtout des gémissements humains. Comme des râles graves…
J’ai mon arme à portée de main. Je crois que je vais barricader la porte et les fenêtres avant de me coucher.
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