Destination Finale 2 (Final Destination 2, 2003)

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DESTINATION FINALE 2

Final Destination 2

(USA, 2003)

 

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Réalisation: David R. Ellis
Scénario: J. Mackye Gruber, Eric Bress, d’après une histoire de J. Mackye Gruber, Eric Bress et Jeffrey Riddick
Musique: Shirley Walker
Avec: A.J. Cook, Ali Larter, Michael Landes, Jonathan Cherry, Tony Todd, James Kirk

 

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Alors qu’elle part en week-end avec ses amis, Kimberly Corman a une vision d’un carambolage meurtrier au moment de prendre l’autoroute. Bloquant la circulation, elle sauve la vie de plusieurs personnes, le crash ayant effectivement lieu. Quelques temps plus tard, l’un de ces miraculés décède dans un autre accident. Rendant visite à Clear Rivers, l’unique survivante du vol 180, Kimberly apprend qu’elle et les autres automobilistes sont sur la liste de la Mort…

 

 

Copie du premier opus, cette séquelle reprend la même trame et le même déroulement que l’original. Les personnages du précédent volet ayant survécu ne sont presque pas présent. Alex Browning, le héros, est déjà mort au début du film. Il ne reste que Clear Rivers, qui a décidée de s’interner dans un asile. On peut saluer l’idée de remplacer la bande de jeunes habituelle (même si on croit se la payer au début) par un groupe plus varié, comprenant aussi bien une mère de famille ayant la quarantaine qu’un jeune de 15 ans.
Tout comme dans Destination Finale, la Mort est omniprésente. Même lors du générique de début, avant que la vision du carambolage n’est lieu, des signes sont laissés aux spectateurs (l’inscription “Road Trip” cachée, qui donne “Road R.I.P.”), qui permettent d’annoncer la Mort et n’arrêtent pas d’intervenir (la chanson Highway to Hell d’AC/DC), bien que quelquefois ceux-ci ne semblent plus être le fruit du hasard mais ne sont que des éléments scénaristiques pour prévenir de tel ou tel danger (les visions de l’héroïne). Menaces qui aboutissent le plus souvent à la mort d’un personnage, parfois la plus improbable et la plus stupide. Elles sont d’ailleurs le moteur principal du film, et ça David R. Ellis et ses scénaristes l’ont bien compris. Du coup, la Mort se fait encore plus perverse que dans le premier opus et Destination Finale 2 se trouve être encore plus gore (un ado écrasé par une vitre, un type empalé à l’œil alors que le mot “eye” apparaissait sur son frigo, décapitation par un ascenseur façon L’Ascenseur justement, corps brûlés ou coupés en deux…). Et c’est ce qui fait la force de ce nouveau volet: des meurtres graphiques et cruelles comme ont ose plus en montrer (toutes proportions gardées dans le cadre d’un film pour jeunes de ces dernières années).
Reste que ces morts mises à part, le film est le même que le précédent, de la vision annonciatrice de malheurs du début jusqu’au final (hilarant). On retrouve même (et avec plaisir) Tony Todd, toujours aussi énigmatique. Une séquelle qui se hisse au même niveau que l’original, tout en étant plus gore. Très amusant à voir, une suite qui ne fait pas honte à son prédécesseur.

 

 

LA SCÈNE: La vision dantesque du carambolage sur l’autoroute, très lentement mise en scène avec une série de signes faisant pressentir l’imminence du danger. Et lorsque la catastrophe arrive, c’est un long moment de morts violentes et sadiques (et même stupides: voir comme une bouteille d’eau peu vous empêcher de freiner !) qui semblent ne jamais s’arrêter, au point de nous en faire oublier qu’il ne s’agit encore que d’une vision.

 

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