Il s’appelait Henry Silva, et il était pratiquement l’image que ce faisait Ian Fleming de son James Bond. Un type grand, brun, froid, au visage marqué et au regard terrifiant. Un homme qui, s’il n’avait pas été acteur, aurait pu être un tueur professionnel tant il avait le physique de l’emploi. Il décida plutôt de devenir comédien, ce qui était sans doute le meilleur choix, mais cela ne l’empêcha pas de jouer plus d’une fois les assassins, les criminels et les militaires fous, massacrant ses collègues par dizaines, par centaines mêmes, des années 50 jusqu’au tout début des années 2000 et à travers aussi bien la série B américaine que le Bis italien et même le cinéma tout à fait normal...
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“What the FUCK is a Toxic Crypt ?!” se demandera le profane, le nez sans doute poudré d’une farine illégale. Et bien mon ami, il est un peu tard pour se poser la question puisque l’endroit ferme ses portes après une dernière double-chronique remarquable à propos de Brett Piper. On a beau avoir été prévenu longtemps à l’avance cela fait quand même drôle, et le sentiment qu’une page se tourne devient tout aussi vrai pour le lecteur que le rédacteur. La Toxic Crypt, donc, était le site Internet d’un Rigs Mordo, métalleux fan d’Horreur et de monstres qui aura pendant plusieurs années pondu articles après articles sur le genre...
Lire...Lorsque quiconque évoque Ray Liotta, il déclenche chez son interlocuteur une réponse mentale immédiate: des souvenirs du film Les Affranchis de Martin Scorsese. C’est ainsi depuis 1990, et ce phénomène s’explique assez simplement du fait que Ray Liotta, l’acteur, y était absolument parfait. Il aura tenu de nombreux autres rôles après cela, mais aucun n’a jamais atteint la cheville du personnage de Henry Hill, version Hollywoodienne du véritable mafieux du même nom. En fait le seul qui soit vraiment reconnu par le public date de l’année précédente, dans le sentimental Jusqu’au Bout du Rêve, où Kevin Costner fabrique un terrain de baseball pour invoquer les fantômes de quelques grands joueurs...
Lire...Fred Ward était l’acteur le plus cool du monde. Ce n’est pas moi qui le dit mais un journaliste de Mad Movies dont je ne me souviens plus le nom il y a bien longtemps, dans je ne sais plus quel numéro à propos de je ne sais plus quel sujet. Mais cela ne m’empêche pas d’être totalement d’accord avec lui, et beaucoup le sont sans doute aussi. Une impression qui provient peut-être du parcours atypique du comédien , issu d’un milieu défavorisé et qui aura vadrouillé un peu partout au grès du vent. Ainsi ses parents divorcèrent alors qu’il n’avait que trois ans, la faute à son père alcoolique souvent incarcéré, et sa maman refit sa vie avec un forain, faisant que la famille bougea très fréquemment sur tout le territoire...
Lire...20th ANNIVERSARY
– 2002-2022 –
Ainsi donc nous y sommes. Le 20ème anniversaire, non pas du site, encore tout jeune, mais de cette improbable odyssée que j’ai entamé alors que je n’avais pas le Bac, que je vivais chez mes parents et que j’étais encore puceau. Bien des choses ont changé depuis, à commencer par mes talents de rédacteur qui sont passé d’inexistants à vaguement acceptable, et après tout ce temps ce qui commença comme une simple expérience est devenu une habitude tenace. Une de mes seules activités si je devais être franc, et pourtant à voir les chiffres, on ne dirait pas ! Car actuellement It Came From the 5th Dimension ! c’est approximativement 406 chroniques de films, 136 de bandes-dessinées en tout genre, 96 de productions télévisées, 42 concernant zi...
Lire...Parfois je regrette le temps où je tenais un blog stupide, quand je pouvais pondre un billet à propos de n’importe quoi avec une seule image à l’appuie. Ce n’était ni constructif, ni intelligent, mais au moins je pouvais écrire sans me stresser à propos de recherches appronfondies, du sens de la formule, de discipline orthographique et de mise en page. Du coup aujourd’hui je vais revenir à cette époque le temps d’un article inutile, car mon sujet est si mince qu’il ne vaut pas tellement plus. Mais après tant d’années à me pencher dessus, je me sens presque obligé d’en parler un peu: j’ai finalement réussi à identifier ce Justicier d’Okinawa, que Powder édita par chez nous en VHS...
Lire...“Ladies and gentlemen, I love you, thank you for coming, but I can no longer continue.”
– Meat Loaf, au Metro Radio Arena de Newcastle (2007)
Octobre 1993. J’ai neuf ans et mes goûts musicaux sont inexistants. A cette époque j’écoute surtout les trucs de mes parents et des reliques de ma petite jeunesse sans que rien ne me touche personnellement. Et puis un jour, à la télé, une publicité attire inexplicablement mon attention à travers quelques notes et paroles en anglais que je ne comprends pas: le narrateur présente Meat Loaf, dont le nouvel album vient de sortir, et son tube I’d Do Anything for Love (But I Won’t Do That)...
Lire...“C’est pas des préservatifs qu’il lui faut. C’est une muselière.”
Ce mois de Novembre s’achève et avec lui disparaît ce bon vieux Art LaFleur, dont nous étions sans nouvelles depuis son départ à la retraite en 2017. Acteur méconnu du grand public pour la simple raison qu’il n’a pratiquement jamais eu le moindre grand rôle malgré sa participation à quelques grosses productions, mais il aura su s’imposer auprès des cinéphages et des fans de séries B grâce à un physique imposant et un charisme indéniable lui permettant de se faire remarquer. Spécialisé dans les personnages secondaires, voir même tertiaires, il fit évidemment son pain sur de nombreuses séries télé à la mode depuis le début des années 1980 et on l’y retrouve un peu partout: Alerte à Malib...
Lire...Un peu oubliée de nos jours, la saga Blood Island représente pourtant un gros pan du cinéma d’exploitation philippin et de la carrière de son créateur, le cinéaste Eddie Romero. Réalisateur spécialisé dans la grosse série B (Beast of the Yellow Night, Black Mama, White Mama, Beyond Atlantis), il produisit la série avec plusieurs partenaires sous la bannière d’Hemisphere Pictures, une boite qui distribua aussi quelques titres d’Al Adamson en son temps. C’est au total quatre films qui virent le jour entre 1959 et 1970: Terror is a Man, Brides of Blood, The Mad Doctor of Blood Island et Beast of Blood, chacun se déroulant sur la même île tropicale surnommée l’Île de Sang...
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