Blight (1981)

Blight(1)

 

Blight

(1981)

 

Un entrepreneur crapuleux récupère à coups de pots de vin un terrain de plusieurs centaines d’hectares pour son projet de communauté résidentielle pour riches. Une zone protégée qui arbite une gigantesque colonie de papillons de nuit, qu’il pense exterminer avec un mélange d’insecticides et de défoliants non approuvés. Manque de bol cela ne fait que provoquer une mutation chez les bestioles qui ne grandissent pas en taille, mais deviennent meurtrières. Quelques années plus tard une fois le chantier terminé et les habitants installés, elles refont surface par millions sous la forme d’un grand nuage noir qui s’abat sur la ville et la plupart périssent durant l’attaque, le livre s’intéressant alors aux différents groupes de survivants qui tentent de s’échapper. L’endroit étant autonome et les lignes téléphoniques ayant été coupées, ils ne peuvent compter sur des secours extérieurs et certains pensent déjà utiliser l’aérodrome pour s’envoler d’ici. Mais même un avion ne fait pas le poid contre les raids kamikazes des créatures, et c’est le crash.

D’autres espèrent s’enrouler de cellophane et sacs poubelles pour se protéger des pattes crochues qui peuvent déchirer les chairs et des longues trompes suçant le sang, mais les sales bêtes peuvent aussi étouffer leurs proies en s’infiltrant aussi bien à travers les oreilles et les narines que dans dans la gorge, ou tout autres orifices sans défenses. Une mère en deuil en fait les frais lorsqu’elle décide de se laisser mourir après la perte de de son enfant, pensant que les monstres ne pourront pas la faire souffrir plus que ça… jusqu’à ce qu’ils la percent si douloureusement qu’elle se retrouve dans une position permettant de “conquérir des zones obscènements tendres et privées”. Un homme pareillement accablé va enfiler une combinaison de plongée pour se protéger et part rendre visite au grand responsable de tout ça, jusqu’ici à l’abris dans sa grande maison. Malgré les tragédies l’auteur nous fait quand même rire, volontairement ou non, avec narration parfois décalée et absurde (“Didn’t they have any idea that they weren’t supposed to eat people ? What was she, a sweater ?”) et cette première victime défiguré à l’extrême qu’il a choisi de nommer Bill Maher. Ecrit par un Mark Sonders qui cache en fait Michael Berlyn, game designer créateur de Bubsy !

 

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