Preview: Doomsday

 

Neil Marshall, celui à qui l’on droit le très sympa Dog Soldiers (j’assume) et le chef d’œuvre The Descent, fait l’étrange choix de nous livrer Doomsday comme prochain opus de sa carrière. Surprenant car, malgré un budget de blockbuster assez confortable, on voit mal comment un sujet pareil a pu attirer le réalisateur. On voit encore moins comment la qualité pourrait être au rendez-vous après une pourtant très bonne progression entre les deux précédent métrage. Car pour l’heure, Doomsday ne ressemble en rien à ce que l’on aurait pu attendre du réalisateur, et au contraire évoque beaucoup trop à ce qui a (récemment en plus) déjà été vu…
Ainsi l’histoire, digne d’un bon vieux Bis façon Les Nouveaux Barbares, nous raconte la mise en quarantaine de l’Écosse suite à une épidémie ravageuse qui décime une bonne partie de la population. Un énorme mur est érigé et la population désespérée est abandonnée à son sort. Trente ans plus tard, le virus refait son apparition à Londres et une équipe est envoyée sur l’île pour trouver un remède (pourquoi dans une zone supposée contaminée, vous me direz ? Ben parce que si y a des survivants c’est qu’il doit y avoir un remède… sérieux).

Voilà donc, pêle-mêle, un peu de 28 Jours / Semaines Plus Tard (des plans sont quasi semblables), de Je Suis une Légende, de Resident Evil (pour la nana invincible), d’Underworld (pour son look), de Land of the Dead (le blindé dans la ville fantôme et McDowell semble avoir un rôle semblable à celui de Denis Hopper) et de Mad Max (le look des guerriers, la scène de poursuite avec un camion), même si là en fait ça ressemble beaucoup plus à Absolom 2022. On pourrait aussi citer 300 avec son “This is…” non pas Sparta, n’empêche qu’on s’y attendrait presque… Bien que l’esprit soit propice à un bourrinage barbare très à la mode par ces temps, et après les combats sadiques de The Descent on imagine très bien que Marshall nous livrera un très bon spectacle à ce sujet, Doomsday semble pêcher quand même d’un manque d’originalité flagrant, et dire qu’en fait l’histoire n’est qu’un prétexte pour aligner les séquences flattant le Cimmérien qui sommeil en nous, il n’y a qu’un pas qu’on est quand même tenté de franchir.

 

 

Autre bizarrerie, la mise en avant de Rhonda Mitra pour le premier rôle. Non pas que la demoiselle soit une illustre inconnue, loin de là, mais sa présence est quand même associé à des projets bancales voir sérieusement mal fichu: Highwaymen, ou bien le Beowulf avec Lambert. Et a Beowulf on pense durant certaines images, ce qui n’est pas bon signe (sauf si on veut rire, remarquez). Une Rhonda Mitra semblant revenir sur le devant de la scène par ailleurs, puisqu’on l’annonce comme rôle principal pour un prochain blockbuster à venir: Underworld 3: Rise of the Lycans. Mais ce qui perturbe, c’est que son rôle semble quand même un peu beaucoup inspiré du personnage de Snake Plissken !
On attend donc avec un peu de crainte l’arrivée de Doomsday sur nos écran, même si l’image “haute définition” semble quand même faire montre de certains moyens, et un casting assez alléchant retient notre attention: le revenant Bob Hoskins (avez-vous oublié Super Mario Bros. ?), un Malcom McDowell qui ressemble encore au Dr Loomis et visiblement l’irlandais Sean Pertwee sera de la partie (le sergent avec un morceau de tripe en moins dans Dog Soldiers).

 

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