2001 Maniacs
(2005)
Après un Blood Feast 2 intervenant presque 40 ans après l’original, on pouvait s’attendre à tout. Qu’il s’agisse de suites ou de remakes, les films Gore de Herschell Gordon Lewis allaient désormais connaitre un lifting en ces premières années 2000. C’était le début d’une incroyable vague de reprises qui persiste encore aujourd’hui, les termes “reboot” et “reimagining” ayant remplacés celui de remake afin de brosser le spectateur dans le sens du poil. Et si la séquelle de Blood Feast faisait encore intervenir le Parrain dans sa production, les nouvelles versions de Two Thousands Maniacs ! et de Wizard of Gore le snoberont complètement, ne lui demandant certainement pas son avis sur la question et se contentant de capitaliser sur son nom à lui.
Certains diront que ce n’est que justice puisque le bonhomme n’était lui-même qu’un capitaliste en recherche d’argent facile, mais au moins H.G. Lewis était un humain véritable et amusant dans son maniérisme quasi forain, cherchant à se démarquer des autres, alors que ses remplaçants sont une bande de types en costards ne se basant que sur des statistiques, des enquêtes et des mouvances, chacun de leur produit se devant d’être similaire et étiquetable car Dieu nous garde de prendre des risques ! Le Gore, autrefois incompris et anticonformisme, est désormais une norme ainsi qu’un bon argument de vente. Les temps changent.
Certains l’ont bien compris et il existe un “style” d’horreur calibré spécifiquement pour une audience en demande de violent, de trash et de sanglant, mais adapté à un cadre contemporain. Des produits modernes qui semblent à priori comparables à n’importe quels autres films d’horreur, mais qui possèdent un petit quelque chose de différent. Sensiblement factices et jouant surtout sur la corde “fan” en affichant des stars et/ou des références passées. Comme Piranha 3D par exemple. J’aime appeler ça le style Fangoria, car toutes les productions auxquelles s’est associé le célèbre magazine possède ce ton si particulier. Pour ceux qui ne voient pas de quoi je parle, je vais me contenter d’un seul nom: Eli Roth.
Ce n’est une surprise pour personne si je dis que le cinéaste est désormais détesté d’à peu près toute la communauté, quand bien même il fut à ses débuts considérés comme l’avenir du genre. En remettant les choses dans leur contexte c’est assez compréhensible: nous sortions tout juste de l’ère PG-13 superficielle construite par cet arnaqueur de Kevin Williamson, et après de longues années de titres insipides et dénués de violence, destinés en fait au grand public, il était temps de tomber dans l’extrême inverse. Avec Cabin Fever, Eli Roth a plus ou moins donné le ton et quelques jeunes réalisateurs ont marchés dans ses traces, livrant des œuvres “fun et gore” avec une certaine sincérité dans la démarche, mais pour un résultat malheureusement moins naturel que les Séries B d’antan.
Dans le cas qui nous intéresse, c’est Tim Sullivan qui investit le projet, lequel mise sur une seule chose pour attirer le fan: sa participation, dans sa jeunesse, au cultissime The Deadly Spawn. En réalité celui-ci n’a effectué qu’un rôle secondaire dans la confection du film (un « assistant » de quinze ans qui aidait à manipuler les marionnettes et faire gicler le sang) mais celui-ci étant si célèbre et vénéré, cela fonctionne. Deux autres cartouches: son A Christmas Treat, qui a gagné le concours de court-métrages organisé par Fangoria (tiens donc !) et sa participation à la production de Detroit Rock City, pourtant assez mauvais, qui l’engage comme fan de gros rock, évidemment le genre associé au style Horreur des 80s.
Lorsqu’il annonce le projet, sa première bonne idée est de ne pas titrer le film exactement comme son modèle, mais de lui faire un clin d’œil: 2000 Maniacs devient 2001 Maniacs, ce qui affiche la distinction. La seconde c’est de faire appel à une figure estimée du genre et ainsi gagner la confiance du public: ici, c’est Robert Englund qui prend la tête d’affiche, dans le rôle de l’inoubliable Maire Buckman. Parfait puisque l’acteur, qui cabotine bien souvent, pourra se lâcher totalement et ainsi livrer une performance du même tonneau que dans l’original ! Mais un peu facile également, et en 2005 il n’y a plus rien d’extraordinaire à voir Englund cachetonner dans une petite production horrifique en jouant sur sa réputation.
D’où le “factice” que j’évoquais plus haut: les éléments sont bien là, mais ils paraissent plus calculés que naturels, et si cela ne change techniquement rien à la production, ça se ressent quand même un peu. Bien heureusement Tim Sullivan n’est pas Eli Roth et sait encore se tenir. En fait il sait même exactement quoi donner aux fans, partant du principe que le public de son 2001 Maniacs à grandit avec le Two Thousand Maniacs ! de H.G. Lewis. Pas la peine de garder le suspense sur la l’intrigue, de rejouer le twist final ou de totalement revisiter le scénario: il n’y a que Pleasant Valley, ses fantômes et son festival sanglant qui comptent, et là-dessus le réalisateur ne ment pas, inscrivant son remake dans la droite lignée de l’original avec un Gore cartoonesque à souhait et totalement fou.
L’histoire, un peu plus moderne, reste inchangée: une bande de touristes Yankees en vacance se retrouvent détournés de leur chemin et atterrissent dans une étrange ville Sudiste qui n’apparaît sur aucune carte. Les habitants les érigent en invités d’honneur pour leur grand festival (ici le Guts’n Glory Jubilee qui a lieu tous les ans, plutôt qu’un centenaire) et les obligent à rester pour le weekend, mais sous son apparence hospitalière la population conserve un horrible secret: ce sont les fantômes des villageois massacrés durant la Guerre Civile par une troupe de soldats Nordistes.
Depuis ce tragique évènement, les 2001 résidents de Pleasant Valley reviennent tous les ans pour se venger, mort pour mort, ne pouvant trouver le repos jusqu’à ce qu’ils aient à leur tour prit 2001 âmes…
On note quelques modifications qui servent à explorer un peu plus le côté surnaturel du scénario, la première étant le changement de modus operandi des Sudistes pour des raisons de date. Un centenaire ne fonctionnant désormais plus à notre époque, il a été décidé de rendre les meurtriers plus expérimentés en leur offrant un festival régulier. De même, il n’y a plus vraiment de nombre défini de victimes (un couple supplémentaire débarque après l’arrivée des six personnes traditionnelles, et si Buckman s’en agace un peu au début, il laisse vite couler) et surtout les fantômes ont un objectif: sacrifier 2001 personnes afin de venger chacun d’entre eux et ainsi gagner le repos éternel.
Un autre détail, subtile et pas facilement détectable au premier coup d’œil, a été rajouté pour gonfler le secret de la ville: plus le temps passe et plus l’apparence des citoyens se dégrade ! S’ils ressemblent à des êtres humains tout à fait normaux au début, exactement comme dans l’original, les revenants finissent par sembler plus terne, plus sale, de vieilles blessures s’ouvrent et se mettent à saigner, jusqu’au banquet final sonnant le glas du festival, où ils ressemblent à des zombies démoniaques. Les maquilleurs ont su garder le changement très discret, comme par exemple avec Buckman qui, borgne, voit une cicatrice apparaître progressivement derrière son bandeau, et Tim Sullivan a préféré ne pas appuyer l’idée avec des gros plans, laissant notre sens de l’observation faire le boulot.
Les autres changements sont mineurs et concernent surtout les personnages. Si Buckman demeure, il est maintenant le père de Rufus et Lester, tandis que la dragueuse Betsy est remplacée par pas moins de quatre femmes différentes ! C’est surtout Miss Peaches qui fait office d’alter-ego, prostituée en soutif et short moulant qui serait incendiaire si sa vulgarité n’était pas appuyée par des dents du bonheur et un langage de charretier. Mais avec elle viennent une laitière aux seins énormes et deux cousines lesbiennes faussement naïves. Billy, l’enfant pendeur de chats, est maintenant un adolescent nommé Hucklebilly, Lester est devenu un baiseur de mouton et Rufus semble être homosexuel. Enfin, le Maire Buckman trouve son pendant féminin avec Granny Boone, sorte de matriarche s’occupant des plus jeunes.
Rien d’important, et même rien de franchement intéressant. Ce qu’il l’est, cependant, c’est la totale reconstruction de Pleasant Valley qui ne ressemble cette fois en rien à une ville contemporaine. L’endroit garde maintenant ses origines de l’Ouest Sauvage et ressemble à une véritable ville fantôme. Ses habitants semblent naturellement provenir d’un autre siècle, et ainsi les Pleasant Valley Boys, les guitaristes qui jouaient l’inoubliable thème de Two Thousand Maniacs !, évoquent de véritables musiciens du XIXème siècle tandis que le bellâtre Harper ressemble à un dandy.
Du reste, la formule de H.G. Lewis demeure inchangée et les évènements de 2001 Maniacs suivent à la lettre ceux de son prédécesseur, enchainant les atrocités improbables après une introduction jouant sur le choc des cultures et le bizarre de la situation. Un type est broyé dans une presse géante et ses yeux jaillissent de ses orbites comme dans un épisode de Looney Tunes, un autre boit du Moonshine acide et se liquéfie presque totalement dans son lit tandis qu’un queutard se fait littéralement bouffer le sexe par sa partenaire, qui porte un dentier en métal meurtrier. Une pauvre victime est écrasée par une cloche géante lors d’un appel général tandis qu’un jeune gay est “puni” de son péché en se faisant empalé par l’anus avec une broche géante, se retrouvant tout prêt pour le barbecue !
Le film rend également honneur à l’écartèlement plutôt raté du premier opus, la jeune femme le subissant étant ici trompée dans un faux jeu sexuel qui nous vaut de la voir se tortiller un moment sous le tiraillement des cordes, ce qui est toujours sympa à regarder vu le physique de la demoiselle.
Enfin Tim Sullivan n’en reste pas qu’aux meurtres et s’amuse avec la notion de festival: des têtes coupées sont utilisées comme cible lors d’un jeu de lancé de fers et les personnages mangent sans le savoir l’un des leurs durant un repas, ne réalisant pas qu’un morceau de viande comporte le tatouage que la victime portait sur la fesse ! Une adorable fillette broie une souris dans une presse métallique “en toute innocence” tandis que l’héroïne découvre une réserve de bocaux où sont conservés les restes des invités des années précédentes…
Le tout est naturellement conçu à l’ancienne, avec de véritables effets spéciaux, du véritable faux sang et de véritables faux morceaux amputés. L’utilisation de CGI est détectable en de rares moments, mais nécessaire au regard du budget: quelques brûlures d’acide qui affecte le mobilier, et l’orbite vide de Robert Englund d’où s’écoule des centaines de vers… Tout à fait acceptable.
A ces passages réjouissant se rajoute une ambiance de comédie qui, certes, n’égale pas l’humour noir du Parrain et semble beaucoup plus ordinaire dans son genre, mais sied plutôt bien à l’univers et en rajoute à l’absurdité générale. Un petit garçon au crâne rasé jouant de la guitare évoque évidemment Délivrance tandis qu’un biker allergique à la country pète un câble lorsque les Pleasant Valley Boys le suive en chantant. La présence d’un Noir et d’une chinoise (jouée par une actrice pas du tout asiatique !) permet aux Sudistes de laisser éclater leur horrible racisme et il faut voir la tronche de Robert Englund lorsqu’il les découvre pour la première fois, s’obligeant à se contenir et s’adresser à eux normalement. Les fantômes arriérés sont totalement largués par l’argot de jeunes et lorsqu’ils découvre qu’une de leur proie est née dans le Sud, ils hésitent à la laisser en vie…
Il est presque dommage que tout ceci soit légèrement gâché par quelques dérives mal venues, des maux modernes et malheureusement devenus communs dans le film d’horreur.
Nos héros font partis de cette génération détestable de branleurs insultants, n’ayant aucun respect pour personne et qui passent difficilement pour des “amis” tant ils se tirent dans les pattes à longueur de temps. Difficile de s’attacher à eux et lorsque les revenants les dégommes, on serait limite tenté de se ranger de leur côté… Dans le même ordre d’idée, une vulgarité crasse héritée des Scary Movie et des DTV d’American Pie se retrouve dans tout ce qui touche au caractère sexuel du film. Oh, les filles sont nombreuses et plutôt plaisantes, et 2001 Maniacs ne lésine pas sur la semi nudité, seulement voilà, ça se perd en langage cru et en situations ridicules: des copines s’embrassent et disent être cousines mais se vexent quand leur victime se masturbe devant elles, une serveuse exhibe ses improbables mamelles en servant du lait et les protagonistes principaux évoquent tous leur sexualité si librement qu’ils semblent provenir d’un univers de softcore.
A cela se rajoutent quelques idées bizarres dans le mauvais sens du terme, comme si le réalisateur lui-même ne savait pas trop quoi faire avec: Billy, aussi grands que les autres mais considérés par tous comme un môme et parlant avec une voix gonflée à l’hélium. Le célèbre thème du film original, ici reprit mais limité à son titre (“The South’s gonna rise again”) et chanté sur un ton différent… A croire que les responsable avaient peur de ne pas obtenir les droits, mais cela ne les a pas empêcher de la crédit au générique, en gros et avec la mention « écrite par Herschell Gordon Lewis » alors qu’ils n’en n’ont rien gardé !
Enfin, ceux qui se foutaient du titre de 2000 Maniacs par rapport au nombre de figurant feraient mieux de fermer leur gueule: hormis quelques plans truqués, ils ne sont ici pas plus de quinze !
On leur pardonnera cependant ce manque de moyen tant les trognes de bouseux sélectionnées sont convaincantes. Mentionnons évidemment Robert Englund, parfait dans un rôle qui nécessitait quelqu’un d’enjoué, mais également sa partenaire Lin Shaye qui joue Granny Boone, bonne addition à cette galerie de rednecks d’outre-tombe. On peut d’ailleurs noter que celle-ci à déjà jouée au côté de Freddy Krueger puisqu’elle apparaissait dans les deux opus dirigé par Wes Craven, et surtout son nom devrait vous dire quelque chose puisqu’elle n’est autre que la sœur de Robert Shaye, l’ancien boss de la New Line Cinema, la fameuse “House That Freddy Built”.
L’œil attentif reconnaitra également Kane Hodder, le temps de quelques secondes, caméo inattendu et pas vraiment justifiable si ce n’est pour là encore faire plaisir au public ciblé. Son nom au générique ? Jason ! Moins connu au bataillon, l’acteur Peter Stormare (Fargo, le Bruiser de George Romero et quelques trucs très connus) prête ses traits à un professeur nommé Ackerman tandis qu’un autre personnage lit justement le magazine Famous Monsters of Filmland. Là encore, du fan service qui participe malheureusement trop à ce côté “fabriqué” que j’évoquais, comme si 2001 Maniacs ne devait servir que les lecteurs de Fangoria.
Et Tim Sullivan risque désormais de perdre quelques spectateurs à cause de cela, puisqu’il a cru bon d’inviter Eli Roth lui-même le temps d’une scène. Non seulement ça, mais l’invité reprend carrément le personnage de Justin / Grim qu’il tenait dans Cabin Fever ! Un univers cinématographique en quelque sorte, les évènements de 2001 Maniacs se déroulant peu avant ceux du film de virus et nous montrant même les origines de la “fameuse” réplique “Oooh, faced !”. Qui plus est, la version alternative présente sur le DVD en rajoute même, Justin déclarant vouloir se trouver un coin sympa parmi les montagnes et les chalets. Pas sûr que même les lecteurs de Fangoria apprécient.
Mais honnêtement ces “défauts”, bien que notables et désolant, ne gâchent pas vraiment le spectacle. 2001 Maniacs semble au final une œuvre beaucoup plus réfléchie et aboutie que Blood Feast 2, et cela probablement parce que son créateur avait une véritable vision de son sujet, là où le Parrain lui-même a déclaré avoir juste été engagé pour la séquelle de son premier Gore, le désavouant. D’ailleurs il n’y a pas eu de Blood Feast 3 après cela et H.G. Lewis attendit encore quelques années avant de revenir derrière la caméra pour sa dernière oeuvre, The Uh-Oh ! Show.
Tim Sullivan, lui, a au contraire faillit faire naitre une franchise de ce remake ! Son succès engendra une séquelle, un comic-book et il fut même question d’un montage alternatif titré 2001 Maniacs: Redux.
Pas de chance, celui-ci ne vit en fait jamais le jour. Car un changement de compagnie de production bouscula ses plans, et la suite qu’il avait initialement prévu, titrée 2001 Maniacs: Beverly Hellbillys, se transforma pour devenir le 2001 Maniacs: Field of Screams que l’on a aujourd’hui. Les droits du remake appartenant à un autre distributeur que celui de la séquelle, le réalisateur ne pu finalement pas effectuer ce deuxième montage et l’inclure en bonus dans le DVD du second opus, comme il le voulait.
De ses mots, cette nouvelle mouture devait se rapprocher de son script initial et de ses storyboards, avant les modifications qui se déroulèrent en post-production. Cette version devait contenir de nouvelles séquences, une toute nouvelle musique pour l’ensemble du film et inclure de nouveaux dialogues. Plusieurs répliques “gags” du film actuel ne conviennent pas au réalisateur car elles n’auraient pas été écrite par lui, et il voulait rectifier la chose pour y injecter plus de son style.
La séquence de la boisson acide devait également être remontée, probablement pour montrer encore plus l’étendu des dégâts, et l’introduction originale revenait, incluant une apparition de John Landis. Enfin, il y avait normalement un “gratuitous sex montage” en plein milieu du film qui devait en montrer beaucoup plus, en hommage à toutes les scènes sexy des films d’horreur des 80s, et c’est effectivement dommage d’avoir raté ça.
Mais peu importe si cette director’s cut n’ait pas vu le jour. D’une part parce que nous parlons de 2001 Maniacs, faut quand même pas déconner, mais surtout parce que en l’état, le film est satisfaisant. Tim Sullivan n’a pas raté le coche et s’en sort avec les honneurs sur à peu près tous les tableaux, ce qui n’était pas une mince affaire. Si son remake n’atteindra jamais la célébrité de l’original, il serait quand même gonflé de dire que le Parrain avait fait un meilleur boulot, puisque techniquement parlant ce n’est pas le cas, et côté créatif, cette nouvelle mouture est un peu plus permissive.
Les fans de Two Thousand Maniacs ! aimeront sans doute plus 2001 Maniacs que les fans de Blood Feast n’aimeront Blood Feast 2. Ou Blood Diner. Et même ceux qui détestent H.G. Lewis trouveront satisfaction dans le fait que le réalisateur est plus compétent et moderne. Laissez-vous donc tenter par cette révision, c’est tellement rare de nos jours de tomber sur un remake qui en vaille la peine et qui respecte véritablement son aîné et son public !
Comme le dit Robert Englund ici: “One time, I had full confidence in a fart. Shit all over myself…”. C’est vrai, mais parfois, il faut savoir s’autoriser malgré tout…
GALERIE
Ci-dessus deux images de l’introduction supprimée, avec John Landis.
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