OASIS OF THE LIVING DEAD
L’histoire débute en France, où un vétéran de la Seconde Guerre Mondiale reçoit une ancienne connaissance qui possède de nombreuses dettes. Ce dernier est venu lui demander son aide pour récupérer un trésor dont il est le seul a connaître l’emplacement: un butin nazi enfoui quelque part dans le désert africain. Alors que l’ancien soldat refuse, prétextant que l’endroit est maudit depuis la guerre, il est alors assassiné par son complice qui lui vole ses notes et embarque pour l’Égypte, où il tente de retrouver un contact de la victime qui connaît également l’endroit où se trouve le magot.
Cette personne n’est autre qu’Alice, qui semble résider dans un petit village reculé près du désert. Celle-ci le reçoit dans un hammam, en serviette et en plein massage, envoûtante et mystérieuse. Troublé, le français ne sait comment aborder la jeune femme et renonce finalement à se montrer agressif envers elle, se contentant de lui parler du trésor et de l’ancien soldat. La sorcière ne se montre pas réticente et lui révèle l’emplacement d’un oasis via une ancienne carte. Ses manières perturbent l’homme qui la laisse lui prédire son avenir via un saiban, un pendule traçant des symboles dans le sable. Celui-ci prendra une forme semblable à une croix gammée et Alice conclura l’entretien en lui conseillant d’éviter de se lancer dans cette recherche. Ce qu’il ne fait pas bien évidemment, partant sur le champ.
Quelques heures plus tard, Alice reçoit un appel téléphonique d’un jeune homme, fils de l’homme récemment assassiné, lequel la prévient du décès en ayant trouvé son numéro dans les contacts importants de son père. Ne l’ayant pas vraiment connu et cherchant a éclaircir les circonstances de sa mort, il lui demande la permission d’en discuter et Alice l’invite donc à le rejoindre. Elle le reçoit lui et le groupe d’amis qui l’accompagne après qu’ils soient arrivés durant son spectacle de danse orientale. Alice leur révèle alors l’histoire de l’oasis qui, durant la Deuxième Guerre Mondiale, a vu une bataille se conclure par la mort d’un bataillon Nazi entier et des alliés qui les combattaient, ne laissant qu’un soldat français pour survivant. Durant la bataille fut perdu un important stock de lingots d’or appartenant aux Allemands, lequel se trouve encore dans le désert..
La conversation est alors interrompue par des villageois, lesquels ramènent un homme blessé et délirant qu’ils ont trouvé dans le désert. Il s’agit bien sûr du français parti à la recherche du trésor, lequel souffre d’importantes morsures. Dans sa fièvre, il parle de la malédiction de l’oasis avant de mourir. Son corps est alors brûlé selon un rite religieux particulier, qui sera d’ailleurs filmé par les invités d’Alice. Le fils de l’ancien soldat se met alors en tête de retrouver le trésor, qu’il estime comme faisant partie de son héritage, promettant le partage à ses camarades. Malgré ses réticences, Alice se décide de les accompagner, à la fois tentée par l’aventure, mais également afin de les protéger de la malédiction.
Leur voyage dans le désert se passe sans encombre mais ils sont sans le savoir surveillés par une caravane de brigands qui vont les suivre à distance, n’osant attaquer par peur superstitieuse. L’oasis atteinte, les fouilles vont alors commencées jusqu’à la tombé de la nuit. Là, les corps des soldats morts depuis des années émergent du sable et se massent pour attaquer les pilleurs. Ils sont squelettiques et momifiés, les ossements secs et brunis par le soleil. L’un d’eux, au crâne ouvert, a la boite crânienne remplie de sable… Les morts attaquent le campement et dévorent un ou deux hommes avant d’être repoussés par le feu sur les conseils d’Alice… Quelques instants après, les pirates passent également à l’attaque du campement en pensant la malédiction écartés. Le combat est très rapide et l’équipe se retrouve débordée, avec de nouvelles pertes. Les otages doivent cependant poursuivre les recherches et vont être contraint de travailler pour eux. Les restes des morts-vivants et des cadavres sont incinérés et on demande à Alice d’exécuter une danse en spectacle de divertissement pour les brigands, tous la trouvant très désirable…
Les fouilles mettent à jour des véhicules enterrés sous le sable ainsi qu’un premier coffret de lingots. Celui-ci va accidentellement se déverser dans une tranchée creusées par les chercheurs, et le brigand s’apprêtant à les ramasser se fait alors mordre au bras par un nouveau mort-vivant surgissant de sous le sable. La créature est vite détruite et malgré la panique, on exécute le blessé afin d’éviter toute contamination. L’équipe profite de la diversion pour tenter une évasion mais celle-ci rate et l’un des membres du groupe se fait tuer en représailles. Le trésor est récupéré malgré la peur que la malédiction ne soit pas levée… Au moment où les lingots sont saisis, le vent se lève et tout le monde comprend qu’une tempête de sable d’origine surnaturelle à lieu. Dans l’affolement, le campement étant renforcé à la va-vite, les brigands oublient de brûler les deux cadavres. Et bien plus loin au cœur de la tempête, les morts se relèvent par dizaines et marchent, camouflés par l’écran de sable en une version désertique de The Fog.
Dans la hutte du chef de clan, Alice est ordonnée d’agir et menacée de mort en cas de refus. N’ayant cependant pas confiance en une femme, c’est leur homme de religion qui va tenter de conjurer la malédiction, utilisant la sorcière comme d’un outil. Alice doit subir un certain rite pour que soit offerte la protection aux vivants, et sur son corps doit être tatoué certains symboles (dont l’Œil de Râ, symbole du Dieu Soleil représentant la Lumière pour contrer les Ténèbres, et le symbole d’Anubis pour tromper la mort). Les encres étant cependant asséchées de façon inconnue (soit par Alice qui refuse de porter ses signes de façon permanente, soit par les forces maléfiques qui se protègent ainsi du sortilège), on les lui grave alors à même la peau. Une torture lente et très douloureuse qui prendra plusieurs heures…
Durant la nuit, les deux corps oubliés se réaniment également. Celui ayant appartenu à un des jeunes aventuriers s’apprête à agresser ses anciens compagnons mais l’alerte est sonnée. Dans le mouvement, personne ne fait attention au second cadavre qui attaque et décime quelques hommes. Devant les morsures, c’est de nouveau la panique générale et ceux qui ne sont pas mort commencent à fuir en ignorant leur chef. Ne resteront que ce dernier et quelques fidèles ainsi que leurs otages. Alice leur annonce que la fuite est inutile et que ces hommes sont déjà perdus car s’étant précipité dans les bras de la Mort. Le vent apporte le cri des mourants et tous sont apeurés car comprenant que les morts-vivants sont proches…
La dernière bataille se joue en aveugle, la tempête devenant de plus en plus virulente. Les morts sont combattu avec les moyens du bord, pistolets, carabines et machettes. Alice use du revolver avec les yeux bandés, tirant sur ses cibles en fonction des sons une fois encerclées, telle une Zatoichi pistolero. Ce sont également les dernières pertes humaines et, hormis Alice, ne reste plus que le chef des brigands et un jeune couple dont le fils de l’ancien soldat. Le groupe s’enferme dans un vieux camion à moitié enterré, et les morts se massent autour du véhicule, tapant aux portes et contre la carrosserie, certains essayant de rentrer par voie souterraine en passant à travers la cabine. La tempête de sable submerge presque complètement l’appareil, et les anciens impacts de balles tirés sur la cabine durant la guerre sont autant de trous d’où s’écoule le sable. Les survivants sont prit au piège comme s’ils étaient enfermé dans un sablier géant, sur le point d’être enterrés vivants…
Alice est la seule a garder son sang froid. Le chef des brigands, lui, préfère tenter une sortie plutôt que de mourir de cette façon et ouvre grand la double-porte à moitié ensevelie de la cabine. Le sable coule sur eux mais cette partie du véhicule n’est pas encore immergé et il s’échappe ainsi à l’air libre, abandonnant le sac contenant les lingots dans sa fuite. Les morts, eux, convergent vers le camion et le trio doit également quitter l’abri, visant alors une autre carcasse de véhicule, branlante, comme refuge potentiel. Désormais dehors, en pleine tempête et encerclés par les zombies, les trois survivants sont dos à dos et donnent des coups comme ils le peuvent, sur le point de céder…
C’est alors que les gravures faites sur le corps d’Alice réagissent. La sorcière est envahie d’un pouvoir catalysés par les symboles et elle incante pour libérer cette puissance. Les carcasses métalliques des véhicules s’élèvent alors du sol et s’assemblent chaotiquement, formant un improbable golem de fer informe qui pulvérise alors les morts-vivants, les enterrant avant de s’écrouler lui-même et de les ensevelir toujours un peu plus. Alice et le couple s’en sortent en évitant de justesse l’effondrement de la masse…
Il fait beau, la tempête n’est plus. Tout a été recouvert par le sable et il ne reste plus rien. Le désert est venu à bout de l’oasis. Alice et le couple se dégagent des rares décombres existantes et s’apprêtent à partir. La jeune femme remarque, au sol, un lingots d’or à moitié enfoui dans le sable. Elle se penche pour le ramasser mais une main déchiquetée sort du sol pour griffer la sienne. La tête tuméfié du chef des brigands sort du sable, zombifié, mais le fils du soldat la détruit pour protéger sa compagne. Les survivants s’éloignent alors pour regagner le village tandis que, derrière eux, le lingot laissé à terre fini par être comme absorbé par le sable…
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