The Worms (1985)

Theworms1985 (1)

 

The Worms

(1985)

 

En 1693, une famille entière est brûlée pour sorcellerie dans la petite ville de Province, en Nouvelle Angleterre (ça sonne un peu comme Providence et c’est probablement volontaire). C’est en fait un horrible coup monté par les grosses têtes du coin pour s’emparer de leurs terres, mais hélas pour eux la matriarche du clan pratique bien la magie noire et invoque en représaille de gigantesques vers blancs dotés de pinces rouges à l’une de leurs extrêmités. Les habitants parviennent miraculeusement à maitriser ces monstres et les enferment dans un cercueil en métal qu’ils enterrent profondément. Près de trois cents ans plus tard les employés d’un site d’élimination de déchets dangereux exhument le sarcophage et libèrent les créatures, maintenant probablement toxiques en plus d’être surnaturelles. Elles vont alors prendre leur revanche sur la bourgade de la pire des façon, car quiconque est piqué par leur dard se transforme lui-même en une grosse larve gluante. L’une des premières victimes est un jeune garçon s’étant approché un peu trop près de leur nid, et sa métamorphose va se finir à l’hôpital où plusieurs membres de l’équipe médicale vont être contaminés. A la manière d’un film de zombies l’invasion est bientôt totale avec un étrange brouillard bloquant tous les accès hors de la ville. Un jeune couple et leur vieux voisin adepte du fusil à pompe vont tâcher de s’enfuir, non sans essayer de détruire le nid des bestioles et se réfugier sous terre alors que Province est détruite par les flammes en une forme de justice immanente. La narration décrit à merveille les éléments de body horror avec ces corps qui fondent et se boursouflent, tandis que le paysage devient sincèrement apocalyptique sans grand espoir de sauvetage. Une ambiance de fin du monde qui n’empêche pas quelques touches d’humour, comme lorsque les protagonistes tentent de fuir à bord de la Cadillac d’un entrepreneur véreux pour aussitôt tomber en panne d’essence car le gars était trop pingre pour faire le plein. Une sympathique série B littéraire signée Al Sarrantonio, à ne pas confondre avec l’autre Worms de James R. Montague.

 

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