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Killjoy 2: Deliverance From Evil (2002)

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Killjoy 2: Deliverance From Evil

(2002)

People need to get more fun out of death.

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Le moins que l’on puisse dire c’est que Killjoy premier du nom n’était pas vraiment un chef d’œuvre impérissable. Malgré tout le film dû être suffisamment rentable pour que Charles Band en commande une suite, avec pour seule condition qu’elle soit aussi cheap que possible afin qu’il puisse en tirer un minuscule bénéfice, aussi insignifiant soit-il. Et ainsi Killjoy 2: Deliverance From Evil accomplit l’exploit d’être encore plus misérable et mal foutu que son prédécesseur, limite incompétent sur le plan technique et dépourvu du moindre scénario. En gros voilà du shot on video tourné à l’arrache dans la forêt avec un simple caméscope et une dizaine d’acteurs au total...

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Killjoy (2000)

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Killjoy

(2000)

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L’humanité est rarement du genre à s’entendre, c’est la raison pour laquelle le monde est secoué par toutes sortes de conflits. Il existe pourtant en ce monde une chose qui semble mettre tout le monde d’accord: Killjoy est une grosse merde. Pas un seul critique ou chroniqueur ne se risquera à dire le contraire, et il est difficile de nier que le film est raté, mal branlé et sans aucune originalité. Rien de surprenant à ça puisque l’on retrouve Charles Band à l’origine du projet, à une époque où sa compagnie commence à gravement piquer du nez...

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Leprechaun in the Hood (2000)

Leprechaun in the Hood

(2000)

A friend with weed is a friend indeed

Il est loin le temps où la Trimark faisait tout pour imposer son Leprechaun, entre produits dérivés et parades pour le premier opus, et budget confortable avec sortie cinéma pour le second. Arrivé à Leprechaun 5, qui débarque tardivement après un rythme initial d’un film par an (quatre années d’hibernation), la stratégie marketing se montre discrète et se contente de reprendre le même gimmick que dans les volets précédents – placer le lutin Irlandais dans un cadre décalé – pour vendre son produit. Cette fois-ci le ghetto, alors très tendance en cette fin 90s / début 2000 avec les DTV de Ice-T, Snoop Dogg, Coolio et DMX qui fleurissent dans les programmes télé et les rayons DVD. Las, ...

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Penitentiary III (1987)

Penitentiary III

(1987)

Quelle meilleure façon de commencer ce troisième opus qu’en montrant son héros, Martel “Too Sweet” Gordon, tenir un gobelet d’urine d’une main tremblante ? Pas de doute, nous sommes bien dans une production Cannon, la glorieuse firme des israéliens Golan et Globus. En 1987, la popularité de la boite n’est plus à faire et pas mal de leurs films connus sortent cette année là: American Ninja attaque son second volet, Charles Bronson rempile pour un quatrième Death Wish et Ruggero Deodato tourne l’improbable Barbarians avec les frères Paul. Hélas c’est aussi la période où l’entreprise montre de sérieux signes de faiblesses, particulièrement en raison de surendettements. Le projet Spider-Man, qui n’a jamais vu le jour, en est principalement res...

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Penitentiary II (1982)

Penitentiary II

(1982)

Voici un film où Ernie Hudson, vêtu d’un T-shirt jaune poussin et d’une perruque arc-en-ciel, se bat contre un Mr. T déguisé en génie de carnaval. Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire sur Penitentiary II ? Qu’il s’agit d’une vaste blague ? Que cette simple scène représente toute la différence de ton entre la séquelle et le premier opus ? Ceux qui ont lu ma chronique sur le Penitentiary original de Jamaa Fanaka (rêvons) se rappelleront que je faisais état d’une œuvre sérieuse, crédible malgré quelques idées à la limite de la série B, et qui explorait de façon réaliste un microcosme carcéral. La boxe était loin d’être le thème principal du film et la nature parfois rocambolesque des personnages était justifié par leur niveau socio-intellectuel...

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Penitentiary (1979)

Penitentiary

(1979)

Pilier oublié de la Blaxploitation, Penitentiary est un film ayant injustement sombré dans le néant après un succès pourtant phénoménale à sa sortie. Produit, écrit et réalisé par Jamaa Fanaka, un total inconnu alors comme maintenant, l’œuvre se démarque de ses camarades car reposant sur un univers réaliste et crédible, loin des extrêmes du cinéma d’exploitation. Et c’est d’autant plus étonnant qu’on retrouve de nombreux éléments qui pourraient basculer d’un instant à l’autre dans les stéréotypes et transformer le tout en un énième film d’action formaté...

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Ooga Booga (2013)

Ooga Booga

(2013)

Erf…
Je savais que le film serait mauvais. Simplement je ne savais pas à quel point il serait mauvais. Et ça me peine de dire ça car j’aime les productions Full Moon en général et que je veux continuer à soutenir Charles Band pour ses idées délirantes. Même si ses méthodes et les dires de ses collaborateurs ont fini par me le révéler comme étant bien moins sympathique que je ne l’aurais cru…
Mais soyons francs, la compagnie fonctionne maintenant tellement sur l’économie, avec pour seul objectif de vendre des produits dérivés, que les films sont pour la plupart de véritables abominations. Certains se plaignaient sûrement à l’époque de Dollman vs. Demonic Toys ou de Puppet Master 5, mais ces productions restaient corrects, regardables, et surtout el...

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Preview – The House of the Dead: Overkill

THEY CAME FOR BRAINS

YOU GIVE THEM BULLETS

Le succès consécutif de Resident Evil: The Umbrella Chronicles puis du 2-en-1 House of the Dead 2 & 3 Return sur la Wii semble avoir relancé la mode du jeu de shoot horrifique. La saga House of the Dead va donc s’enrichir d’un nouvel épisode qui cependant tranche un peu avec les opus précédemment sorti. The House of the Dead: Overkill semble en effet jouer sur l’effet de parodie / hommage au travers d’une mise en scène façon Grindhouse. L’effet Planet Terror (le Grindhouse de Robert Rodriguez) inspire ce jeu qui, d’une certaine façon, se moque de lui-même et plus particulièrement de ses adaptations cinéma (le ridicule premier film de Uwe Boll et sa suite)...

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Les Horreurs du Rap

Je n’aime pas le rap, le R’N’B ni le hip-hop. Je n’aime pas ces clips où les chanteurs ressemblent à des maques et les danseuses à leurs prostituées. Je n’aime pas spécialement Snoop Dogg, dont la vidéo X semblent n’être que l’aboutissement de ces dernières années de clips dans ces genres musicaux. Pourtant j’avoue apprécier la culture du bonhomme, dont le goût prononcé pour le Fantastique est indéniable. Après une participation plutôt réussie dans le calamiteux Bones (un très mauvais Dickerson surtout en comparaison de son excellent Le Cavalier du Diable), où sa romance avec la reine de la Blaxploitation Pam Grier relevait la sauce, le chanteur livre donc une nouvelle production nommé Snoop Dogg’s Hood of Horror.

Film à sketches à l’ancienne (aaah, Creepshow…)...

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