Il ne parlera qu’aux zédeux et aux amateurs de shot on video, mais Randal Malone était une figure très reconnaissable dans son (petit) milieu. Un bonhomme haut en couleur et semblant plus venir d’un cabaret burlesque que de l’industrie du cinéma, lui-même ayant avoué préférer le vieil Hollywood d’autrefois à celui de son temps. Artiste homosexuel à une époque où ce n’était pas vraiment bien vu, il joua souvent de son look et de maniérisme pour se faire remarquer et divertir son public, et selon la légende se serait Vincent Price lui-même qui l’aurait aider à développer ce style effectivement très théâtral. Cela l’aida d’ailleurs très tôt dans sa carrière, puisque à peine celle-ci démarra au milieu des années 90 qu’il fut repéré par un chasseur de têtes de la télé américaine...
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Oui, il était encore vivant. Une sorte d’effet Mandela laisse à beaucoup l’impression qu’il s’était éteint depuis belle lurette, mais M. Emmet Walsh a été actif jusqu’au bout malgré une présence de moins en moins remarquable vu son grand âge. Celui que Roger Ebert surnomma le “poet of sleaze” débuta sa carrière dans les années 60 et c’est sur les scènes de théâtres qu’il fit ses premiers pas, jusqu’à la consécration en 1969 où il joua à Broadway avec Al Pacino dans une pièce intitulée Does a Tiger Wear a Necktie ? Après cela il fit un peu de figuration au cinéma (Macadam Cowboy et Little Big Man, excusez du peu) et aterna avec régularité entre le grand et le petit écran, travailla avec les plus grands et tapant dans à peu près toutes les catégories...
Lire...Werewolf by Night
(2023)
“Jack ! Damsel-in-disress me out of here ! I don’t do tentacles !”
Alors que Disney se prépare à ressortir le sympathique Werewolf at Night pour cet Halloween 2023, cette fois tout en couleur histoire de justifier les choses, voici que débarque ce petit one-shot servant de prélude à la prochaine anthologie Crypt of Shadows. Une histoire courte qui s’inspire ouvertement du téléfilm de Michael Giacchino puisque mettant en scène Jack Russell et Elsa Bloodstone dans un château hanté, gardant même les mêmes tons en noir et blanc que son modèle avec seulement un brin de couleur lorsque Elsa apparaît...
Lire...Winnie-The-Pooh: Blood and Honey
(2023)
En 2022 le roman Winnie l’Ourson de Alan-Alexander Milne tombe dans le domaine public. Aussitôt le producteur anglais Rhys Frake-Waterfield (les horriblement cheap Dinosaur Hotel et Dragon Fury) s’empresse de développer un détournement à la sauce horreur, transformant l’adorable nounours en un monstre sanguinaire. Une approche cynique qui choqua son monde, beaucoup critiquant le concept et la rapidité avec lequel le projet fut mis en place. Pas étonnant à une époque où tout le monde s’offusque de tout sur Internet, néanmoins cette suréaction reste surprenante puisque d’autres titres similaires (The Banana Splits Movie repompant Five Nights at Freddy’s, The Mean One et son Grinch meurtrier) ne se sont pas attiré autant de haine...
Lire...Lost (and found) in the 5th Dimension
Épisode 51
SHYNGOH LE DÉVOREUR
Creepshow (2022)
“I’ll bet he’s a Pokémon. He looks like a Pokémon.”
Écrit par le grand Paul Dini lui-même, en collaboration avec Stephen Langford (scénariste pour la télévision sans grands exploits), Shingo est la seconde histoire du premier numéro de Creepshow et met en scène un démon interdimensionel qui se fait passer pour une mascotte de spectacle afin de bouffer ceux qui seraient assez bêtes pour l’engager. Un concept amusant mais aussi très Chair de Poule dans l’âme, ce qui se ressent d’autant plus par l’absence de toute violence graphique dans les pages de cette BD. En fait difficile de ne pas penser à la superbe créature Big Yellow de The Haunting Hour tant la ressemblance est frap...
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Épisode 47
MONSIEUR XANDER
Creepshow (2022)
Il aura fallu 40 ans, trois films, une série télé sous un titre différent (Tales From the Darkside), son adaptation cinéma, son spin-off (Monsters), une websérie raté (Creepshow RAW) et finalement un reboot sur plateforme streaming pour que Creepshow engendre enfin son propre comic-book. Sauf si vous comptez l’adaptation d’époque de l’oeuvre originale bien sûr, mais celle-ci était plus un équivalent d’une novélisation qu’une véritable bande-dessinée réminiscente des EC Comics. Et pour un premier numéro c’est plutôt réussi, du moins pour la première des deux histoires puisque la seconde semble s’adresser à un public plus jeune...
Lire...Il s’appelait Henry Silva, et il était pratiquement l’image que ce faisait Ian Fleming de son James Bond. Un type grand, brun, froid, au visage marqué et au regard terrifiant. Un homme qui, s’il n’avait pas été acteur, aurait pu être un tueur professionnel tant il avait le physique de l’emploi. Il décida plutôt de devenir comédien, ce qui était sans doute le meilleur choix, mais cela ne l’empêcha pas de jouer plus d’une fois les assassins, les criminels et les militaires fous, massacrant ses collègues par dizaines, par centaines mêmes, des années 50 jusqu’au tout début des années 2000 et à travers aussi bien la série B américaine que le Bis italien et même le cinéma tout à fait normal...
Lire...“What the FUCK is a Toxic Crypt ?!” se demandera le profane, le nez sans doute poudré d’une farine illégale. Et bien mon ami, il est un peu tard pour se poser la question puisque l’endroit ferme ses portes après une dernière double-chronique remarquable à propos de Brett Piper. On a beau avoir été prévenu longtemps à l’avance cela fait quand même drôle, et le sentiment qu’une page se tourne devient tout aussi vrai pour le lecteur que le rédacteur. La Toxic Crypt, donc, était le site Internet d’un Rigs Mordo, métalleux fan d’Horreur et de monstres qui aura pendant plusieurs années pondu articles après articles sur le genre...
Lire...Lorsque quiconque évoque Ray Liotta, il déclenche chez son interlocuteur une réponse mentale immédiate: des souvenirs du film Les Affranchis de Martin Scorsese. C’est ainsi depuis 1990, et ce phénomène s’explique assez simplement du fait que Ray Liotta, l’acteur, y était absolument parfait. Il aura tenu de nombreux autres rôles après cela, mais aucun n’a jamais atteint la cheville du personnage de Henry Hill, version Hollywoodienne du véritable mafieux du même nom. En fait le seul qui soit vraiment reconnu par le public date de l’année précédente, dans le sentimental Jusqu’au Bout du Rêve, où Kevin Costner fabrique un terrain de baseball pour invoquer les fantômes de quelques grands joueurs...
Lire...Fred Ward était l’acteur le plus cool du monde. Ce n’est pas moi qui le dit mais un journaliste de Mad Movies dont je ne me souviens plus le nom il y a bien longtemps, dans je ne sais plus quel numéro à propos de je ne sais plus quel sujet. Mais cela ne m’empêche pas d’être totalement d’accord avec lui, et beaucoup le sont sans doute aussi. Une impression qui provient peut-être du parcours atypique du comédien , issu d’un milieu défavorisé et qui aura vadrouillé un peu partout au grès du vent. Ainsi ses parents divorcèrent alors qu’il n’avait que trois ans, la faute à son père alcoolique souvent incarcéré, et sa maman refit sa vie avec un forain, faisant que la famille bougea très fréquemment sur tout le territoire...
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