SPACE COWBOYS
(USA, 2000)
Réalisation: Clint Eastwood
Scénario: Ken Kaufman, Howard Klausner
Musique: Lennie Niehaus
Avec: Clint Eastwood, Tommy Lee Jones, James Garner, Donald Sutherland, James Cromwell, William Devane
En 1958, un groupe de quatre hommes, l’équipe Daedalus, s’entraine pour voyager dans l’espace. Ils seront remplacés au dernier moment par un chimpanzé. De nos jours, un satellite de communication russe baptisé Ikon, menace de s’écraser sur Terre. Alors que la NASA propose de le laisser se désintégrer dans notre atmosphère, le général Bob Gerson et son homologue russe insistent pour le ramener. Le système de guidage étant ancien, le seul capable de faire revenir le satellite à la base est Frank Corvin, un des membres de l’équipe Daedalus, qui n’acceptera le travail que si tous les membres de son équipe puissent partir dans l’espace malgré le poid des années…
On risque de comparer ce film avec le Armageddon de Michael Bay, le satellite remplaçant la météorite. Mais il n’en est rien. Le projet de Space Cowboys est beaucoup plus ancien et n’intéressa la Warner que lorsque le sénateur John Glenn, à l’aube de ses 77 ans, s’apprêtait à faire un nouveau voyage dans l’espace. Le projet fut d’abord confié à Curtis Hanson, qui voyait dans les rôles principaux Harrison Ford et Jack Nicholson. Lorsque Clint Eastwood reprend le projet, d’abord réticent suite à de mauvais souvenirs envers ce genre de film (Firefox), il se charge de créer une comédie hilarante, parfois émouvante, et en profite pour retrouver James Garner (L’Évadé d’Alcatraz) et Donald Sutherland (De l’Or Pour les Braves).
Space Cowboys se trouve alors être avant tout un film d’acteurs, jouant sur le charisme de ses interprètes, à l’histoire intéressante et aux effets spéciaux réussis lors de la deuxème partie du film, s’orientant vers le comic-book (une station spatiale nucléaire dispose ses six ogives nucléaires à la manière du barillet d’un Colt, un astronaute faut du rodéo avec la station spatiale…). Une réussite totale.
LA SCÈNE: Le dernier plan sur la Lune, juste avant le générique de fin, sur la musique Fly Me to the Moon, d’une grande beauté et très émouvant.
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