Notes de texte – Oasis of the Living Dead

Notes de texte

OASIS OF THE LIVING DEAD

 

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Voilà le résumé d’une histoire prévue depuis août 2007 et toujours pas écrite. Celle-ci n’existe pour l’instant que sous la forme de notes résumant l’histoire de A à Z, que nous surnommons ici “squelette de texte” et qui représentent en somme l’intrigue à suivre avant de broder et donner corps à l’histoire sous la forme d’un véritable récit. Oasis of the Living Dead tire son titre du film du même nom, réalisé par nul autre que Jesus Franco. Le titre international d’un vieux film français que l’on connaît ici comme L’Abîme des Morts-Vivants. Il s’agit d’un incroyable nanar de 1981, conçu par la risible firme d’Eurociné qui nous a déjà offert son jumeau, le bien plus célèbre Lac des Morts-Vivants. Comme tous les films d’Eurociné, il s’agit d’un budget terriblement bas, une production qui relève d’un très grand amateurisme technique comme artistique et où l’on peut clairement rire de tout. Peut-être un poil moins pitoyable que son grand frère, cette Oasis possède quelques éléments qui ont donnés naissance à cette histoire.

Le film narre la même intrigue de base: un type assassine un ancien soldat de la Seconde Guerre afin de mettre la main sur un trésor nazi (des lingots d’or) enterré dans le désert après une bataille. Le fils de la victime découvre des notes chez son père qui l’amènent en Égypte, où il embarque avec un groupe d’ami. Sur place l’assassin est tué par des zombies nazis (véridique) tandis que le jeune homme est reçu par un Cheikh va lui révéler la vérité sur sa naissance (il est l’enfant de l’ancien soldat et de sa fille). Le fiston décide donc de partir à la recherche du trésor malgré la malédiction qui plane dessus et du fait que le meurtrier est retrouvé en plein désert avant de succomber aux morsures. S’ensuit un film de morts-vivants classique où tout le monde meurt sauf le couple de héros, récupérés par le Cheikh à la conclusion, l’or étant abandonné dans le désert. Rien de spécial en somme, ni magie, ni sorcière, ni même brigands ! Ces éléments ont été rajouté pour modifier l’histoire et lui donner un style différent et plus proche d’un récit d’aventure à la Indiana Jones, avec un brin de magie propre à Alice.

A ce propos, le titre Oasis of the Living Dead est gardé tel quel mais nous avons supprimé la mention de Jesus Franco à l’origine de l’inspiration. Le projet de cette histoire est né d’une idée de remake de films divers, avec en en-tête du titre le nom du réalisateur, suivit de la « marque » Alice Cooper comme pour donner un côté exploitation. Ici cela devait donc donner Jesus Franco’s Alice Cooper – Oasis of the Living Dead, auquel aurait pu s’ajouter des John Carpenter’s Alice Cooper ou autres… L’idée est toujours séduisante et cet en-tête sera rajouté au récit si quelques autres projets sont développés, mais pour l’heure on en reste à Oasis of the Living Dead comme stand-alone. On peut cependant noter que, de la même manière, le Une Vierge chez les Morts-Vivants du même Jesus Franco (et de Eurociné) a également été utilisé comme titre de nouvelle même si l’histoire n’entretient plus aucun rapport avec le film…

 

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Outre l’Égypte comme décor, qui possède un aspect mystique séduisant avec son désert et son oasis, ainsi que la présence d’un trésor à trouver qui correspond forcément à Alice, l’élément décisif était les morts-vivants. Dans le film ceux-ci sont absolument ridicule (l’un d’eux n’est même qu’un crâne porté par un bâton !), mais dans le concept il y avait de quoi offrir quelque chose de graphique. S’est présenté l’idée de les faire déambuler en pleine tempête de sable pour leur donner une silhouette fantomatique et effrayante à la manière des fantômes du The Fog de John Carpenter. Tout le reste s’est naturellement improvisé en notes au fil du développement. Alice ne fut pas compliquée à caser, en remplaçant le Cheikh et en supprimant l’histoire de famille ridicule qui ralentie l’action. Elle est ici présentée en tant que femme adulte et sorcière confirmée, mystérieuse et érotique. Cema nous a fait rajouter une séquence de danse orientale ainsi que l’idée des symboles tatoués sur son corps. Les brigands ont été rajoutés pour éviter la simple confrontation aux morts-vivants. Ceux-ci étant finalement assez simple à détruire, il fallait rajouter un facteur de panique pour faire dégénérer la situation et les croyances des natifs étaient ce qu’il nous fallait. Cela permet également de rajouter un peu de tension quand les zombies ne sont pas là.

 

The Fog

 

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Oasis of the Living Dead

 

La magie n’est pas très présente et Alice est relativement en retrait cependant. C’est quelque chose que l’on pensait travailler, mais nous ne voulions pas d’une puissance magicienne transformant l’histoire d’aventure en un récit de Fantasy. La présence des brigands et le fait qu’Alice se pose plus en observatrice, à la fois pour ne pas obéir, ensuite pour conserver l’équilibre qu’est la présence de la malédiction (qu’elle ne lève pas à la fin de l’histoire) nous permet d’éviter ça, même s’il paraît étrange qu’elle soit si inactive. Le grand final, en revanche, est peut-être un peu poussif avec ce golem d’acier, mais il faut garder en tête que l’écriture date de bien avant le projet Transformers et que cela paraissait alors relativement original. Reste que cela donne une bonne scène de fin. Que l’histoire n’existe pas encore en nouvelle ne peut tenir que de la flemme, mais l’écriture du résumé permet de mettre un peu plus les choses en forme que la succession de notes dont nous disposions. Pour la forme, les voici ci-dessous pour que vous vous fassiez une idée de la base de travail. Attention les yeux c’est difficile à lire !

 

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Jess Franco’s Alice Cooper

OASIS OF THE LIVING DEAD

 

– début entre les deux hommes (comme film)
– le moustachu va en Égypte se rend chez Alice
– Alice se fait masser dans un hammam, le reçoit en serviette
– le moustachu lui parle du trésor et de l’oasis que Alice connaît pour avoir un lien avec premier homme
– elle fini par lui montrer sur une carte l’emplacement plausible, ils parlent et elle lit son avenir via un saiban qui affichera une croix gammée (Alice lui dira d’éviter de se lancer dans cette recherche)
– quelques temps plus tard on appelle Alice pour lui raconter la mort du premier homme
– c’est son fils qui a vu un numéro chez son père, Alice l’invite
– elle le reçoit lui et ses amis alors qu’elle entame une danse orientale (en costume)
– commence à parler et à raconter l’histoire passé des nazis et du trésor
– la conversation est interrompu par des villageois
– le moustachu est amené, blessé par morsure, délirant, retrouvé dans le désert
– il parle de la malédiction avant de mourir
– corps brûlé selon un rite particulier, filmé par les amis du fils (comme dans film)
– le fils cherche à retrouver le trésor, Alice décide de l’accompagner
– voyage dans le désert, surveillés par des brigands mais ceux-ci n’attaquent pas car l’endroit est maudit
– ils se trouvent dans l’oasis et commence les fouilles (comme dans le film, crâne et croix gammée)
– la nuit tombe et les morts sortent du sable pour une première attaque (dont un zombie au crâne ouvert et vide rempli de sable)
– combat et pertes d’un ou deux hommes, zombies repoussés par le feu (ils sont secs et momifiés)
– durant la nuit, les brigands qui ont observé pensent la malédiction écartés et attaquent à leur tour
– nouveau combat très rapide, l’équipe est capturée (certains tués ?) et les brigands veulent poursuivre les recherches
– l’équipe est contrainte de travailler en majeur partie bien que les brigands le fassent aussi un peu. Les restes des premiers zombies sont incinérés (avec les morts de l’équipe) et on demande à Alice de danser (spectacle pour les brigands la trouvant désirable)
– mise à jour de véhicules enfoui sous le sable, on trouve un premier coffre de lingots qui se déverse dans la fosse mais un cadavre surgit d’une paroi et mord un des brigands au bras. Cadavre détruit et panique chez les brigands mais on exécute le blessé
– tentative de fuite de l’équipe, l’un se fait exécuter. On ordonne à des hommes de s’occuper des cadavres et aux autres de ramasser les lingots malgré la peur que la malédiction ne soit pas levée
– lorsque le trésor est pillé, le vent se lève et on comprend qu’une tempête de sable surnaturelle à lieu. Panique chez les brigands et on oublie de brûler les deux cadavres
– le campement est renforcé à la va vite tandis que la tempête se fait de plus en plus forte. Au dehors au loin, les morts se relève par dizaines et marchent, camouflés par la tempête (Fog version sableuse)
– Alice est chez le chef qui la menace de la mettre à mort si elle ne fait rien. Discussion –> Alice doit être utilisée selon un certain rite pour offrir la protection au vivant (Œil de Râ ou symbole du dieu Soleil pour la lumière, symbole d’Anubis pour tromper la mort, tatoués sur elle ; torture car lent et douloureux)
– durant la nuit, les deux cadavres à l’extérieur se raniment. Celui de l’équipe entre dans une tente où dors une des filles pour l’agresser. Les autres viennent l’aider ce qui alerte les brigands.
– dans le mouvement, personne ne fait attention au 2ème zombie (celui du brigand) qui attaque alors et décime quelques hommes
– panique générale, ceux qui ne sont pas mort commenntce à fuir en ignorant leur chef. Reste l’équipe, Alice, le chef (et un ou deux brigands ?)
– Alice annonce alors, tandis que la tempête devient de plus en plus forte, que les hommes sont déjà mort car s’étant précipité dans les bras des autres morts-vivants (le vent apporte le cri des mourants)

– dernière bataille en aveugle, destruction de zombies aux flingues, carabines et machettes, pertes des derniers éléments: reste Alice, le chef et le couple de héros
– Alice se la joue Zatoichi du flingue, bandeau sur les yeux au beau milieu de la tempête, encerclée mais tirant en fonction des sons
– le groupe s’enferme dans un camion à moitié enterré. Les morts tapent aux portes et à la carrosserie, certains essayent de rentrer par voie terrestre depuis la cabine
– la cabine est enterrée et les impacts de balles tirés depuis l’intérieur font des trous d’où s’écoule le sable. Comme s’ils étaient dans un sablier géant, ils sont sur le point d’être enterré vif
– le chef tente une sortie en ouvrant la double porte à moitié enseveli, le sable tombe mais l’air est libre, il s’échappe mais oublie un sac plein de lingots, abandonnant les autres (on ne sait pas ce qui lui arrive)
– les morts sont là et convergent vers le camion, les héros luttent comme ils peuvent (mitrailleuse dans la tête, arme blanche) mais doivent faire une sortie également, ce qu’ils font en restant groupé et visent une autre carcasse de véhicule branlante mais abris potentiel
– au-dehors en pleine tempête, encerclé par les zombies, les 3 survivants sont dos à dos en donnant les coups comme ils peuvent mais Alice est envahie d’un pouvoir catalysé sur elle et incante pour le libérer
– les carcasses métalliques s’élèvent et s’assemblent, formant un golem de fer informe qui pulvérise les zombies et les enterres avant de s’écrouler sur les héros
– A l’air libre, tout a été recouvert, il ne reste plus rien. Les héros sorte des décombres et s’en vont avec le sac et l’héroïne découvre un lingot par terre, à moitié enfoui. Elle se baisse pour le ramasser et une main sort du sable pour griffer la sienne. La tête tuméfié du chef sort alors du sable, zombifié, mais le héros lui explose à bout pourtant, et le cadavre coule alors sous terre. Et ils s’en vont… Le lingot laissé à terre fini par être comme absorbé lui aussi sous terre… FIN

–> carcasse d’hélico
–> sable mouvant

Ces deux derniers points font partie d’ébauches d’idées qui n’ont finalement pas trouvées leurs places dans cette histoire. Peut-être pour une séquelle… ?

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