My Little Pony: Friendship is Magic #2
(2013)
Oui je sais. J’avais dis qu’on ne m’y reprendrai (probablement) plus, mais voilà ! Il fallait quand même que je sache si cette jeune BD allait poursuivre son hommage improbable aux grands classiques du film d’Horreur, et puis c’est l’anniversaire de notre cher Lieutenant Cole Blaquesmith, grand amateur de Poneys et de jolies filles (surtout quand c’est un peu les deux). Alors du coup en guise de cadeau, me voilà à replonger dans l’univers des Petits Poneys et en révéler le contenu. Encore que, puisque j’ai dépassé la date à cause d’une livraison tardive, cet argument n’est plus valide.
Quoiqu’il en soit, que se passe t-il donc dans My Little Pony: Friendship is Magic #2 ? Et bien pas grand chose ! La petite équipe s’en va rejoindre le Royaume des Changelings et comme une grande montagne leur bloque le chemin, elle décide alors de passer par une ancienne mine pour gagner du temps. On crois sentir là l’influence du Seigneurs des Anneaux, d’autant que Le Hobbit vient sortir au cinéma, mais il n’en est rien. Pas plus que la BD ne se réfère à Indiana Jones ou a n’importe quelle œuvre connue du grand public. En fait, ce second épisode ne fonctionne pas du tout comme son prédécesseur et se met même à construire son histoire en pensant au long terme, notamment grâce au stratagème du “diviser pour mieux régner” orchestré par la Reine Chrysalis.
En effet, alors que nos héroïnes se retrouvent séparées en plusieurs groupes de deux, suite à un éboulement, des Changelings empruntent la forme de plusieurs d’entre-elles pour semer la zizanie via quelques mauvaises paroles. Tout le monde en prend pour son grade, de Rainbow Dash et sa prétention à Rarity et sa vanité. Le plus amusant dans tous ça, c’est que ces déclarations sonnent quand même vraiment justes à mes oreilles, ainsi lorsque la grande amitié entre Poneys est remise en question suite à ces reproches, je ne peux que me demander pourquoi cela n’est pas arrivé plus tôt. Très probablement parce que “l’amitié magique” est juste une façade publique de lèche-culs, du genre qui régente certaines communautés parisiennes que je côtoie.
En dehors de ça, nos équidés vont devoir affronter un gang d’araignées (moustachues) à chapeaux ainsi qu’un Troll des Cavernes collectionneur, qui m’apparaît ouvertement comme une caricature de tous les fanboys et fangirls de My Little Pony. Un renvoi direct aux jouets Mon Petits Poneys et à comment les enfants passaient leur temps à les coiffer inlassablement. On retrouve d’ailleurs sur une étagère quelques reliques d’un autre âge qui évoquera peut-être des souvenirs à certains lecteurs: un Optimus Prime en mauvais état, un Rubik’s Cube, et un petit crâne à crête de Punk qui, j’en jurerai, provient de Mighty Max !
Pas grand chose à signaler sinon, le ton de la série s’adressant clairement aux plus jeunes et faisant donc fi de toute notion de danger et de sérieux. Reste le comportement d’une Pinkie Pie totalement allumée comme si elle était sous acide, plutôt gonflé mais marrant, et le Troll calinou quand même vachement sympa, mais qu’on ne reverra pas par la suite. Là clairement, je ne crois plus avoir quoique ce soit à faire avec cette série, d’autant plus que le fameux Infestation 3 que j’évoquais la dernière fois vient d’être annoncé, sans les Poneys et sous un titre sensiblement différent (en relation avec Mars Attacks, nous en parlerons juste après !). Le graphisme, lui, hautement coloré et très expressif, est vraiment très bon.
Ainsi je ne vous donne probablement pas rendez-vous le mois prochain pour le 3ème numéro, mais puisqu’une année ça fait quand même long, on ne sait jamais. Peut-être y aura t-il d’autres occasions de retrouver les Petits Poneys à l’avenir, des numéros spéciaux d’Halloween, des crossovers, des Big Events, etc. Dieu nous garde, mais TOUT est possible. Mais rassurez-vous, je ne succomberai pas au charme de ces petites bestioles. J’aime bien trop les voir se faire torturer pour ça !
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