Junkyard
(1989)
D’étranges créatures hantent la décharge d’une ville déjà en proie à un tueur en série qui kidnappe des gamins pour les violer, les torturer et les découper en morceaux. Le psychopathe est au courant de leur existence comme elles ont tendance à bouloter les restes qu’il éparpille aux quatre coins de la commune, et ça l’arrange bien. Il est aussi policier et se sent intouchable, mais son chef commence à se méfier et le place sous surveillance. Pendant ce temps le propriétaire du dépotoire, vétéran du Vietnam qui a sombré dans l’alcool après avoir vu ses chiens de garde être dévorés par les monstres, décide d’exterminer la vermine qui s’est introduite sur son territoire. Armé d’un lance-flammes et d’un fusil, il part explorer les tunnels d’égoûts situé sous son terrain pour trouver le nid de ce qu’il découvre être des rats mutants. Enfin quelques ados ont pour habitude de se réunir dans la casse où ils ont construit leur petit repère lorsqu’ils étaient gamins. Ils n’y trainent plus trop maintenant qu’ils sont grand, mais l’un d’eux désire y rameuter sa petite copine afin de s’amuser avec elle, et les autres comptent bien jouer les voyeurs. Du groupe, un seul réalise que d’horribles rongeurs se baladent dans les parages etcompte bien le prouver à ses camarades incrédules. Tout ce petit monde va se retrouver dans la dernière partie pour jouer à cache-cache dans la décharge jusqu’au repaire souterrain des rats, où les attends une grosse reine pondeuse. Une sacré bestiole qui repose sur un trône d’os suspendu au plafond par des ligaments, et capable d’arracher un cœur humain à coups de dents. Malgré les similitudes avec Les Rats de James Herbert, l’auteur, Barry Porter, ne copie pas sa formule et préfère tout miser sur son dernier acte. Le livre accuse alors d’un milieu un peu mou (avec une longue scène où les jeunes pervers fabriquent un trou dans le plafond leur petit club pour mieux mater le couple en pleine besogne), mais l’intro montre au moins un clochard être dévoré parmi les ordures par une nuit brumeuse. L’excuse servant à rendre les bestioles grosses comme des bergers allemands est un stéroïde expérimental utilisé (puis abandonné et gardé secret) par le ministère de l’agriculture pour faire pousser des super-légumes dont les animaux se sont régalés.
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