Hack/Slash Retrospective: Introduction

HACK/SLASH RETROSPECTIVE

 

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INTRODUCTION

 

hackslashretrospectiveintro (4)Si vous regardez régulièrement des films d’horreur, et plus particulièrement le sous-genre du slasher, il y a de forte chance pour que vous connaissiez le concept de la final girl. Pour les autres, il s’agit d’un terme qui désigne ce personnage récurrent qui terrasse le croquemitaine à la fin du film. Une jeune femme d’ordinaire paisible qui, se retrouvant la dernière survivante, fini par se montrer terriblement violente pour venir à bout du tueur. On pourrait citer de nombreux exemple: Laurie Strode dans Halloween, Nancy dans Les Griffes de la Nuit, voir même Ripley dans Alien… Ce type de personnage fait son apparition en toute logique à la dernière partie de film, cependant il s’agit du point de départ de l’auteur de comics Tim Seeley lorsqu’il créé Hack/Slash. Son concept est de mettre face à face un tueur cauchemardesque et la final girl dans des rôles inversés, où le monstre est la proie, et la jeune femme la chasseuse. Dans l’idée on pense inévitablement à cette bimbo de Buffy, de Joss Whedon, mais les annonces et previews de la série évoquaient quelque chose d’un peu plus trash. Quelque chose qui prend ses racines dans les films des années 80, un univers de hard rock, de meurtres gores, de femmes sexy et de monstres hargneux…

L’héroïne, Cassandra Hack, n’est donc pas une pom-pom girl blonde dont le soucis principal est de se trouver un petit ami, mais une brune au look un peu goth totalement associable et doté d’un solide franc-parler. Maniant la batte à la place du pieu (n’y voyez pas là une quelconque mise en comparaison), la belle se fait aider par un sidekick au gabarit impressionnant: Vlad, un colosse à peau verdâtre qui dissimule son visage difforme derrière un masque à gaz. Semblable aux horribles créatures qu’il traque, il a pourtant un cœur d’or. Autant le dire, immédiatement, ma curiosité a été piquée au vif. Les publicités ont parfaitement réussie à m’appâter et c’est avec impatience que j’attendais l’arrivée imminente du duo. Lorsqu’enfin le comic-book a fit son apparition, sous la forme d’un one-shot, ce fut loin d’être une déception, présentant les graines de ce que pourrait être une très bonne futur série à suivre. Car dès lors il était évident que Hack/Slash allait se poursuivre, via d’autres one-shot bien sûr, mais aussi au travers de potentiels crossovers. Et si Cassie et Vlad s’occupaient de Freddy et Jason ? Et si la final girl rencontrait le final guy Ash, protagoniste des Evil Dead et lui-même héros d’horror comics depuis un bon moment maintenant ? Des possibilités infinies qui font vite rêver le lecteur.

hackslashretrospectiveintro (5)Actuellement Hack/Slash entame tranquillement sa nouvelle série mensuelle chez Image Comics et il est permis de dire que la création de Tim Seeley a parfaitement su grandir et évoluer. Passant de son format initial à une multitude de publications variées (mini-séries, annuel spéciaux, anthologie d’histoires courtes) et s’offrant plusieurs guest stars provenant aussi bien du média comics (Evil Ernie, Bomb Queen, The Living Corpse) que cinéma (Chucky, Re-Animator, le Hatchet d’Adam Green), quand ils ne sortent pas du monde réel (Steve Niles et Robert Kirkman, auteurs respectifs de 30 Jours de Nuit et The Walking Dead apparaissent eux-même dans Comic Book Carnage, et un numéro spécial est consacré aux jolies Suicide Girls). Entre temps, la relation entre les personnages principaux s’est énormément étoffés et c’est tout un univers qui aura pu se mettre en place, totalement indépendant des mondes fourre-tout où toutes les créations sont liées de grosses compagnies d’édition (Marvel, DC ou Image). Même le déménagement de la série de Devil’s Due Publishing chez Image Comics n’aura eu aucune incidence si ce n’est une renumérotation de la série régulière. Ceux qui pensaient que les comics ne se focaliseraient que sur les quotas cul et gore doivent être sacrément surpris de voir que l’histoire et les protagonistes sont les points forts de Hack/Slash !

Du coup forcément, arrivé là, il est amusant de jeter un œil en arrière et de voir le chemin parcouru. Replonger dans ces premiers one-shots, introduisant un concept et seulement deux personnages principaux, se fait avec un tel plaisir que je ne peux m’empêcher de vouloir réaliser une petite rétrospective de la série. A l’époque je me souviens, il était très facile de faire de mémoire une liste des différentes histoires. Maintenant je ne peux citer que quelques numéros sans l’aide d’Internet, auquel il me faut recourir pour dresser une liste complète ! La preuve d’une longévité que l’on espère durable. Voilà donc en guise de petit retour en arrière une introduction à la rétrospective Hack/Slash que je fignole. Du tout premier tome au dernier numéro en date, je vais retracer l’odyssée drôle et sanglante de Cassie et Vlad en une série de petites chroniques qui, je l’espère, donneront envie aux non-connaisseurs de se plonger dans cette excellente série.

 

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A SUIVRE

Hack/Slash, également connu sous le titre de Euthanized

 

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