2001 Maniacs: The Comic
(2007)
Cela fait un moment que je n’ai pas parlé de comics et voilà l’occasion parfaite qui se présente avec ce 2001 Maniacs: The Comic, une déclinaison papier du remake que l’on doit également à Tim Sullivan. Alors oui, ce n’est pas la première fois que la “franchise” passe par ce format et on peut mentionner une adaptation de Two Thousand Maniacs ! chez Aircel, en 1991. La raison pour laquelle je ne l’ai pas chroniqué dans le cadre de cette rétrospective est que, tout comme pour la BD de Blood Feast, je ne l’ai pas encore reçu. Je n’avais prévu à l’avance que Herschell Gordon Lewis décèderai, et le temps nécessaire pour recevoir les livres fait que je risque d’attendre un moment…
Quoiqu’il en soit, cette nouvelle version a vu le jour sous la bannière Avatar Press, les spécialisés de l’horreur extrême que tout le monde connais désormais pour être responsable de Crossed. A l’époque cette série n’existait pas et à la place des contaminés à la croix rouge, la compagnie comptait sur les morts-vivants de John Russo ainsi que sur le trio de croquemitaines de la New Line Cinema: Freddy, Jason et Leatherface. Des figures parfaites pour une marque de bande-dessinées ultra violente, la fusion entre l’Horreur ciné et l’Horreur papier lui permettant de se récupérer quelques lecteurs supplémentaires.
Et c’est tout naturellement que Tim Sullivan et l’équipe d’Avatar Press se rencontrent au cours d’une convention, leurs stands respectifs se trouvant l’un à côté de l’autre. L’idée fleurie et, après quelques autres évènements du même genre, le patron de la boite, Brian Pulido (créateur d’Evil Ernie et Lady Death, entre autres choses) accepte d’intégrer la licence et de produire une série basée sur 2001 Maniacs. Et cela tombe plutôt bien pour le réalisateur car il prépare justement la séquelle: pourquoi donc ne pas se servir de l’un pour faire la promotion de l’autre ?
Bref, à l’époque Tim Sullivan y croit dur comme fer et s’attend à pouvoir fabriquer une véritable franchise. Il aimerait une série télé, il aimerait que les gosses s’habillent en Sudistes pour Halloween, il aimerait pouvoir écrire d’innombrables histoires pour Avatar Press et n’a aucun problème à ce que ses films soient des fonds de tiroir de DTV: tout ce qu’il veut, c’est s’impliquer à 200% dans l’univers de Pleasant Valley. Et l’avenir s’annonce prometteur pour lui puisque son script, Beverly Hellbilly, est terminé, ses acteurs déjà choisit et que le premier numéro de 2001 Maniacs sortira à temps pour coïncider avec la sortie du nouvel opus.
Avec la BD, le metteur en scène à eu l’idée plutôt sympa de ne pas faire une adaptation de son remake. Il sait que cela n’intéresse personne et semble beaucoup plus intéressé par l’idée de développer son concept pour la saga. Puisque cette histoire accompagne le second volet, il va pouvoir y intégrer les nouveaux personnages à l’avance, préparer le terrain pour un univers cinématographique et profiter de l’absence de limite que lui offre le média: contrairement à un film forcement limité par son budget et un calendrier de tournage, Sullivan peut totalement se lâcher dans les pages de ses comics avec la garantie que Avatar Press ne le censurera jamais question violence et nudité.
L’occasion parfaite pour narrer les origines de ses protagonistes et développer un peu la fameuse malédiction de Pleasant Valley. Car si l’on connait l’histoire dans ses grandes lignes, nous n’avons aucun détail sur le massacre de ses habitants, les circonstances qui ont menés à cette tragédie et la façon dont les fantômes sont revenu et ont organisé leur festival meurtrier. Une préquelle est la garantie d’un intérêt certain de la part des fans et une façon de démarrer sur les chapeaux de roues.
Le réalisateur se retrouve alors au poste de scénariste pour la troisième fois, et il est ici secondé par l’artiste espagnol Raulo Caceres – illustrateur récurrent chez Avatar – pour les graphismes.
Le résultat est une histoire d’une trentaine de pages dont le titre varie d’une page à l’autre. Les couvertures font simple et affichent un simple 2001 Maniacs, suivi de la mention Special #1, comme c’est la tradition pour leurs titres à licence. Les pages de la BD revendiquent un titre d’épisode plus complet, 2001 Maniacs: The Curse of the Confederacy, lequel sera justement reprit au générique du deuxième film. Mais des propres mots de l’auteur, le projet en général est intitulé 2001 Maniac: The Comic, nom générique permettant de regrouper tous les épisodes qui devraient suivre. Étant donné l’avenir de la série, c’est celui que j’ai choisi d’utiliser pour cette chronique puisqu’il me permet de tout englober sans risquer de semer la confusion.
Comme prévue l’action se déroule le 22 Avril 1864 (soit un an avant la version de H.G. Lewis), en Georgie, et nous présente la petite ville tranquille de Pleasant Valley. Un havre de paix en ces temps de guerre, puisque le Maire Buckman a préféré ne pas prendre part au conflit et envoyer les siens à la mort. Et Sullivan de nous dépeindre une vision improbable du Sud où l’homosexualité et la zoophilie sont totalement acceptés et où un esclave Noir n’est pas du tout puni malgré sa pratique du vaudou ou lorsqu’il s’envoie en l’air avec une Blanche.
Seul le maire, George W. Buckman (oui, Tim Sullivan va jusque là) s’inquiète de l’avenir, se demandant s’il a fait le bon choix en refusant de repousser la menace “terroriste” Yankee. Et le destin va lui faire regretter sa décision puisque traine justement une bande de renégats Nordistes dans les parages: les hommes du Général Posner, une ordure sanguinaire n’ayant aucune considération pour les esclaves qu’il est censé délivrer, ayant lui-même déjà violé quelques femmes durant la guerre.
C’est son propre fils qui déclenche les hostilités lorsque, avec quelques soldats, il s’aventure dans la zone et découvre les habitants.
La troupe surprend Harper entrain de conter fleurette à la jolie Scarlet, la propre fille de Buckman. Arrive ce qui doit arriver et, à la manière d’un Rape and Revenge, la situation dégénère: la belle se défend puis s’égorge avec le sabre de cavalerie d’un de ses agresseurs, trop innocente pour supporter l’attaque. Harper tue en retour le fils du général, lui arrachant le cœur, et chacun repart de son côté…
Le sort de Pleasant Valley repose sur la réaction des deux pères en deuil, laquelle va inévitablement entrainer la chute du Sud: Posner, enragé, regroupe ses hommes et marche droit sur la ville tandis que Buckman réalise qu’il ne peut plus éviter la guerre après sa perte. Les obsèques de Scarlet sont interrompue par le général et les évènements qui suivent vont naturellement précipiter les Sudistes vers leur mort.
Et donc, tout commence avec un duel au sabre entre les deux patriarches, Buckman se révélant être un meilleur combattant que le gradé militaire. Pacifiste dans l’âme, il demande à son adversaire de repartir, lui rappelant qu’ils ont tous les deux perdus un enfant et que des morts supplémentaires seraient inutiles. Grave erreur puisque le Nordiste le blesse fatalement aussitôt qu’il a le dos tourné, son épée lui traversant le crâne et emportant un œil. La destruction de Pleasant Valley commence, et hélas 2001 Maniacs est bien trop court pour nous la montrer dans son intégralité. Au temps pour les possibilités illimitées qu’offre le média du comic-book ! Mais le fait est qu’avec moins de trente pages pour présenter l’intrigue, il était impossible pour l’auteur de faire dans le détail.
Il aurait clairement fallu deux épisodes pour livrer une version complète de cette histoire, puisqu’à la mort des Sudistes se succède une seconde partie qui introduit la malédiction et le retour des victimes sous forme de fantômes vengeurs. C’est dommage qu’Avatar Press n’ait pas permis à Tim Sullivan de fabriquer une véritable préquelle et se soit contenté d’un tie-in finalement trop limité pour être autre chose qu’un gimmick promotionnel. D’autant que vu le succès des Crossed de nos jours, qui ne sont qu’un enchainement d’abominations pour la plupart, 2001 Maniacs aurait pu très bien fonctionner auprès du public.
Le côté Gore revendiqué de la franchise est expédié en quelques pages, bien souvent des illustrations d’une planche se décomposant en plusieurs dessins, réunis tel un défilé sanglant (chapeau à Caceres dont les illustrations sont toutes inventives et dynamiques). Autant dire qu’on est loin d’apercevoir les 2001 habitants de la ville, ce qui est déjà l’un des “défauts” évoqué avec les critiques des films. Toutefois le scénariste réussi habilement à contourner le problème en nous montrant quelques meurtres des personnages principaux (Rufus, Lester, Hucklebilly, Granny Boone et Buckman) avant d’incendier tout simplement Pleasant Valley. Quelques victimes brûlent et le reste de la population nous apparaît prit au piège et sans possibilité de s’échapper. Forcément décevant par rapport au potentiel du projet, mais cela passe encore.
En revanche le deuxième acte évoque plus un épilogue qu’autre chose et toute l’explication sur l’argument surnaturel semble précipité. Nous apprenons que c’est l’un des nouveaux personnages qui est à l’origine de l’affaire, un esclave adepte du vaudou qui aura le temps de lancer une malédiction de vengeance sur ces terres: jamais la population ne trouvera le repos à moins de s’être vengée, œil pour œil (pour le côté barbare), mort pour mort (pour les 2001 âmes qu’ils doivent prendre). S’il est pendu peu après, le sorcier a réussi son sortilège puisque les victimes reviennent d’entre-les-morts la nuit même ! Et les Sudistes de prendre leur revanche en exécutant la totalité des renégats, des soldats de toute façon encore bien éméchés après avoir fait la fête pour réaliser ce qui se passe.
C’est ainsi que né le tout premier festival, le Guts and Glory Jubilee et son barbecue cannibale, chaque membre de Pleasant Valley participant à des activités sanguinaires: Peaches dévore un pénis à l’aide de ses mâchoires d’acier, les cousines lesbiennes trompe une proie et l’émascule au couteau de cuisine tandis qu’un guitariste chantonne avec une tête coupée plantée au bout de son instrument… Mais surtout Buckman prend sa revanche, remplaçant l’alcool que venait d’ingérer le général Posner par une boisson acide, à la manière de 2001 Maniacs le film. Et le numéro de se conclure alors que les spectres retournent dans leurs tombes, attendant la prochaine arrivée de Yankees pour étancher leur soif de sang et se rapprocher un peu plus du repos éternel…
Au final il n’y a pas grand chose à dire à propos de cette préquelle. Ces nouvelles origines s’accordent parfaitement au remake et conservent le ton du film, si ce n’est que le nombre de pages de la BD écourte le plus gros (et important) morceau du projet: le Gore. Celui-ci est bien présent, tout comme la nudité (ce qui est bien normal puisque l’on est chez Avatar), cependant les délires sanglants qui auraient dû être le centre de l’attention se retrouvent assez en retrait plutôt que de constituer l’intérêt principal. C’est limite impensable de la part des gars qui nous offre des orgies de tripes avec les morts-vivants de John Russo à la même époque, mais peut-être pensaient-il se rattraper avec les prochaines publications. En comparaison, pourtant, les Special de Freddy, Jason et Leatherface étaient presque plus démonstratif dans leur mise en scène.
Un autre soucis avec le scénario, bien que purement objectif pour le coup, c’est que la vengeance des Sudistes est ici déjà accomplie, y compris dans le sens œil pour œil / dents pour dents / mort pour mort qu’ils revendiquent. Le nombre de victimes seul est différent, les troupes de Posner ne comptant pas 2001 personnes, mais cela devrait être secondaire. Qui plus est, après avoir tué autant de monde pour leur grande première, avec en comptant une résurrection par année, il semble inconcevable que les spectres n’aient pas atteint leur quota au moment du film de 2005…
Mais ne boudons pas notre plaisir et si 2001 Maniacs vous avait plu (ou même Two Thousand Maniacs ! du coup), vous y trouverez votre compte. Moins le côté immature propre à Tim Sullivan et à notre génération actuelle, 2001 Maniacs: The Comic partage le même goût pour le sanglant, le bizarre et l’humour noir que ses prédécesseurs: ce petit con de Hucklebilly a le cou tordu par une corde, de la même manière qu’il tuait les chats, le mouton Jezebel est dévorée par des chiens et il y a quelque chose de comique dans l’idée qu’elle soit elle-aussi revenue de l’Au-Delà pour se venger, tandis que la fille de Buckman porte une ceinture de chasteté à la demande de son père, qui connait certainement très bien sa ville. Une scène horrifique montre Granny Boone être enterrée vivante dans la tombe de son propre enfant et un détail gore montre la mâchoire inférieur de Peaches se désolidariser de sa bouche lorsqu’elle brûle vivante, expliquant son dentier métallique.
Le festival n’est pas en reste puisque l’on peut noter quelques “attractions” totalement folles: deux types attachés ensembles sont troués par le même boulet de canon, un soldat est utilisé comme une Piñata vivante… Le meilleur ? Une parodie du hissage de drapeau sur le Mont Suribach, ici aux couleurs du Sud, avec le mât empalé dans le cul d’un Nordiste et monté sur un tas de cadavre. Une image extrême et totalement loufoque qui préfigure les visions dantesques de Crossed.
Moins pardonnable en revanche est cette drôle d’idée de dépeindre Pleasant Valley comme un endroit paisible alors qu’elle semble être un ramassis d’esclavagistes et de rednecks dépravés. Lester encule son mouton à la vue de tous tandis que l’on découvre que si Billy passe son temps à courir après des chats, c’est parce qu’il frustré d’être trop jeune pour s’envoyer en l’air et qu’il “remplace une chatte par une autre” ! Maltraitant ou pas, Buckman possède des esclaves et le film montrait ouvertement le comportement raciste et agressif de la population. Ici étrangement, c’est comme si le Sud n’avait jamais eu le moindre problème avec les gens de couleurs !
Faire des Maniacs de la série à la fois d’innocentes victimes et de véritables psychopathes est loin d’être le concept idéal. Car si l’on peut à la fois juger et comprendre des âmes en peine aveuglée par la vengeance et la folie, une bande de bouseux xénophobes reste de sacrés trous du cul et on ne pleurera pas sur leur sort, peut importe à quel point on essaierait d’enjoliver les choses.
On peut aussi s’étonner des quelques “couacs” concernant la continuité avec les films (alors que la promo l’utilisant comme argument de vente), comme le changement de guitaristes assez notable puisqu’un Noir y participe désormais, le fait que Scarlet n’ait pas été violée alors que Granny Boone semblait traumatisée à ce sujet à la fin du premier film, ou encore la relation entre elle et Buckman, qui sont désormais amants et parents, alors qu’elle paraissait platonique auparavant. Aucune importance véritable, mais pour un univers construit par la même personne, cela fait pas mal de modification en peu de temps…
Cependant personne n’y prêtera vraiment attention. Le public-cible n’est pas regardant et se contente de ce qu’on lui agite devant les yeux, surtout si c’est sanglant ou du fan service. Ici en l’occurrence, c’est le fait que Robert Englund ait accepté que son physique soit utilisé pour représenter le Maire Buckman, permettant d’officialiser ce comic-book un peu plus dans le cœur des fans. Très appréciable et cela aide justement à lier la BD au film, et il est presque dommage que les deux autres “gros” noms qui devait apparaître dans Beverly Hellbilly (Tony Todd et Bill Moseley, en sorcier vaudou et médecin du village respectivement) n’aient pas eu droit au même traitement.
Avatar Press en profitera même pour sortir quelques éditions limités, dédicacée par Freddy lui-même et avec certificat d’authentification, histoire de vendre plus. Une stratégie un peu limite mais totalement dans leurs cordes puisque la compagnie est connue pour créer au moins cinq ou six couvertures différentes pour chacune de leur publication. Cela engendre bien souvent des confusions et il est facile de s’y perdre et d’acheter plusieurs fois le même numéro sans faire attention. C’est quelque chose que j’évoque à chaque fois que je parle d’eux, et que je ferais encore. Je comprends le système marketing derrière cela, mais quiconque connait l’histoire du comic-book se souviendra des 90s et de l’aura ridicule qu’elles conservent pour des raisons similaires.
D’ailleurs pour ne pas faciliter les choses, sachez qu’il existe un autre numéro à 2001 Maniacs: The Comic. En fait un faux, une simple publication promotionnelle qui n’était destinée qu’à une édition d’une Comic-Con, afin de faire de la publicité pour Curse of the Confederacy et l’éventuelle série à venir. Intitulé 2001 Maniacs: Hornbook, il s’agit globalement d’un simple extrait du Special #1, mais en noir et blanc, avec la réimpression d’une interview de Tim Sullivan à l’origine faite pour le site Comic Book Ressources (cherchez l’article He’s a Maniac: Tim Sullivan Talks “2001 Maniacs: The Comic”, par Emmet Furey, qui ne connait apparemment pas H.G. Lewis). On y apprend les origines du deal avec Avatar Press et quelques informations sur Beverly Hellbilly (avant les changements qui auront lieux par la suite), mais les morceaux les plus intéressant figurent déjà dans l’introduction écrite pour le véritable comic-book.
On y apprend qu’il adorait les EC Comics, comme Tales From the Crypt, et souhaitait leur rendre hommage, et il rappel évidemment que 2001 Maniacs est un remake d’un film du Parrain du Gore, pour les deux idiots qui ne seraient pas au courant. Il fait un parallèle assez étrange entre les agissements de Pleasant Valley et le terrorisme qui pourri notre monde, allant jusqu’à présenter un concept totalement dément pour ce qui devait être la seconde publication de 2001 Maniacs: The Comic, où Buckman devait affronter… Bin Laden ! En y repensant, il est un peu plus compréhensible que la BD n’ait pas été continuée.
Plus intéressant était le concept d’explorer les années perdues entre la naissances des Maniacs et les évènements du premier film, avec par exemple le festival de 1967 qui montrerait une horde de hippies investir Pleasant Valley en cherchant à rejoindre Woodstock, ou celui se déroulant dans les années 20 où les Sudistes devraient se battrent contre quelques mafieux et criminels façon film Noir.
Dommage que tout cela n’ait jamais vu le jour, car il y avait là du potentiel et une preuve que, contrairement à Crossed qui se répète beaucoup trop, 2001 Maniacs aurait pu se renouveler dans sa boucherie en présentant un cadre différent à chaque numéros.
Citons d’ailleurs la mini-histoire Invasion of the X-Maniacs, fausse BD sans intérêt mais rigolote, montrant les personnages conscient d’être fictionnel et râlant d’avoir a être réveillés entre deux festivals juste parce que les fans exigent des nouvelles pour le Comic-Con. Dessinée en vitesse par Mike Wolfer (et ça se voit), la chose est divertissante mais totalement oubliable. Un gadget que Avatar va là encore nous vendre sous différentes couvertures et avec plusieurs éditions limitées.
En toute honnêteté je ne conseil pas vraiment ce supplément, à moins d’aimer avoir des infos sur des projets qui ne se sont pas concrétisés (les autres publications de 2001 Maniacs et surtout Berverly Hellbilly qui s’est transformé en un film un peu différent avec le temps) ou d’être un collectionneur Horreur complétiste.
Quant à 2001 Maniacs: The Comic, il n’a rien d’incontournable et semble désormais inutile puisque la franchise a totalement disparu. Toutefois vu le succès de Crossed, il peut encore plaire à quelques uns, et il reste divertissant puisque court, efficace et merveilleusement dessiné.
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