The Marrow Retrospective: The Lifes of Sarah Rushman

THE MARROW RETROSPECTIVE

– The Lifes of Sarah Rushman –

 

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INTRODUCTION

 

Dans le monde des comics, nombreux sont les personnages disparus, oubliés par le lectorat comme par les créateurs. Certains, toutefois, font un peu plus impression que d’autres et laissent quelques souvenirs qui peuvent attiser la curiosité du lecteur des années plus tard et leur donner envie de retracer leurs apparitions éphémères. C’est exactement mon cas avec Marrow, une jeune mutante de l’univers Marvel et des X-Men. Elle est de ces protagonistes qui furent un temps à la mode, méprisés par la plupart des lecteurs sur le moment puis abandonnés par les scénaristes avec le déclin de la vogue d’alors… Petite leçon d’Histoire. Nous sommes en plein dans les années 90, une période qui signe l’Ère Moderne du Comic-Book américain mais qui fut par la suite rebaptisé The Dark Age. Pourquoi ça ? Parce que l’univers des super-héros va subir un profond bouleversement de la part des éditeurs: fini les ambiances naïves, cosmiques et épiques, place à la violence, avec un grand V. L’idée est de plaire à la nouvelle génération en lui offrant un nouveau type de héros: sombre, psychotique, vindicatif, borderline. Désormais les protagonistes seront des anti-héros extrémistes capable de tuer sans remords, des êtres surpuissants et quasiment indestructibles.

C’est l’époque de Spawn et de Youngblood, d’Image Comics et de Rob Liefeld. Les femmes sont exagérément plantureuses et les hommes des montagnes de muscles à faire pâlir Hulk de jalousie. C’est la mode des gros flingues, du gore excessif, du langage ordurier et des costumes aux designs agressifs. A l’époque on trouvait ça “cool”, une relecture mature et bad ass des aventures d’antan. En réalité les comics devinrent d’horribles parodies où les illustrations se faisaient de plus en plus mauvaises et l’écriture de moins en moins intéressante. Bien sûr tout n’est pas à jeter dans cette période, et on peut toujours trouver quelques bonnes choses sur cette dizaine d’années de grand n’importe quoi. Le personnage de Marrow n’est certainement pas l’une de ces rares trouvailles. Il s’agit d’un pur produit des 90’s, un énième clone de Wolverine au féminin, ultra-bourrin et invulnérable. On pourrait même définir Marrow comme étant l’ancêtre de X-23, la véritable clone femelle de Logan. Et pourtant cette petite mutante à la fois belle et hideuse, victime de sa propre mutation, tantôt terroriste tantôt héroïne, m’est resté en mémoire. C’est par pure curiosité que j’ai décidé de m’atteler à une rétrospective de sa courte carrière dans le Marvel Universe, son existence étant essentiellement composée de vagues apparitions ici et là. Un personnage de second rang qui possède cependant quelques story arc bien à lui et même une ou deux version alternatives issues de mondes parallèles.

Voyons donc comment les années 90 ont tentés de présenter cette (non) héroïne avant de laisser tomber à force de manque de continuité, d’idées et de réel intérêt…

 

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TIMELINE
(en construction…)

 

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