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Beach Fever (1988)

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Beach Fever

(1988)

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S’il fallait résumer Beach Fever en deux mots, ce serait “chaotique” et “pathétique”, le film oscillant constamment entre les deux. A l’origine du projet il y a le producteur Alexander Tabrizi, un spécialiste de la série B à petit budget (Bloodsport II, Cyborg 3, The Lost Empire de Jim Wynorski) qui décida un jour de passer derrière la caméra. S’associant avec des scénaristes qui n’auront jamais rien fait d’autres et dont les noms sonnent faux – Francis X. Cornan et Larry W.W. Talbot, certainement des pseudonymes pour le cinéastes et l’un de ses associés, il livre là une comédie grasse à destination des adolescents, du genre à taper sous la ceinture et à jouer tant du slapstick cartoonesque que de l’érotisme à la Playboy...

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Body Melt (1993)

Body Melt

(1993)

The first phase is hallucinogenic.
The second phase is glandular.
The third phase is body melt.

Philip Brody c’est le fondateur du groupe expérimental → ↑ → (ça se prononce “tsk tsk tsk”, ou “tch tch tch” selon votre diction), de la musique australienne se classant dans le registre “art rock”. Un projet multimédia qui l’amène à toucher à la vidéo, réalisant dix courts-métrages en Super 8 qu’il réunira en une compilation en 1982, époque à laquelle il rencontre le producteur Rod Bishop qui va travailler avec lui sur son dernier album en date. L’expérience aura marqué les deux hommes car les voilà de nouveau ensemble dix ans plus tard avec ce Body Melt, film gore que l’artiste semble d’abord vouloir créer sous la forme d’une série de...

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Fortress (1985)

Fortress

(1985)

Attention de ne pas confondre ce Fortress avec celui de Stuart Gordon, film de science-fiction avec Christophe Lambert. Il s’agit ici d’un Survival où l’on retrouve, méconnaissable, Vernon Wells, le célèbre punk de Mad Max 2 et inoubliable Bennett dans Commando. Dans le domaine de l’Ozploitation, voilà un petit film qui n’est jamais évoqué et qui pourtant mérite d’être vu. En fait de long métrage, il s’agit d’un téléfilm signé HBO, ce qui passe totalement inaperçu tant la réalisation et la qualité visuelle se montrent de qualité, puissante même...

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Charlie’s Farm (2014)

Charlie’s Farm

(2014)

Et après The Redwood Massacre, voici un autre exemple de Slasher / Survival à petit budget conçu pour le marché vidéo. Exactement comme son prédécesseur, Charlie’s Farm n’a rien d’extraordinaire, d’innovant ou de surprenant: il s’agit encore une fois de l’intrigue déjà visitée des millions de fois depuis Massacre à la Tronçonneuse et mise en scène avec un budget dérisoire. Toutefois, à la différence de Redwood Massacre qui n’avait pour ainsi dire ni argent, ni même équipe (quatre personnes !), ce nouvel avatar rentre un peu plus dans le moule du film d’horreur DTV moderne, avec des valeurs de productions sensiblement plus élevés, des maquillages et effets spéciaux plus élaborés et même les désormais habituelles apparitions-éclairs de quelques p...

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The Night After Halloween (1979) | Snapshot

Snapshot

The Night After Halloween

(1979)

Halloween venant juste de se terminer, il semble parfaitement appropriée d’évoquer un film titré The Night After Halloween. Une production australienne de 1979 qui veut a priori surfer sur la vague du Halloween de John Carpenter réalisé un an auparavant. En fait l’une des affiches semble même faire croire qu’il s’agit là d’une suite non officielle avec une tagline annonçant: “They thought it was over, but the real horror began…”. Bien sûr nous sommes ici dans le territoire du cinéma d’exploitation et The Night After Halloween risque d’avoir autant de connections avec Halloween que Troll avec Troll 2. Jetons un œil au résumé du dos de la jaquette.

She’s young, she’s successful, and she’s deeply in love – with a kill-cra...

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The Survivor (1981)

The Survivor

(1981)

Écrivain d’épouvante britannique, James Herbert aura vu quelques unes de ses œuvres être adaptées au cinéma. Et comme beaucoup pour beaucoup d’écrivain, les adaptations n’ont pas été très glorieuses, que ce soit Fluke ou encore le très nanar The Rats. Avec The Survivor, l’adaptation, encore une fois, ne respecte pas vraiment l’œuvre d’origine mais se trouve être au final un très bon film fantastique.

Herbert est connu pour son écriture très graphique (violence et sexe) même s’il est loin des excès trash d’un Shaun Hutson. Son livre duquel est tiré le film n’est donc pas avare en scènes d’épouvante et en descriptions gores, que le scénario originalement écrit par David Ambrose reprend tel quel...

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