N’en déplaise à son créateur, Jean-Pierre Putters, Mad Movies est pratiquement une institution pour ceux qui s’intéressent au fantastique, à la science-fiction ou au cinéma Bis, et ce n’est sans doute pas s’avancer que de dire que tout ce petit monde fut à un moment ou à un autre un lecteur régulier de la revue. En cinquante ans d’existence celle-ci est passée par différentes formules et a connue plusieurs équipes de rédaction différentes, au point que l’on pourra juger de l’âge ou des goûts d’un fan selon la période à laquelle il se réfère. Personnellement cela fait plus de quinze ans que je n’ai pas ouvert les pages du magazine, la faute à d’embarassantes raisons budgétaires et de vie de couple...
Lire...Horreur tagged posts
Juste un petit aperçu du prochain livre de Thierry Augé, collègue de blog et de fanzine, copain de convention et déjà auteur du très sympa By the Sword – Chronique de l’Heroic Fantasy au Cinéma. Son titre, Home Sweet Home – Les Maisons Hantées, de la Littérature au Cinéma, a le mérite d’être très clair, et on peut déjà avoir un aperçu de la couverture à venir sur cette bannière. Sur Facebook le responsable a précisé qu’il lui reste encore quelques petites choses à finir avant que tout soit prêt, mais pas de doutes que nous auront bientôt des nouvelles pour les précommandes. En attendant vous pouvez surveiller son site ou vous pencher sur son précédent ouvrage, que je me sens obligé de rappeler aux mémoires vu que les éditeurs Sidonis Calysta et Pulse Vidéo ...
Lire...Dracula
(1958)
Après The Curse of Frankenstein, Terence Fisher réuni Peter Cushing et Christopher Lee pour une nouvelle adaptation de Dracula, qu’il veut dans la même veine (héhé). Le scénario est d’ailleurs toujours signé Jimmy Sangster, qui travailla aussi sur la seconde aventure du savant fou à la même époque puis enchaina l’année suivante avec La Momie. Pour faire table rase du passé, l’équipe décide encore une fois de dépoussiérer le mythe à tous les niveaux, transformant tant l’histoire originale que le mythe du vampire lui-même...
Lire...Island of Terror
(1966)
Terence Fisher et Peter Cushing se réunissent une nouvelle fois, mais pas pour la Hammer. Island of Terror fut produit par l’obscure Planet Productions, qui ne réalisa que quatre films avant de disparaître, avec l’aide du psychotronique Richard Gordon à qui l’on doit quelques perles délirantes (Fiend Without a Face, Inseminoïd, La Tour du Diable). Sans surprise le film part un peu dans le n’importe quoi avec sa menace visqueuse et tentaculaire qui évoque tant les créature qu’affrontait régulièrement Doctor Who dans ses premières incarnations que les kaiju eigas de la même époque. D’ailleurs Tokyo est ouvertement évoqué au détour d’un dialogue et l’épilogue nous y amène pour un dernier frisson...
Lire...Nighty Night
(1986)
Conçu par un étudiant durant le grand boom japonais de la vidéo et de l’horreur, Nighty Night (真夜中の悪夢, Cauchemar de Minuit) est une anthologie de quatre contes de durées (et qualités) inégales. C’est aussi une œuvre qui fut extrêment rare et pratiquement considérée perdu puisque sa nature de petit shot-on-video amateur tourné en 8mm la limita a une distibution très limité sur son territoire. Pendant longtemps seule l’image de sa jaquette confirma son existence au reste du monde, et il fallu attendre 2023 pour que quelqu’un mette la main sur une copie bootleg qu’il balança sur la toile...
Lire...The Oily Maniac
(1976)
Avant de fonder la légendaire Shaw Brothers, les trois frangins avaient déjà plusieurs compagnies à leur actif comme ils travaillaient dans l’industrie depuis déjà des décennies. L’une d’elles, Shaw and Sons, fut développée en 1956, et l’une de leur première production cette année là fut le malaisien Curse of the Oily Man (ou Sumpah Orang Minyak), adaptation d’une légende locale à propos d’un horrible personnage au corps recouvert d’huile noire, autrefois bon mais corrompu par le Mal et voué a multiplier les mauvaises actions. Si le pays continua d’exploiter le filon de son côté après ça (Orang Minyak et Serangan Orang Minyak, tous les deux en 1958 par Cathay-Keris Film Productions), il fallu attendre vingt ans avant que ses initateurs revi...
Lire...Rabid Grannies
(1988)
Rabid Grannies, c’est l’histoire d’un film belge qui a vu le jour un peu par accident puisque son réalisateur, Emmanuel Kervyn, rêvait plus d’action que d’horreur à l’époque de sa confection. C’est en tentant de monter un projet pour Jean-Claude Van Damme qu’il s’associa a un producteur sans-le-sou qui lui fit faux bond au dernier moment faute de moyens. Au lieu d’abandonner, le cinéaste se contenta de changer ses plans et d’emballer autre chose à la place, ayant pondu au préalable un script sous l’influence de Evil Dead...
Lire...Biotherapy
(1986)
Comme ConTon, Gakidama, Guzoo et quelques autres, Biotherapy est un moyen métrage produit essentiellement pour profiter du boom japonais de l’horreur et de la vidéo dans les années 80. Contrairement à ses pairs toutefois, il s’embarasse à peine d’un script ou même d’un genre, puisqu’il tape aussi bien dans le body horror que le slasher, la SF d’anticipation et le splatterpunk. L’intrigue tourne autour d’une formule révoltionnaire nommée GT, capable de mutliplier par dix la taille de certains organismes...
Lire...Dark Asylum
(2001)
Le réalisateur de Centipede ! nous présente sa version de Hannibal Lecter, un serial killer super intelligent surnommé The Trasher, parce qu’il a pour habitude de tuer à côté des poubelles et bennes à ordures. Il faut dire qu’il a fait son nid dans les égouts et n’émerge que pour assouvir ses pulsions de prédateur, disparaissant aussitôt le méfait accompli en embarquant les corps avec lui. Avec vingt-deux victimes au compteur, plus trente-cinq meurtres similaires à travers plusieurs états, il est traqué tant par le FBI que la police et se retrouve un jour appréhendé lorsqu’un brave flic entend un hurlement venu des profondeurs de la ville et comprend sa combine...
Lire...The Bog
(1986)
En Angleterre un archéologue exhume d’une tourbière des corps parfaitement préservés qui remontent du temps des conquêtes romaines dans le pays. Des momies qui portent encore une expression de terreur sur le visage, l’une montrant des traces de morsures qui ne correspondent à aucun animal reconnaissable et l’autre ayant préféré le suicide à un sort similaire. S’installant dans le petit village qui borde la zone pour continuer ses recherches, et embarquant sa famille avec lui, le scientifique va se heurter non seulement aux habitants – qui vivent reclus et voient d’un mauvais œil son arrivée – et un étrange Marquis vivant dans un grand manoir isolé. Un excentrique dont la propriété inclus le marais et donc tout ce qui s’y trouve, y compris la découverte du protagoniste...
Lire...
Commentaires récents