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Secret Slave, Chapitre IV

Secret Slave

IV. Deux Rêves Entrelacés

La jeune baladine termina sa danse. Ses cheveux noir corbeau fouettèrent l’air une dernière fois, sifflant fortement avant de claquer contre sa peau d’ivoire en une douce flagellation. Les muscles de son ventre se contractèrent, dévoilant les reliefs suggestifs de l’abdomen, alors que son bassin effectua son ultime rotation. Ses bras s’écartèrent lentement de son corps comme pour le révéler dans son entièreté, les mains se tordant pour former des symboles complexes avec les doigts. Sa poitrine généreuse, tout juste couverte par sa courte tenue, se souleva rapidement au rythme de sa respiration effrénée, tandis que de rares gouttes de sueurs perlèrent de ses tempes jusqu’au menton, tombant sur son buste.
Elle s’immobilisa un instan...

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Secret Slave, Chapitre III

Secret Slave

III. Coup de Foudre

En fait cela faisait depuis bien longtemps qu’il avait eu le coup de foudre pour la danseuse: elle et lui s’étaient rencontrés au début de leurs années lycée et il était tombé amoureux aussitôt qu’il l’avait vu – la faute à ses yeux incroyables. Il avait d’abord cru qu’une fille pareille ne se serait jamais intéressée à lui, trop solitaire et isolé, pas assez grand, fort ou populaire ; mais contre toute attente ils avaient fini par se rapprocher. Car Natasha était différente des autres, plus calme, plus introvertie, finalement assez proche de son comportement à lui. Et pour sa plus grande surprise, il avait découvert qu’elle partageait sa passion pour la littérature fantastique, la science-fiction et les films d’horreur...

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Secret Slave, Chapitre II

Secret Slave

II. La Esmeralda

L’air lui paru tout de suite plus frais et respirable que la fournaise du train fantôme. Sur le toit règnaient quelques sorcières, pendus et pauvres hères enfermés dans des cages suspendues, mais surtout trônaient les lettres géantes énonçant le nom de la maison hanté: Horreur Show. Un barbarisme mélangeant français et anglais, comme on en trouve dans toutes les fêtes foraines qui se respectent. Entre les deux mots, un autre fauteuil, dont le dossier était surmonté d’un crâne géant couvert de diodes. C’est là que Vincent se positionnait parfois, en costume, prenant la pose pour les photographes d’occasion, où faisant signe à quelques clients pour les inciter à entrer...

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Secret Slave, Chapitre I

Secret Slave

I. Le calme avant la tempête

Le petit garçon s’enfuit en hurlant. Poussé par ses amis à explorer seul la maison hantée en une sorte de pari stupide, il avait pu encaisser le train fantôme du rez-de-chaussée sans trop de problèmes pour son jeune âge. Même à neuf ans, les squelettes en plastiques et les monstres en caoutchouc n’avaient plus rien d’effrayant. C’est à l’étage qu’il sentit le stress monter en lui, lorsqu’il lui fallu descendre de la voiturette pour faire le reste du chemin à pied. Il n’arrêtait pas de se répéter que c’était exactement comme dans la Maison du Rire, avec ses tapis roulants et son labyrinthe de miroirs, mais le fait d’être plongé dans le noir était perturbant...

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Devil’s Prey (2001)

Devil’s Prey

(2001)

Bradford May, c’est avant tout (et à défaut d’autre chose !) le réalisateur de Darkman 2 et Darkman 3 avec Arnold Vosloo. Pas un mauvais bougre, mais quelqu’un de presque exclusivement cantonné à la télévision, entre séries, spéciaux et téléfilms, et qui n’aura eu jamais une carrière remarquable. Ses quelques productions plus légitimes ont toujours été destinées au marché vidéo, et là je parle bien de second choix. Son magnum opus c’est le super chiant Astéroïde, avec pourtant Michael Biehn, qui dure presque trois heures sans qu’il ne s’y passe grand chose. Même la chaine commanditaire aura préférée diffuser une version écourté, au grand dam du réalisateur !
Relevons quand même quelques titres intéressant dans son CV: le film de monst...

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Blood Feast (1991)

Blood Feast

(1991)

Comme nous l’avons vu lors de la chronique de 2000 Maniacs, chez le “label” Aircel de Malibu Comics, Eternity était sa propre compagnie avant d’être intégrée à une plus grosse structure. Le nom est resté mais l’équipe a totalement changée lors du rachat, et creuser un peu plus reviendrait simplement à dédier un article entier à l’état de l’industrie du comic-book à l’époque du Boom (et du crash) des années 90, avec l’émergence de nombreux éditeurs indépendants faisant la guerre aux géants Marvel et DC.
Aircel Comics, Eternity Comics, Adventure Comics, peu importe finalement...

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X-23: Back in Black (Sports Bra)

Il y a quelques années, j’ai publié ce petit billet bien énigmatique pour quiconque n’a pas lu Marvel, Avengers Academy et les aventures de X-23 à l’époque. Le titre lui-même était une référence au fameux “No more mutants” de Scarlet Witch, à la fin des évènements de House of M. En clair: la jeune femme subit une perte traumatisante et, dans sa douleur, utilise ses pouvoirs pour remanier la réalité. Dans la conclusion de cette intrigue, elle souhaite la disparition du genre Mutant qu’elle associe à la tragédie qu’elle a vécue et prononce ces quelques mots, modifiant à jamais (soit-disant) l’univers Marvel en faisant quasiment disparaitre l’Homo Superior de la surface de la planète. J’ai envie de dire que la petite guerre que se livre actuellement la compagnie et l...

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2001 Maniacs (2005)

ROAD TO HALLOWEEN III

2001 Maniacs

(2005)

Après un Blood Feast 2 intervenant presque 40 ans après l’original, on pouvait s’attendre à tout. Qu’il s’agisse de suites ou de remakes, les films Gore de Herschell Gordon Lewis allaient désormais connaitre un lifting en ces premières années 2000. C’était le début d’une incroyable vague de reprises qui persiste encore aujourd’hui, les termes “reboot” et “reimagining” ayant remplacés celui de remake afin de brosser le spectateur dans le sens du poil. Et si la séquelle de Blood Feast faisait encore intervenir le Parrain dans sa production, les nouvelles versions de Two Thousands Maniacs ! et de Wizard of Gore le snoberont complètement, ne lui demandant certainement pas son avis sur la question et se contentant de capitali...

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Blood Feast 2: All U Can Eat (2002)

ROAD TO HALLOWEEN III

Blood Feast 2: All U Can Eat

(2002)

Avec Internet, le cinéma a beaucoup changé. Je ne parle pas d’une évolution dans le style mais dans la façon dont le public perçoit les films, dont ils en parlent et comment ils peuvent influencer leurs devenirs. Et si autrefois de nombreux métrages étaient destinés à demeurer invisibles, à se noyer dans la masse, n’importe qui peut désormais exhumer une perle et attirer l’attention sur elle via le partage de masse. Une perle ou un navet en fait, et ainsi même le produit autrefois perçu comme une petite chose indigne peut accéder au statut d’œuvre culte avec du temps et quelques admirateurs. Et c’est comme ça que des suites de trucs vieux comme le monde ont fini par se réaliser, contre toute attente et alo...

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The Cook (2008)

The Cook

(2008)

I am cook !

J’ai raté le coche de ce 1er Avril pour vous parler de ce The Cook, un petit slasher insignifiant qui date de 2008 (à ne pas confondre avec The Cook de 2013, un gros Z mal branlé) et qui a été produit par une firme baptisée Red Gourmet Productions. Celle-ci n’a naturellement jamais rien sorti d’autre, et ce n’est pas étonnant: il n’y a qu’à voir le nom de la compagnie associée (The Cook Movie) pour comprendre que ces boites ne sont que des créations temporaires pour quelques raisons légales, et qu’elles n’abritent qu’une poignée de personnes qui portent généralement différentes casquettes durant la création de leur “bébé”.
En l’occurrence ici, il s’agit d’une bande de techniciens disposant d’une expérience minimaliste sur qu...

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