Voilà juste un petit essai de storyboard, totalement improvisé et dessiné à la souris via Photofiltre. Alors évidemment c’est moche et ce n’est absolument pas représentatif d’un travail accompli, mais l’idée était de voir s’il était possible de créer une série de petites vignettes pour former le brouillon d’une histoire. D’ordinaire je fais cela sous la forme d’une liste, où s’enchainent les points que je dois développer au fil de l’écriture (scènes complètes, descriptions d’ambiance ou de personnages, dialogues, éléments intéressant à intégrer, etc), mais je voulais tester quelque chose de différent.
Ici l’intrigue est ouvertement reprise du segment Swimming Dead, d’après le film d’horreur Chillers. Un clone de Creepshow ultra cheap et justement édité par la Troma. La première histoire traite d’une piscine hanté où une nageuse se fait draguer par un certain Billy Waters qu’elle n’arrive jamais à retrouver ailleurs. Elle fini par découvrir que celui-ci est mort depuis longtemps, décédé suite à un accident dans la piscine, et elle se retrouve elle-même projetée dans une version alternative des lieux où Billy apparaît sous son vrai jour. Au final on découvre qu’elle vient elle-même de mourir, et elle a rejoint une sorte d’Au-Delà miniature où se retrouvent tous ceux qui sont mort dans l’établissement.
Ici, notre héroïne est une chasseuse de monstres et de fantômes qui s’intéresse donc à l’affaire de la piscine, où les morts s’enchainent. L’endroit est menacé de fermeture et la jeune femme se rend sur place pour explorer les lieux et pratiquer un exorcisme. Une sorte de suite au segment original en quelque sorte, où je pouvais développer un peu plus la version infernale de la piscine et de ses habitants. J’ai simplement transformé le nom Billy Waters en Billy Blue, parce que je trouvais cela un peu plus joli.
Les différentes vignettes montrent ainsi le tout début de cette idée, même si les dessins sont évidemment très difficiles à déchiffrer. Ils ont été conçus pour moi-même en attendant de meilleurs versions plus détaillées et compréhensibles. Toutefois il est encore possible de comprendre ce qui s’y passe:
La piscine se nomme ici le Blue Lagoon, et Natasha l’observe depuis les arbres où elle est perchée, avec son compagnon Rain. Un corbeau capable de détecter les âmes en peine et lui servant de boussole pour repérer les évènements surnaturels.
Un flashback nous montre le corps d’une personne ensanglantée, morte le crâne fracturé suite à ce qui pourrait être un meurtre un ou accident. Puis un article de journal explique qu’une enquête est menée suite aux divers incidents qui ont eu lieu ces dernières années, le Blue Lagoon risquant de fermer ses portes définitivement.
Se préparant à agir, l’exorciste invoque Sésame, son Familier (un génie dont la lampe n’est pas une prison et fait partie intégrante de son corps, un peu comme une coquille pour un escargot).
Puisqu’elle ne peut l’emmener avec elle directement, sous peine de devoir briser sa concentration en surveillant un vol éventuel de la part de quelqu’un, ou simplement pour ne pas éveiller les soupçons, elle lui donne une forme secondaire plus discrète.
Le génie fabrique une simple boucle d’oreille en forme de poisson (et oui, j’ai utilisé un Pokémon pour avoir une forme compréhensible sans perdre de temps à la griffonner, ce n’est absolument pas représentatif de ce que je voulais faire) qu’elle va porter sur elle, sorte d’émetteur magique qui lui permettra de rester en contact à distance.
Natasha saute alors de son arbre pour rejoindre la rue, son poncho fait dans un morceau de tapis volant lui permettant de planer et atterrir sans aucun mal.
La jeune femme achète une entrée et réalise que des surveillants ont été placés, en un signe désespéré de renforcer la sécurité. L’endroit reste cependant déserté car plus personne n’ose venir à cause des rumeurs.
N’ayant pas de maillot de bain avec elle, la jeune femme fait un petit souhait en chuchotant à Sésame, et un bikini l’attend dès qu’elle entre dans sa cabine, ce qui ne manque pas de l’amuser.
Natasha se change et range ses vêtements dans un casier. Elle y place également la lampe, ouvrant celle-ci afin que Sésame puisse se déplacer en toute liberté dans l’établissement pendant qu’elle part en repérage. Et c’est tout. Le reste n’a absolument pas été pensé pour l’instant puisqu’il s’agissait d’un simple test et que je ne suis plus du tout à l’aise avec le dessin, même pour des vignettes simples et grossières. A suivre…
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