Personnage rêvassé durant le trajet ou le séjour en Espagne, Pixel doit beaucoup à la série Buffy Contre les Vampires et à l’épisode Moloch, puisqu’elle en reprend le concept. En gros, une petite fée (pixie) dont le rôle est d’être une muse auprès des artistes humains, est capturée et ensorcelée, devenant alors prisonnière d’une œuvre, livre ou peinture. Elle ne pourra être libre que lorsque quelqu’un lira / étudiera le support. Les siècles passent et la magie disparait, jusqu’à notre époque de science où, un jour, quelqu’un va retrouver l’œuvre et la numériser avant d’y jeter un œil plus attentif. Pixie se réveille alors dans un monde virtuel qui lui est inconnu, seule survivante de son espèce féérique. Prisonnière du numérique, elle explore le Net et emmagasine les connaissances, espérant recréer son monde via la génétique. Sous le pseudonyme de Pixel, elle se lie ainsi à quelques internautes pour récupérer des fragments de leur imagination et passe en revue films, livres et BD (et jeux vidéos) afin de se procurer des éléments intéressant pour son futur nouveau monde…
De quoi faire une histoire sympathique avec cette recherche constante de créations à réaliser pour un monde utopique. Mais je pourrai aussi l’utiliser à travers le jeu de rôles, surtout Exiles, où Pixel pourrait se promener dans un corps artificiel afin de récupérer des données intéressantes à travers les dimensions et autres univers.
Merci à Nathalie pour l’illustration du concept à l’aquarelle sur le carnet !
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