Notes de texte – Golgotha

Notes de texte

GOLGOTHA

 

A peine un paragraphe pour une nouvelle histoire inachevée (ça devient une habitude). Il s’agissait à l’origine de la descriptions des tortures que pratique Howard Iscariote envers Alice, se délectant de la voir souffrir. Homme de Religion, il reprend ici la mise à mort du Christ en crucifiant Alice. Le titre Golgotha provient naturellement de cette célèbre scène puisqu’il s’agit d’un des noms donnés au lieu de la colline où s’est déroulé l’évènement (parfois aussi appelé Calvaire). Le premier passage en italique pose simplement les bases et indique la situation d’Alice. Le reste devait ensuite être raconté du point de vue d’Iscariote, dans son délire d’Inquisiteur, jusqu’à ce que les forces mentales et physiques de la sorcière ne finissent par lâcher et qu’elle se mette à craquer…

Quelques notes que je n’ai pas inclus dans le texte venaient indiquer des éléments supplémentaires à propos des tourments de l’héroïne:

Chaleur brûlante, poumon en feu, peau qui rougit
Clous atrocement douloureux, sang qui coule

Juste de quoi rappeler les souffrances qu’implique la crucifixion, surtout ici car pratiquée dans le désert. La fournaise fait transpirer Alice, lui donnant de méchants coups de soleil et rendant sa respiration de plus en plus difficile.

Croix faite dans le bois du corps de Moe

Une indication sur l’origine de la croix. Ayant rendu Moe humaine, Iscariote se débarrasse du corps original et l’utilise pour confectionner l’instrument du supplice, le rendant plus grand et massif dans le procédé.

Phoenix comme vautour
Serpent autour d’elle
Hyène mordille doigts de pieds

Une façon de torturer mentalement la sorcière, en lui rappelant que ses disciples et familiers ont été retournés contre elle. Le Phoenix, qui est au sommet de la croix, est évidemment celui qu’elle a aidé à faire naître / ressusciter avec ses danses, et le serpent autour de sa taille est le Serpent à Plume qui est l’un de ses familiers principaux. De façon amusante il renvoie aussi au Serpent qui a tenté Eve, permettant un nouveau symbole religieux. Pour la hyène, c’est encore autre chose. Je voulais à une époque en donner une comme animal de compagnie à Alice, notamment à cause du célèbre “rire”, qui collait bien au personnage. Elle traine ici au pied de la croix, se mettant de temps en temps sur deux pattes pour venir lécher le sang qui coule des pieds blessés de la jeune femme. Si elle ne devient pas un familier de la sorcière, la bête peut tout aussi bien représenter Iscariote via l’aspect charognard et opportuniste qu’elle véhicule dans l’imagerie populaire.

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