Médusa Fanzine n°27

 

Commandé en début de semaine, reçu aujourd’hui même, autant dire que je n’ai même pas eu le temps d’attendre. Médusa Fanzine s’est retrouvé dans ma boite au lettre et le moins que je puisse dire c’est qu’il s’en est fallu de peu pour qu’il rejoigne ensuite la poubelle. Pourquoi ? En bien visez la taille du machin ! On ne dirait plus un fanzine mais le catalogue printemps-été de Maison du Monde ! Sans déconner, j’ai mesuré et on tape dans le 1,2 cm d’épaisseur. Je savais que l’objet serait impressionnant, on avait été prévenu, mais je ne m’attendais pas à ça.
On peut tout à fait s’imaginer que le pavé a été prévu ainsi par son créateur en raison de la pause annuelle à venir, et ceux qui lisent lentement auront peut-être de quoi tenir jusqu’au prochain numéro.

 

 

Quoiqu’il en soit, il s’agit encore une fois d’un ouvrage qui dévie quelque peu de sa véritable nature et plutôt que de parler de fanzine, le terme “presse professionnelle” s’applique parfaitement ici. Pas “professionnel” dans le sens légitime aux yeux de la Loi, mais dans celui où les rédacteurs savent parfaitement de quoi ils causent et s’appliquent à pondre des textes bien plus pointus, prenant et finalement légitime que ceux que l’on peut trouver ailleurs…
Dégueulant de couleurs, d’illustrations et d’images, ce Médusa est tout simplement beau à regarder et donne cette même impression de dépaysement que l’on peut éprouver dans les librairies spécialisées où s’entassent aussi bien les affiches d’une autre époques, les photos de production, les magazines et ouvrages cinéma, et les raretés qui vont avec. Il y en a partout, on ne sait même plus où poser les yeux, mais ça déborde de morceaux d’Imaginaire qui font pétiller le cerveau.

 

 

Pour en venir au côté plus personnel, je dois avouer que la présence de ma chronique fut une petite surprise pour ma part. Le texte, celui sur Turkish Mad Max qui écope d’une double-page qui m’a impressionnée, avait en effet été transmis à Didier durant une très mauvaise période: le 12 Novembre 2015. “Je lirais ça demain” m’avait répondu le patron. Et malheureusement, on sait tous ce qui s’est passé quelques 24h plus tard…
Un peu ma faute car cette chronique devait à l’origine sortir pour le n°26 ! David Didelot de Vidéotopsie et Rigs Mordo de la Toxic Crypt vous le confirmerons, il m’arrive d’être sacrément à la bourre lorsque je dois rendre un papier, au point de frôler avec la deadline quasiment à chaque fois. Pour ma défense, j’ai souvent de bonnes excuses, mais ce n’est pas le sujet. J’ai raté mon coup une première fois et j’étais naturellement anxieux de connaitre l’avis de Didier sur ma chronique. Avis qui n’est donc jamais arrivé, ce qui m’a fait croire que je m’y étais pris trop tard encore une fois, voir que mon compte-rendu était tout simplement trop mauvais pour être publié.

Les lecteurs jugeront d’eux-mêmes, si jamais ils le lisent, mais Didier a eu la gentillesse de l’inclure dans son Anti-Bible et de m’envoyer le tout avec un petit mot agréable. Je le remercie sincèrement et lui souhaite une “pause” agréable d’ici son prochain méfait !

 

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