Encore une fois voilà quelques gribouillis fait un vitesse, j’ai beaucoup de retard à rattraper mais peu de motivation pour me livrer à un travail compliqué. Mes recherches pour trouver une source d’inspiration m’auront toutefois remémoré quelques éléments que j’avais envie de développer, et un début d’histoire (voir un début de cycle) vient de naitre. Les deux croquis montrent Alice possédant une moitié de masque incrusté dans la chair de son visage, la cachant en partie. Il s’agit d’une reprise d’un personnage secondaire du film Démons, de Lamberto Bava, une série B italienne survoltée, gore et très énergique. On le voit très peu mais sa première apparition (tout en noir et en bottes à rajouts métalliques, très New Rock dans l’esprit) est suffisante pour marquer un minimum. Le film est en fait un clin d’œil à un grand classique du cinéma d’épouvante, Le Masque du Démon. C’est également une référence d’un fils (Lamberto Bava) à son père (Mario Bava, grand maître du cinéma). Démons raconte comment un masque maudit, enfermé dans la tombe de Nostradamus, transforme celui qui le met en démon, lequel peut ensuite créer d’autres démons dès qu’il tue une personne. C’est un renvoi au chef d’œuvre de son père, où le masque est un instrument de l’Inquisition servant à marquer les sorcières en leur perçant le visage par d’énormes clous.
Ces deux films, complètement différent tant dans la forme que dans l’esprit, me servirent de références pour une histoire où Alice devient l’instrument du Mal… En tant que sorcière elle va ainsi être soumise au port du masque et en souffrir. Maudite, elle s’en sort non sans porter la Marque: une partie du masque enfoncé dans son visage et impossible à retirer. On peut faire un parallèle entre cette intrigue et son dentité secrète du Masque, qu’elle utilisait autrefois. Une autre piste que je vais utiliser dans l’histoire, mais puisque le concept ne m’est venu à l’esprit il y a seulement quelques minutes, tout ça reste encore flou. Quoiqu’il en soit, voilà des dessins peu inspirés et pondus rapidement d’après photo. J’ai commencé par celui de profile afin d’avoir une ébauche pour ce soir et détailler le reste plus tard, mais finalement je me suis lancé sur le second parce que j’avais encore un peu de place sur la feuille, reprenant directement le modèle. Il s’agit globalement d’une retranscription grossière du look de l’acteur Michele Soavi, bâclé en vitesse. Je n’avais rien pour simuler l’aspect métal / chrome du masque donc je l’ai laissé en blanc (j’avais même idée de ne coloriser que les cheveux et les bordures du masque), et je n’ai pas eu le courage de simuler les blessures occasionnées par les fragments du masque. Dommage car c’était un aspect que j’appréciais tout particulièrement, cette peau craquelée avec le métal en-dessous et non par-dessus…
Rien d’autre à dire, je ne vais pas énumérer les erreurs de traits ou de proportions. Mais puisque l’idée semble intéressante, il y aura probablement bien plus à venir par la suite !
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