Gods & Monsters – Ovda

ovda

Créature du folklore finlandais, l’Ovda a la particularité de ressembler à un humain dont les pieds sont placés à l’envers, talons devant, orteils derrière ! Certains le compare au Bigfoot tandis que d’autres prétendent que son apparence est identique à celle de l’Homme excepté pour sa difformité et sa forte pilosité, et s’il est parfois décrit comme un individu unique, certaines sources racontent qu’il s’agit en fait d’une race dont on peut rencontrer aussi bien les femelles que les mâles. Autant d’informations contradictoires qu’il faut imputer aux multiples contes et régions du pays, d’autant que le mythe est également commun à la Russie, dans la région de Volga. Dans tous les cas, l’Ovda (ou un, ou une Ovda) réside aux cœurs des forêts et y vit comme un sauvage, totalement nu. Carnivore, ou peut-être faut-il dire cannibale, ce monstre est connu pour dévorer les promeneurs qu’il rencontre, traquant ses proies sans se montrer et lâchant un rire terrifiant qui résonne dans les alentours.

D’une curieuse façon, il ne charge jamais directement sa victime, se montrant à elle pour lui demander de danser avec lui ou en lui proposant une compétition de lutte. Un piège qui lui permet de l’attraper et de la tuer en… la chatouillant à mort ! D’autres versions modifient sensiblement cette idée: il est parfois dit la personne choisissant la danse ne parvient plus à s’arrêter et continuera jusqu’à épuisement, tandis que certaines versions voient l’Ovda jeter ceux qui lui déplaisent dans des tornades où ils tournoient jusqu’à ce que mort s’en suive. Il va sans dire que la version “chatouille” est plus amusante, surtout si la suppliciée est une belle jeune femme. Un moyen connu pour se défendre de la créature est justement d’inverser les rôles, en quelque sorte, puisqu’elle possède une sorte de trou situé dans son aisselle gauche. Y introduire ses doigts neutralise aussitôt le monstre qui se retrouve paralysé. Une autre anecdote peu connue concerne, à l’époque où ils étaient quotidiennement utilisé dans les temps reculés, la surveillance des chevaux. L’Ovda s’attaquait parfois à un animal délaissé, le chevauchant toute la nuit jusqu’à ce qu’il meurt d’épuisement. Une manière d’opérer assez proche des techniques qu’il emploi avec les humains…

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