DEUX TOMBES
La clarté de la pleine lune vint se poser sur le visage de la jeune endormie. Du fond de son lit, celle-ci remua un moment, luttant contre le réveil. Ses beaux yeux s’ouvrirent cependant, papillotant un petit instant pour s’accoutumer à l’éclairage environnant. Se redressant, elle contempla tout d’abord la responsable de son éveille, imposante dans le ciel noir sans étoile, avant de baisser le regard sur les rives du lac de Snagov.
Les eaux ténébreuses avaient cette étrange effet de la calmer plutôt que l’inquiéter. Depuis sa plus jeune enfance elle étaient habituée à ces lieux, et elle s’y sentait en sécurité. Elle s’y sentait chez elle. Et bien qu’enfant de Roms, gens du voyage, la sensation de posséder un foyer lui plaisait beaucoup. Souriante, elle en vint tout naturellement à associer “foyer” et “famille”. Elle senti un élan de tendresse l’étreindre à cette pensée et se détacha du paysage pour observer sa sœur jumelle qui dormait à ses côtés. Pendant si longtemps elles avaient été séparée et les retrouvailles n’avaient jamais vraiment pu avoir lieux. Pas suffisamment.
Son cœur fit un bond douloureux dans sa poitrine lorsqu’elle réalisa qu’elle se tenait seule dans le grand lit double. Regardant tout autour d’elle, elle paniqua un peu plus. La chambre était large mais pas assez pour se cacher, même dans le noir. N’ayant pas encore tout à fait émergée, elle n’arrivait pas a analyser correctement la situation.
Elle ne trouva aucune trace de sa
(…)
Texte incomplet, jamais terminé. Ci-dessous le traitement général de l’histoire qu’il fallait élaborer et améliorer en cours d’écriture:
Rebekah se réveille dans le lit à deux place d’une maison de campagne de leur père en Roumanie, près du lac de Snagov. Elle y est seule en pleine nuit et ne comprend pas pourquoi Alice n’est pas là. Elle se relève et la cherche dans la maison, finissant par la découvrir quelque part, auprès de deux tombes. Celles de chacune, durant leurs “morts” respective. Alice, durant la nuit, est un vampire et ne dors donc pas. Rebekah s’énerve car sa sœur ne lui a pas dit qu’elle était dans cet état. Alice, très calme, ne ressent aucune émotion particulière si ce n’est de la tendresse et de l’amour (pas de colère, panique ou tristesse). Lui dit que son élocution s’est très bien améliorée (même si en fait, sous la précipitation et l’émotion, elle bute encore sur beaucoup de mots). Rebekah lui dit de ne pas changer de sujet et Alice fini par concéder, avouant qu’elles ne se sont encore jamais véritablement retrouvée depuis la résurrection de Rebekah.
Alice la serre dans ses bras et lui avoue tout son amour.
Commentaires récents