Une petite illustration pour une nouvelle s’inscrivant dans les Cthulhu Mythos, reprise de la couverture d’un comic-book s’inspirant déjà de H.P. Lovecraft. Il s’agit d’Alice en prison, dans sa cellule, pratiquant un quelconque rituel magique. Pour ceux qui ne connaissent pas le terme Cthulhu Mythos, c’est ainsi que l’on désigne les écrits qui sont en lien avec les histoires de Cthulhu par Howard P. Lovecraft. Beaucoup d’auteurs ont contribué à cet espèce d’univers étendu comme Stephen King, Robert Bloch ou encore Ramsey Campbell. Le dessin est inspiré du très sympa Fall of Cthulhu, un comic-book narrant comment plusieurs humains vont se retrouver au centre d’une véritable guerre de divinités issues de religions différentes, tandis que Cthulhu s’apprête à se réveiller ! Le onzième numéro de cette BD montre ainsi l’héroïne, une jeune femme du nom de Lucifer (Lucy Jennifer), être mise en cellule alors qu’elle est poursuivit par le Gray Man (l’équivalent du Diable). Celle-ci effectue alors un rituel afin de se protéger.
L’image de la couverture montre une Lucifer effrayante alors qu’elle n’est qu’une jeune femme terrifiée dans le comic-book. Quoiqu’il en soit cette illustration, tout comme la scène qui l’accompagne, a donnée matière à une nouvelle. Les études de notre sorcière s’effectuent en effet dans la faculté de Miskatonic (un lieu inventé par Lovecraft) et il fallait bien faire un clin d’œil à Cthulhu un jour où un autre. Notre sorcière se retrouve donc en prison dans une sordide affaire de meurtres bizarres et elle recherche le véritable responsable de cette affaire. Consciente qu’elle s’est faite piégée, elle réalise un rituel afin de se protéger et de mener son enquête. Bien évidement un tel comportement va la faire passer pour une malade mentale et elle ira faire un tour à l’asile d’Arkham. En attendant, le présent dessin est une simple reprise de la couverture de Fall of Cthulhu, mais avec quelques modification. L’aspect maléfique de Lucifer disparaît au profit d’une expression de concentration, tandis que le marquage des symboles au sol s’effectue avec le propre sang de la jeune fille, laquelle possède plusieurs entailles sur le bras.
L’effet des barreaux est complètement foiré car je les ai dessinés après le personnage. Et le cercle magique est moyennement rond parce que je l’ai tracé sans prendre le temps de faire un brouillon ou une préparation. Mais j’aime quand même l’effet général du dessin, avec une Alice très sérieuse, la main pleine de sang, et l’univers carcéral qui va avec. Maintenant pour ceux qui veulent savoir pourquoi un “18” apparaît sur sa tenue, et bien je ne sais pas. Je suppose que je voulais mettre un matricule comme en prison mais il ne reste que ce numéro choisi au hasard. Enfin, Alice n’a pas les cheveux court, et sur sa droite vous pouvez voir le reste de sa chevelure tomber au sol. Ce n’est pas très visible en raison des barreaux au-dessus et à côté, et du fait que je me sois inspiré d’une image sans avoir pensé à ce détail pendant que je gribouillais…
Commentaires récents