Category Littérature

Secret Slave, Chapitre II

Secret Slave

II. La Esmeralda

L’air lui paru tout de suite plus frais et respirable que la fournaise du train fantôme. Sur le toit règnaient quelques sorcières, pendus et pauvres hères enfermés dans des cages suspendues, mais surtout trônaient les lettres géantes énonçant le nom de la maison hanté: Horreur Show. Un barbarisme mélangeant français et anglais, comme on en trouve dans toutes les fêtes foraines qui se respectent. Entre les deux mots, un autre fauteuil, dont le dossier était surmonté d’un crâne géant couvert de diodes. C’est là que Vincent se positionnait parfois, en costume, prenant la pose pour les photographes d’occasion, où faisant signe à quelques clients pour les inciter à entrer...

Lire...

Secret Slave, Chapitre I

Secret Slave

I. Le calme avant la tempête

Le petit garçon s’enfuit en hurlant. Poussé par ses amis à explorer seul la maison hantée en une sorte de pari stupide, il avait pu encaisser le train fantôme du rez-de-chaussée sans trop de problèmes pour son jeune âge. Même à neuf ans, les squelettes en plastiques et les monstres en caoutchouc n’avaient plus rien d’effrayant. C’est à l’étage qu’il sentit le stress monter en lui, lorsqu’il lui fallu descendre de la voiturette pour faire le reste du chemin à pied. Il n’arrêtait pas de se répéter que c’était exactement comme dans la Maison du Rire, avec ses tapis roulants et son labyrinthe de miroirs, mais le fait d’être plongé dans le noir était perturbant...

Lire...

Black Lagoon #1 – Sommaire

Ce n’est plus un secret, le fanzine Black Lagoon va bientôt sortir et c’est avec plaisir que je vous annonce que je ferai partie intégrante de l’équipe dès ce premier numéro ! Une rédaction qui se compose naturellement des deux créateurs (j’ai nommé Rigs Mordo, concierge d’une Toxic Crypt qu’on ne présente plus, et Jérôme Ballay, dit l’Oncle Jack chez Ze Curious Goods) mais aussi de Thierry Augé, le très respectable auteur de La Séance à Roggy, et de deux futur collègues que je n’ai pas encore le plaisir de véritablement connaitre, Matthieu Nédey et Frédérick Tognet (désolé les gars, plus de fleurs la prochaine fois !).
Si j’ai déjà eu l’honneur de participer à Vidéotopsie et au Médusa Fanzine ces dernières années (que je remercie encore pour leur confiance et...

Lire...

Les Territoires Interdits de Tobe Hooper (2017)

Les Territoires Interdits de Tobe Hooper

(2017)

Tout récemment sorti (disponible depuis Février dernier), voici venir chez Playlist Society un essai sur le cinéma de Tobe Hooper, célèbre auteur de Massacre à la Tronçonneuse que l’on ne présente plus. Une œuvre analytique qui revient sur ce classique afin d’explorer les thèmes et sujets récurrents de son réalisateur. Titré Les Territoires Interdits de Tobe Hooper, l’ouvrage est pour ainsi dire le nouveau numéro d’une petite série qui compte maintenant plusieurs titres, comme L’Horizon de Michael Mann, Paul Verhoeven, Total Spectacle, Entre-Temps, Blake Edwards ou encore Terrence Malick et l’Amérique.
Comme les titres de ces livres l’indiquent, l’idée de cette collection est moins de s’intéresser à un film en particulier...

Lire...

Quand Alan Moore cite ta ville natale…

L’une de mes résolutions pré-2017 (c’est-à-dire décidées courant Décembre dernier), c’est d’explorer totalement ma bibliothèque avant de racheter quoi que ce soit d’autre. Car, un peu comme pour les films qui s’accumulent à force de visions aléatoires selon le temps et l’envie, je dispose d’un grand nombre de bouquins et de bandes-dessinées qui attendent d’être lus. Et comme un livre met plus de temps à être parcouru qu’un film, ça s’entasse, ça prend la poussière, et je me dit toujours “dès que j’ai du temps je m’y mets”, ce que je ne fais naturellement jamais sans que cela ne m’empêche d’acheter d’autres ouvrages dès qu’ils me font de l’œil. Il y a un terme japonais pour ça d’ailleurs, on dit Tsundoku – hop, on mourra moins con cette année !
Et alors que ...

Lire...

Flights of Fear – Rug (1994)

Flights of Fear

Rug

(1994)

Graham Masterton (à ne pas confondre avec Matheson, comme je le faisais plus jeune), est un romancier britannique spécialisé dans l’horreur et le sexe sale à qui l’on doit tout un tas de récits mélangeant gore, pornographie et mysticisme. On lui doit notamment la saga du Manitou et, s’il n’a jamais eu la qualité d’un James Herbert, reste un auteur important pour le genre. Encore publié en France de nos jours dans diverses éditions, il n’a toutefois plus autant d’exposition qu’à l’époque de la collection Pocket Terreur, et c’est bien dommage. C’est en 1994 qu’il écrit Rug (littéralement tapis ou carpette, chez nous titré Le Loup pour faire un poil plus sérieux – que personne ne boude, les deux fonctionnent très bien au regard de l’intrigue), une no...

Lire...

Le Bel Effet Gore – Rêves de Sang (1987)

Le Bel Effet Gore

Rêves de Sang

(1987)

A l’opposé extrême de la collection Kid Pocket, dans laquelle on pouvait trouver Minuit, Heure de l’Horreur d’où provient Cemetery Road, il exista un temps la collection Gore, chez Fleuve Noir. Il me parait absolument inutile de m’appesantir là-dessus étant donné que j’ai déjà chroniqué plusieurs livres de la série et que David Didelot, créateur de Vidéotopsie, a écrit le bouquin définitif sur le sujet encore tout récemment. Toutefois il me paraissait logique de passer d’un genre à un autre, et après la littérature pour la Jeunesse, intéressons-nous à la littérature pour adultes avertis...

Lire...

Still More Tales For the Midnight Hour – Cemetery Road (1989)

Still More Tales For the Midnight Hour

Cemetery Road

(1989)

Une chose que je n’ai étrangement jamais évoquée depuis le temps que je tiens L’Imaginarium, c’est à quel point j’aime le format court, qu’il s’agisse de films à sketches comme Creepshow ou les anthologies de la Amicus, les séries télés à la Tales From the Crypt et The Twilight Zone, ou les recueils de nouvelles chez les écrivains. L’une des raisons est l’absence de temps mort dû au format limité qui oblige l’auteur à aller droit au but. A priori cela n’est pas nécessairement bon pour une histoire car on ne peut alors prendre le temps de développer les personnages, évoquer des faits antérieurs pouvant avoir leur importance, multiplier les lieux ou les protagonistes pour donner plus d’ampleur à l’intrigue, etc...

Lire...

Uchronie, Les Steampunks (Édition 2014)

Enfin reçu après tant d’années, l’imposant livre de photographies de Bernard Rousseau, accompagnateur régulier des sorties Steampunk parisiennes. Du moins à l’époque. Après avoir vu ces images à travers mon ordinateur depuis si longtemps, il faut avouer que le résultat présenté ici paraît bien plus grandiose, bien plus imposant. C’est quelque chose dont on perd un peu conscience, je crois, ce à quoi ressemble vraiment une photo de bonne qualité sur un support physique. Avec Uchronie, l’artiste mélange ici divers sessions tournant autour des mêmes thèmes et univers (et personnes, car chacun s’étant rencontré à un moment ou à un autre), ainsi que divers styles puisque s’y retrouvent autant des photos “mises en scène” dans un décors véritable, que derrière un fond vert modifi...

Lire...

Médusa Fanzine n°27

Commandé en début de semaine, reçu aujourd’hui même, autant dire que je n’ai même pas eu le temps d’attendre. Médusa Fanzine s’est retrouvé dans ma boite au lettre et le moins que je puisse dire c’est qu’il s’en est fallu de peu pour qu’il rejoigne ensuite la poubelle. Pourquoi ? En bien visez la taille du machin ! On ne dirait plus un fanzine mais le catalogue printemps-été de Maison du Monde ! Sans déconner, j’ai mesuré et on tape dans le 1,2 cm d’épaisseur. Je savais que l’objet serait impressionnant, on avait été prévenu, mais je ne m’attendais pas à ça.
On peut tout à fait s’imaginer que le pavé a été prévu ainsi par son créateur en raison de la pause annuelle à venir, et ceux qui lisent lentement auront peut-être de quoi tenir jusqu’au prochain numéro.

Lire...