BARROW
Je laisse le froid m’envahir un instant, juste pour savoir comment un simple être humain peut ressentir un tel climat. Je n’endure que quelques secondes avant de changer, plaignant tous les êtres qui doivent endurer de telles températures sans pouvoir modifier leur corps avec la métamorphose. Et je me questionne quant aux raisons qui peuvent pousser certains à vivre dans une région pareil. Il doit falloir une volonté de fer ou bien un besoin maladif de solitude, probablement en raison d’un passé que l’on préfèrerait oublier. Comme Elle. Je soupire face à la tristesse de ce mode de vie et me hâte à travers les chemins enneigés de la petite ville plongée dans l’obscurité d’une longue nuit de plusieurs mois.
Une légère tempête s’est levée durant ma progression, laquelle ne fait que me rendre un peu plus perplexe quant au choix d’Alice de venir s’installer ici. Elle n’est pas faite pour un endroit aussi agressif et s’établir à l’écart de la métropole est un risque immense.
(…)
Texte inachevé. Le récit devait être une confrontation verbale entre deux personnages rivaux mais cependant très proche, échangeant à propos d’évènements qui ont amené l’héroïne à s’isoler, déménageant au bout du monde dans un environnement hostile (la célèbre ville de Barrow) afin d’être sûre de ne jamais être dérangée. Le concept, peu subtile, était une sorte de représentation physique de l’expression “briser la glace”.
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