A propos de…
La Chasse aux Montres Molles est un petit texte pondu durant les cours de Fac, durant l’année scolaire 2007-2008. Je ne saurais être plus précis puisque je n’ai noté aucun renseignement à ce sujet ! A l’époque je pensais sûrement que je trouverai le temps de le compléter, et alors j’aurai probablement noté le mois précis de l’achèvement du récit, mais puisque je n’ai finalement jamais terminé celui-ci…
Comme son titre l’indique cette nouvelle fut inspiré par les très célèbres montres molles de Salvador Dalí, avec son tableau La Persistance de la Mémoire. A priori le sujet ne prête guère à l’inspiration d’une histoire – à moins de ne partir dans un surréalisme à la Boris Vian ou André Breton, ce dont je ne me risquerais pas. Pourtant via Alice et son incroyable Bazar du Bizarre, l’idée de montres molles vendues comme n’importe quel article d’horlogerie s’est tout de suite imposée à moi: des objets bizarres qui ont tout à fait leur place dans le magasin de la petite sorcière. Bien sûr là encore il n’y a pas vraiment de quoi écrire une histoire et, par divagation, j’ai fini par rapprocher les montres molles et le mécanisme de ces objets à la petite Moe, pantin de bois animé qu’adopte Alice. La petite étant un automate, elle partage le même “cœur” d’engrenages et je trouvais qu’il y avait là matière à développer un peu. N’étant cependant des plus talentueux je ne me suis pas lancé dans une étude psychologique particulièrement poussé et l’idée générale, finalement, devait déboucher sur une petite nouvelle certes mignonne mais probablement un peu niaiseuse…
Ainsi l’intrigue devait narrer la rupture de stock des Montres Molles d’Alice. Celle-ci décidait alors de se réapprovisionner avec l’aide de Moe et Victor, ses petits protégés. Toutefois une Montre Molle ne se trouvant pas n’importe où, ils leur faudrait voyager dans une autre dimension en passant littéralement à travers le tableau original de Dalí (un peu comme dans Mary Poppins) et les capturer en utilisant des filets à papillons. Un petit délire pas très constructif mais qui permettait de mettre en scène les personnages de façon amusante. Alice y est extravagante et pétillante de vie, pleine d’un savoir mystérieux et d’une attitude déconcertante, ce qui change un peu des périodes sombres de sa vie. Moe par contre déprime légèrement en raison de sa condition de pantin magique, obligée de garder son corps de bois et enviant une forme humaine qui tarde à venir. Son regard sur Alice était une façon de montrer qu’elle souhaite être une belle femme et non une “chose”, d’autant plus que la présence de Victor dont elle est amoureuse ne fait que la troubler un peu plus. L’histoire était l’occasion de l’amuser un peu, tout en ayant un peu de temps avec le petit garçon qui la rassurerai. Niais ou mignon selon les lecteurs, mais je voulais les voir se rapprocher plus tous les deux et rendre le sourire à Moe.
La nouvelle n’étant pas très complexe, je devrais pouvoir l’achever assez vite un jour si je m’y mets…
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