Punisher MAX #61

 

L’époque “sans Garth Ennis” du Punisher nous parviens donc (mais que l’on se rassure, l’Irlandais va quand même travailler sur notre vigilante préféré au détour d’un ou deux one shots dont l’un est surnommé War Zone… adaptation officielle du futur film ?). Que vaut donc ce nouvel arc pour son premier numéro ? Soyons rassuré, c’est toujours très bon. Girls in White Dresses nous montre comment, dans un petit village mexicains, de toutes jeunes filles sont enlevées par d’étranges hommes aux visages cachés par des sac. On retrouve les corps, nus et battus, des enfants devenues femmes tandis que d’autres petites filles commencent à être kidnappées. Quelqu’un décide alors de contacter le Punisher, le croyant être un héros qui ira les délivrer de leur tourmenteurs. Castle refuse d’être “engagé” comme à son habitude, mais décide quand même d’enquêter sur cette sombre affaire.

Ce qui aurait pu être une histoire classique et franchement pas originale (voir même un peu reprise sur une des histoires précédentes d’Ennis justement !) réussi à éviter les pièges qu’on voyait venir gros comme une maison. Plutôt que de nous établir de gros méchants caricaturaux terrorisant de pauvres innocents, nous avons ici une ambiance extrêmement étrange et presque surnaturelle, hérité des meilleurs western italiens.

 

 

Le fléau qui s’abat sur la petite ville mexicaine est terrifiant dans le sens où les auteurs mettent réellement en scène les évènements: nous voyons quelques inconnus, masqués et nombreux, apparaître subitement, comme venu de nulle part, pour capturer de pauvres gosses tels des fantômes. La tentative d’engager Castle comme tueur à gages rappel un peu le célèbre Les Sept Samouraïs en un certain sens, et notre Punisher est rongé par des cauchemars incessants, prenant des allures de croquemitaine pour méchants plutôt que la version super-héroïque un peu ridicule des War Journal actuels.

 

 

Le graphisme, somptueux, joue énormément sur l’éclairage et le cadrage. Un bonheur absolue qui sied parfaitement à la mise en scène de l’histoire. On remarque d’ailleurs un certain retour au côté iconique du personnage du Punisher avec de très beaux plans sur son symbole en forme de crâne, chose qui avait peu à peu disparu dans la version d’Ennis, qui favorisait un certain réalisme et sa psychologie plutôt que son image. Les bases sont posées, on espère maintenant que la découverte des éléments ne sera pas une déception. On a confiance, avec un tel départ ça va être dur de mal finir !

 

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